Salut tout le monde, mon nom est Luigi Parker, j'ai 15 ans et je pense que mon plus grand défaut est la timidité, même si je ne sais pas pourquoi. Mais je commence à divaguer, alors je m'arrête là, pour le moment.

Enfin bref, pour ne pas nous attarder sur les détails je propose de commencer la véritable histoire, qu'est-ce que vous en dîtes?

Aujourd'hui c'est le jour le plus casse pied de l'année pour les jeunes: la rentrée scolaire!

Pour moi en revanche, c'est le jour le plus infernal qui soit. Rien de personnel, c'est juste que je suis un de ces jeunes qui déménage de sa « patrie » pour un autre endroit que l'on ne connaît même pas ou que l'on connaît trop peu.

D'accord, mieux vaut que j'explique cette particularité: comme mon nom l'indique Luigi, je suis italien d'origine, mais maintenant je vis en Californie avec mes grand-parents paternels, depuis le divorce e mes parents. Mon grand-père et ma grand-mère m'ont ainsi recueilli et emmené avec eux en Amérique, là où ils vivent depuis longtemps.

À présent, je me retrouve dans un nouveau monde, puisque j'ai vécu pratiquement toute ma vie à Milan. Conséquence, même si il est vrai que je venais souvent y trouver mes grands-parents pour passé les vacances avec eux, je me sens comme un poisson hors de l'eau.

Ce matin, mon grand-père m'accompagna au bahut de la ville. Étant donné que je ne savais pas quelle direction il me fallait prendre, il s'était offert de me montrer où j'allais étudier.

- Alors mon garçon, prêt pour le grand jour? demanda-t-il joyeusement.

Dans mon cas s'était tout le contraire. Ce n'était pas la joie, mais le trac. Heureusement pour moi, il ne pouvait pas voir mon visage, car il était concentré sur la route. J'aurais pu lui répondre certes, mais à quoi bon. Mes grand-parents savaient parfaitement quand je mentais, alors inutile de le cacher.

- Je vois. Mais ne t'en fait pas Luigi. Tu t'y trouveras bien, tu verras.

En toute honnêteté, j'espère juste que ce lycée sera meilleur que le précédent en Italie. Enfin bref, à présent je me dirige vers mon « nouveau lieu de travail », priant seulement que cette journée finisse vite.