Jour 41
Je me lève discrétos à 7h30 pour aller courir. J'ouvre juste les volets de la terrasse, et Orlane se lève. Sa sœur l'entend et se lève aussi. Bon, ben tant pis pour le footing. Je vais pas laisser les filles toutes seules pendant que leur mère dort. Pourtant, j'étais motivé. FDG
Je passe la matinée à lire pour le concours de DreamEatRead11. Dans mon groupe, le choix n'est pas très compliqué. Dans certains autres, c'est une autre paire de manches.
Pendant ce temps, ce journal de confinement tout débile dépasse les 2000 vues. Je perds un peu de ma foi dans la littérature.
À défaut de courir, j'aurais pu aller pratiquer un peu mes armes d'aïkido, mais la météo annonce des orages, donc je suis québlo à la maison. 😫
Et ça ne rate pas. Vers 16h, les nuages bien gonflés nous tombent sur le coin de la figure. Soudain, je vois de petits machins blancs rebondir sur les lattes de la terrasse. On se regarde avec Delphine et on s'écrie: «Les fraises !» 😱 Et c'est la course pour trouver n'importe quoi qui serve de protection aux fraises et tomates cerises fraîchement plantées.
Faut dire qu'on se souvient de l'année dernière où la grêle nous avait niqué tous nos plants de fraise ananas. Mon beau-père qui a un jardin a été tellement traumatisé qu'il a tout arraché, et il ne retournait à son jardin que pour boire le Ricard. Sans même prendre l'excuse de jardiner. Les jardiniers se retrouvaient avec leur verre à la main, le regard dans le vague. C'était moche. Très moche.
Ce soir, fast-food maison. Avec la salade pour faire joli. La prochaine fois, on fait le pain nous-mêmes.
Oui, j'ai vu que le burger est croqué. J'ai pas eu la patience d'attendre les frites.
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