Et voilà, on y est. 40 jours de confinement. Une quarantaine. Maintenant, on peut tous dire qu'on sait à quoi ça ressemble.

À peine levé, j'entends la plus grosse connerie de Trump depuis le début de l'épidémie, et pourtant la barre était haute. Il faut faire des injections de désinfectant, ça tue le virus en 1 minute... 🤦‍♂️ Oui ça marche, mais c'est un problème si on tue le patient en même temps, non? 💉💀 Au point où on en est, on peut leur coller une balle, aussi, ça serait un bon remède. Par contre, les chercheurs n'ont toujours pas trouvé de remède à sa connerie. 🧫🤪 Au moins, ça va peut-être diminuer son nombre d'électeurs.

Delphine va faire les courses. Elle ramène une chaise de jardin pour elle, et du whisky pour moi. Chacun son truc.

Après-midi: je commence la lecture de The Danger of Lights d'Antiigone. Ne vous fiez pas au titre en anglais, c'est une super lecture, ancrée dans les années 80, avec la bande son qui va avec, et qui est magistralement intégrée au texte.

J'ai aussi lu Irrwisch Terminal de SGallay, que je zyeutais depuis un moment. Là aussi, ne vous fiez pas au titre en anglais. La narration est pleine d'humour, le ton bien décallé et déjanté comme je les aime. L'univers est hyper fouillé, peut-être même trop pour ceux comme moi qui s'y frottent pour la première fois. Mais ça vaut le coup de s'accrocher, l'intrigue est sympa.

Delphine a reçu sa commande Lush. Le carton est plein de chips de maïs, deux mots qu'il ne faut pas prononcer en présence des filles. Delphine se sniffe le carton pour faire un shoot de shopping, et les filles trifouillent dans les chips pendant que.j'essaie de leur expliquer qu'il ne faut pas les manger.

En fin d'après-midi, j'ai une illumin... euh, inspiration, qui m'amène à écrire le chapitre le plus halluciné de Babylon depuis le début. Et j'écris ça tout en préparant à manger, en donnant la douche et en couchant les filles. J'ai l'habitude.

J'avais presque oublié qu'on est kohlantadi. Petit kebab devant la téloche.