Jour 24
Je me lève un peu tôt (8h30! 💪) pour rattraper le travail non fait hier.
Delphine m'envoie chercher du pain et je me rends compte qu'on fait 10km aller-retour pour une flûte. Mais comme l'essence est à 1,24€ le litre on s'en fout. Je me demande même si on ne va pas stocker un ou deux barils de sans plomb dans le garage. Et puis ce trajet me permet de faire un peu tourner la moto. À la boulangerie, je garde le casque et les gants, comme il paraît que c'est mieux.
Je me remets au boulot l'après-midi et je boucle 40 copies sur les 80 qu'il me reste.
Le proviseur m'envoie un mail pour me demander si moi ou un élève pouvons interviewer en anglais un des réfugiés actuellement logés dans l'internat du lycée. On voudrait fermer leur caquet à quelques connards au crâne rasé qui s'émeuvent qu'on accueille des migrants dans un bâtiment public. J'ai évidemment accepté de bon cœur. Et plutôt deux fois qu'une.
Goûter sur la terrasse. La voisine tourne en rond dans son jardin. On n'a pas vu son mari depuis pas mal de temps.
Jean-Mich passe à Quotidien. Pas grand chose à en retenir. On suit les recommandations des autorités sanitaires, on fait des scénarios, et on essaie que les gens ne stressent pas trop. Merci pour le scoop.
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