J'ai bien mérité une bonne grasse mat jusqu'à 9h30.

On se prépare pour aller chez mes parents, à la campagne. Sur la route, on croise plein de cyclistes du dimanche qui ne pouvaient plus attendre. J'en profite pour faire un safari vélo:

Le temps est très dégagé, au point qu'on voit au loin la chaîne des Alpes. Il paraît que c'est signe de mauvais temps (avec les hirondelles qui volent bas et les mouches qui piquent). C'est peut-être aussi la baisse de la pollution sur la vallée du Rhône.

Mes parents vont bien. Mon père pense qu'Armand l'a contaminé quand il l'a vu très rapidement, quelques jours à peine avant le confinement. Ensuite, ma mère a été très malade. Quant à Armand, il a fait un thé dansant une grosse semaine avant d'avoir les premiers symptômes. Ah ces vieux, avec leurs loisirs de débauche.

Il est toujours à l'hosto, où les médecins le traitent à la fois pour sa sortie de coma et pour la dépression qui va avec. Le retour chez lui n'est pas prévu avant au moins deux semaines.

On ne se laisse pas aller, on se remonte le moral avec un petit dessert.

De retour à la maison, je constate que Babylon a été accepté aux éditions Persée... à compte d'auteur (ils appellent ça "participatif"), et REFUSÉ aux Forges de Vulcain, petit éditeur spécialisé fantasy - SF. Je suis limite rassuré d'avoir été retoqué une fois. Pourtant, cette option des petits éditeurs spécialisés est ma préférée. Après, j'ai cru deviner que beaucoup font des campagnes d'appel en janvier, et ferment les candidatures une fois que leur capacité de travail est atteinte.

Delphine a encore assez de jus pour aller à son cours de canasson. Perso, je suis bien content de rester pépère sur la terrasse en attendant l'orage, qui ne viendra pas.

Infos BBC: Un formidable article plein d'espoir et de joie de vivre nous explique que les épidémies ont souvent une deuxième vague, et que celle-ci est généralement plus virulente. C'est bien, parce que je commençais à surmonter mon syndrome de la cabane.

Kohlantadi. Claude maîtrise le game.