Concours #2suite

A ma grande et heureuse surprise, j'ai reçu un texte d'une amie et cliente très prometteuse qui a fait énormément de progrès ces derniers temps ! Je vous laisse découvrir son texte et essayer de deviner son nom ;

"Un à un, ils montaient sur les tapis roulant qui passaient par tous coins de rue. Ils avaient la tête baissée et se laissaient porter jusqu'au centre de la ville d'où je ne pouvais voir qu'une fumée noire s'échapper. Je n'étais pas assez proche pour voir de quoi il s'agissait. Je m'avançais vers un homme à la peau pâle comme un cadavre et aux couleurs ternes. Il relevait la tête et se tournait vers moi, une expression de surprise peignant son visage.

_Des couleurs ?

Je continuais de m'approcher de lui avec la ferme intention de savoir ce qu'il se passait, mais le tapis roulant l'emportait loin de moi et m'obligeais ainsi à le suivre en marchant.

_Ça fait bien longtemps que je n'en avais pas vu. Continuait-il avec un ton nostalgique.

Une alarme se faisait entendre et il prit peur. Il m'empoignait le bras ; ce contact me faisait frémir, sa main était glacé.

_Sauvez-vous ! Sinon ils vous captureront !

_Qui ? Demandais-je en tentant de retirer mon bras de son emprise, ce contact me procurant des picotements. Qu'est-ce qui se passe?

Je levais les yeux vers les gratte-ciels faits de verre qui surplombaient la ville. Là, au milieu de tous se trouvait le plus grand et de loin le plus beau des gratte-ciels, le siège du Gouvernement. Il était à moitié détruit et à l'intérieur de ce qui restait du siège, je pouvais apercevoir la silhouette d'une femme, ses longs cheveux noirs flottant au grès du vent. Je baissais de nouveau la tête vers l'homme, mais il avait disparu. Le tapis l'avait emmené vers le centre de la ville. Sans réfléchir, je montais sur celui-ci créant la surprise des autres personnes aux couleurs ternes, et courais désormais vers le centre. Mais le tapis se dérobait sous mes pieds, me laissant tomber dans une marre d'eau noire. La dernière chose que j'avais pu observer, avait été une planète aux couleurs vives à moitié détruite, où une partie était rongée par des couleurs sombres.

_Dites moi que je rêve.

Je tombais dans la marre d'eau sombre.

Je me réveillais en sursaut et quittais immédiatement mon lit, mes pieds rencontrant le carrelage froid de l'hôpital. Je courais vers la porte blindée et y donnais de grands coups pour me faire entendre.

_Ouvrez !! Hurlais-je. Laissez moi sortir ! Je dois parler au Gouvernement ! Le Monde Terne nous menace ! Vite !

Malgré mes supplications, je n'avais toujours pas de réponses.

_C'est urgent !

Je l'avais vu de mes yeux. Le Monde Terne nous menaçait. Il allait nous engloutir et nous dominer. Je l'avais vu, je devais prévenir le Gouvernement, mais j'avais souvent tendance à oublier que personne n'écouterait et ne laisserait sortir une personne qui avait perdu ses couleurs.

J'arrêtais mes coups et reculais. C'était peine perdu, je ne pourrais pas changer le cours des évènements.

_Voilà votre repas, fille sans couleurs.

_J'ai un nom ! Hurlais-je. J'ai un nom !

_Nous ne sommes pas autorisés à nommer des sans couleurs, encore moins s'ils étaient au départ des Ternes.

_Mais je suis comme vous ! Un être humain ! Pourquoi me catégoriser en couleurs, sans couleurs ou Terne ?

_C'est la règle et vous le savez. Mais j'ai beaucoup trop parlé. Je ne suis pas autorisé à parler avec les sans couleurs. Mais ne vous en faites pas, nous faisons notre possible pour que vous reveniez dans notre société avec de belles couleurs.

Et il s'en allait.

Des règles et encore des règles, voilà ce qui dirigeait notre monde. Nous étions catégorisés par nos couleurs. Et pour préserver la paix, les couleurs avaient été séparé des ternes afin que d'autres couleurs ne soient pas créées. Le Gouvernement avait peur que des êtres uniques soient mis au monde. Des êtres comme moi qui avais le pouvoir d'avoir des couleurs même si j'étais née Terne. Mais ces pouvoirs avaient des limites.

Je me tournais vers la fenêtre et apercevais le Monde Terne, ma planète d'origine. J'aimais beaucoup le Monde des Couleurs, mais son système de classement m'en avait dégoutée et j'allais le changer!

Même si pour cela il fallait que je prenne des vies.

Je détachais mes longs cheveux noirs.

_Au moins, murmurais-je, j'aurais essayé de les prévenir."

Mes corrections :

"d'où je ne pouvais voir, qu'une fumée noire'' ici on est tenté de mettre une virgule pour faire une pause mais ce n'est pas correct car ta phrase ne s'enchaîne pas naturellement. Tu peux donc supprimer cette virgule.

"ce qui se passait", tu utilises ''qui'' donc cela renvoie à une personne et non pas au message que tu veux faire passer. La tournure correcte est ; ''ce qu'il se passait''. De plus, le verbe est ''se passer'' donc c'est pourquoi il faut un ''s''.

''ses'' je vais prendre un temps pour t'expliquer la différence avec ''ces'' comme ça tu ne referas plus la faute ^^ Alors : -''ces'' s'utilise lorsque tu veux désigner quelques choses comme dans les prochaines phrases : ''La forêt s'étendait sur d'infinis reliefs que je pouvais voir du haut de ces falaises sur lesquelles mes pieds semblaient prendre racine. La végétation qui recouvrait ces terres était luxuriante et je prenais plaisir à l'admirer...''.

-''ses'' s'utilise lorsqu'il y a une appartenance et que quelqu'un possède l'objet. Par exemple : ''... : ses plantes, toutes aussi belles les unes que les autres, décrivaient une harmonie parfaite mariant les couleurs les plus subtiles aux sons les plus variés d'oiseaux et d'autres animaux exotiques." Ici, les plantes appartiennent à la végétation. Je te montre un autre exemple peut-être plus explicite : ''Marie, avec son sèche-cheveux, décrivait des ronds pour se défendre de l'agresseur qui l'attaquait'', -outre le côté ridicule de la phrase- c'est le sèche-cheveux de Marie donc le sien. Au pluriel : ''Marie, avec ses sèche-cheveux, décrivait des ronds pour se défendre de l'agresseur qui l'attaquait''.

''Je montais sur le tapis'' il y a répétition donc tu peux utiliser ''celui-ci".

''A moitié détruite où,'' la virgule est mal placée, il faut la mettre avant le ''où''.

''mais, j'avais'' pas besoin de virgule ici ^^

''si elle était au départ'' ici comme tu généralise avant il faut aussi généraliser le propos ici : ''s'ils étaient au départ''.

"Pour que revenez" il manque un mot et ici il faut employer du passé pour que ce soit plus joli ; "pour que vous reveniez".

''des êtres comme moi qui avait'' si tu parle de ton personnage c'est : ''avais''.

Ortho : tapis (invariable) / trouvait / courais / rongée / dites / catégorisés / créées / uniques / mis

Bilan : Je suis épatée ! Tu as fait tellement de progrès ; ton style est bien meilleur et quel talent pour passer l'émotion ! Bravo, tu mérites bien ta place dans ce concours et tu es bien partie pour gagner ! Tu fais moins de fautes d'orthographe et j'effectue des corrections mineures ce qui est très positif ! Je t'attends encore plus en forme pour la suite de ton bouquin ma belle ^^

Pour ce concours, le thème est respecté et j'ai beaucoup apprécié là où tu nous emmenais. Tes écrits donnent envie d'en savoir plus sur l'histoire et ta fin nous incite de continuer de lire ce qui veut dire que tu manies bien le suspense ! Un autre point positif ! L'originalité de ton texte est également très intéressante et démontre une grande imagination qu'il me tarde de voir sur d'autres thèmes.
Enfin, merci pour ta participation, ton texte est très réussi ! ^^

Alors ? Qui est-ce ? Personne ne trouve ? Il s'agit de la talentueuse misschugok ! Passez voir son livre : One Way, une œuvre formidable !

Sur ce, je vous attends nombreux pour la suite du concours,

Bisous mes saccharoses !

Shugar.

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