Les exercices psychologiques


Lors de mes séances avec ma psy, celle-ci utilise des méthodes bien précises. Elle me fait faire des exercices qui sont voués à me laisser aller, à lâcher prise, à faire place à mes émotions. 

Dans la vie quotidienne, mes émotions sont bien contenues et je les laisse rarement se montrer aux yeux de tous mais au psy, lors de mes séances, c'est un moment où je peux être entièrement moi-même. 

Lors des séances, le principal exercice que pratique ma psy est très simple. Elle met un matelas devant moi et reproduit une scène qui est voué à faire monter en moi, des émotions souvent de la peur, de la colère et de la tristesse. Je dois les faire sortir, pleurer si je veux pleureur, tousser si j'en ai besoin, crier, frapper. Je dois dire ce que je pense, ce que je veux. 

C'est un travail très dur, très difficilement applicable, fatiguant, douloureux. A la fin de l'exercice, je suis essoufflé, fatigué. J'ai mal partout car j'ai eu des épisodes de pétrification, d'autres où j'ai frapper, j'ai lutté contre ce matelas. 

Ce genre d'exercice a été depuis le début très compliqué à mettre en place avec moi car le laissé aller qu'il engendre me met mal à l'aise. De prime abord, il m'était et il m'est toujours d'ailleurs, difficile de frapper le matelas, difficile de crier, de pleurer, d'insulter, d'exprimer un sentiment quelconque. 

Lors de ma dernière séance, ma psy s'est lancé dans d'autres exercices que je n'avais jusqu'alors jamais expérimenté.  Tout d'abord, elle s'est allongé à coté de moi et s'est petit à petit rapproché de moi. Cette situation me met dans un sentiment d'insécurité. Je me pétrifie donc. 

Le second nouveau exercice mit en place consiste en le fait que ma psy pratique de très léger touché sur moi que ce soit avec ses mains ou avec un coussin. Ces touchés bien que léger ne me procurent aucune sensation agréable mais bien des douleurs plus ou moins fortes. Cela se traduit surtout par des picotements mais dés que ça touche au ventre, la douleur se fait plus forte. Si je devais faire une comparaison, je la comparerais avec la douleur du premier jour des règles car qu'importe où sur le ventre le touché se fait, la douleur se situe dans le bas ventre. 

Le dernier exercice effectué était voué à recréer une situation humiliante que j'avais vécu. Celle pendant laquelle lors de ma première année de lycée, un garçon plus vieux s'était assis sur moi. Ma psy met un matelas sur mes jambes et elle s'appuie très légèrement sur le matelas en question. Malgré toute cette légèreté que ce soit du matelas ou de l'appuie de ma psy, cela me fait mal et mes jambes s'endorment.  Je met bien longtemps avant d'être capable de tenter de me défendre, de me débattre de cette situation. 

Tout ces exercices ont mit en exergue mon sentiment quasi constant d'insécurité qui est apparu sans doute à cause d'un événement que j'ai connu et qui m'a bouleversé. Le soucis, c'est que je ne m'en souviens nullement. Il est probable que même les membres de ma famille proche l'ignorent car je ne leur aurait pas dit. Un jour, je m'en souviendrais sans doute et dés lors, ma vie deviendra bien plus facile, bien plus plaisante et enrichissante. 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top