Aujourd'hui, je vais vous raconter un moment de ma vie qui a été pour moi très difficile à vivre. 

A l'époque, j'avais et mes amis aussi d'ailleurs environ 20 ans. Pour certains, on se connaissait depuis 5/6 ans, d'autres amis s'étaient greffé au groupe ensuite et en fin le reste était des petit-amis de mes amies que je trouvaient sympathique. L'année d'avant, j'avais redoublé et cette année là faisait plus office d'année sabbatique qu'autre chose puisque je savais pas quoi faire. Pour résumé, j'étais en quelque sorte en dépression sans vraiment m'en rendre compte ou l'admettre et encore moins en le disant à mes amis.

Bon l'histoire est longue donc accroché vous. Cette année là une de mes plus anciennes amies (On va la nommé A)  a sorti une ou deux semaines avec l'ami (B) du petit ami (C) à une autre de mes plus anciennes amies (D). A m'avait confié qu'elle pensait quitter B car elle ne l'aimait pas. Moi et ça c'était une grave erreur, je me suis confié sur ce sujet à une amie que j'avais rencontré l'année d'avant (E). E en a parlé à C et tout deux ont en quelque sorte préparé le terrain avec B pour pas qu'il souffre trop. 

A a bien quitté B qui avait compris le projet bien entendu. B fut en colère contre moi et A et c'est compréhensible. A et C se sont parlé par msn et C m'a critiqué pendant la conversation disant un truc du genre "c'est encore elle, le problème?". Ça m'a profondément agacé et par un concours de circonstances, on s'est tous retrouvés à parlé sur une seule et unique conversation msn. D'autres événements avaient eu lieu. Des quiproquos, des mauvaises interprétations de ce que j'avais pu dire et faire dans les jours précédents. C'était causé par ma difficulté à m'exprimé et au fait que je deviens vite agressive mais bref revenons à la conversation msn qui était une très mauvaise idée. 

Pendant cette conversation, je me suis senti lynché psychologiquement du fait de ma dépression. On m'a un peu énuméré les reproches qu'ils pouvaient me faire. Je me plains tout le temps car je dis que je m'ennuie. En fait, je m'ennuyais car j'avais peu de cours, j'allais pas à tout les cours et que j'avais envie de rien faire en particulier. Et puis, sans doute étais-ce la seule chose dont je pouvais parler avec eux. 

Ils m'ont aussi dit que je ne me confiais pas assez à eux. Pour cela, ils avaient tout à fait raison. Je ne leur disait pas vraiment mes problèmes. J'en parlais à ma psy de l'époque mais ce n'était surement pas suffisant. Les amis sont là pour écouter tes problèmes et te conseiller mais je pensais juste que mes problèmes ne pouvaient soit pas se régler soit se régler que par moi. Je n'avais pas envie de les embêter avec mes soucis alors que chacun d'entre eux en avait. Selon eux, ma psy de l'époque ne me faisait aucun bien, c'était peut être même le contraire. Je pense surtout qu'elle était pas la bonne, qu'elle n'avait pas la bonne méthode. 

Ma manière agressive de parler parfois a été évoqué aussi et là, je veux bien les croire. Je savais tellement pas communiqué ou m'exprimé que j'étais agressive sans le vouloir. Je m'en rendait compte trop tard et je ne pouvais pas récupéré le coup. Ils ont sans doute été blessé par ce que j'ai pu leur dire ou faire sans m'en rendre compte. 

"tu te mêles trop de la vie privée des gens". Sur le coup, cette phrase m'avait mise en colère car c'était eux qui venaient me faire des confidences, me demander des conseils. Le truc, c'est que j'aurais très bien pu leur dire que je voulais pas les écouter, pas garder leurs secrets, etc mais j'en étais incapable. Je me sentais importante et utile à leurs yeux quand ils faisaient ça. Ça me faisait du bien, en tout cas sur le coup. 

Enfin, ils m'ont fait savoir que j'avais un comportement qui les agaçaient particulièrement à cette époque. Ils me proposaient des sorties et moi, je leur disait toujours que j'allais réfléchir mais je répondais toujours non. Je disais ça à priori car vu que je n'ai pas le permis, il fallait que quelqu'un me conduise et c'était pas chose facile à trouver. Plus tard, j'ai compris que je ne réfléchissait pas vraiment, je faisais pas vraiment l'effort de demander à mes parents ou ma grand-mère de me conduire par exemple, je dirais non quoi qu'il arrive. J'étais bien trop déprimé pour sortir, pour faire semblant que ça allait, de mettre mon masque plus longtemps qu'il était nécessaire. 

Par la suite, il s'est passé d'autres choses, d'autres événements douloureux. Des quiproquos, une mauvaise compréhension, des excuses qui n'en étaient pas vraiment, une mauvaise communication qui nous a tous fait souffrir à divers degré. Depuis, je ne parle à presque plus personne de cette bande d'amis. D'un coté, je leur en veux encore de la manière assez peu bonne en tout cas à l'époque de "me faire comprendre conscience de mon comportement". Ils s'y sont mal pris mais ils ignoraient beaucoup de choses et je conçois aujourd'hui que c'est de ma faute. A cette période les événements ont été très douloureux pour moi, ils m'ont profondément blessés mais j'ai pu les comprendre par la suite. 

J'espère que mes anciens amis sont heureux et que les blessures que j'ai pu leur infligés bien malgré moi sont guéries depuis longtemps. Pour ma part, je travaille à mes propres blessures intérieures. 

Je suis pas sure que cela soit compréhensible donc dites moi si vous ne comprenez pas.