Monde de Disney, 13 août

Bonjour, mes chers petits fans !

Moi c'est Cornélia ! Je suis la licorne la plus talentueuse du monde de Disney ! Je suis d'ailleurs la dernière, les autres ont disparu je-sais-pas-comment, et à vrai dire, je m'en fous. Le fait que je sois la dernière licorne ne fait qu'accentuer ma rareté.

Chez Disney, tout le monde voudrait être une licorne ! Et donc, évidemment, me ressembler.

Vous, mes chers petits fans humains, croyez vraiment qu'on nous dessine ?! Mais naaan ! Nous existons tous, autant que nous sommes. D'Ariel, ma meilleure amie, surnommée la collectionneuse de fourchettes à Aurore, dormeuse invétérée, les histoires dans les films Disney ne sont pas aussi inexistantes.

Alors, si les humains n'ont rien à voir, qui fait les films ? Eh bien, c'est malheureusement, toujours le même réalisateur, j'ai nommé le boss de Disney, vous devinez, c'est Mickey.

Mais c'est pas le gentil petit Mickey vu dans les films. Non, c'est le grand méchant Mickey. Il est sadique de chez sadique, il nous fait travailler 24h/24 et 7j/7. Bon, j'exagère un peu. Mais pas tant que ça ! Tout ça pour un prix de misère. Snirf (Non je pleure pas vraiment mais c'est pour ajouter de l'injustice).

Le fait est qu'il n'arrête pas de s'acharner en me répétant que je suis prétentieuse et superficielle. Moi ? Superficielle ? Mais je rêve ! Monsieur Je-roule-sur-l-or croit pouvoir me donner des conseils ? Mais la dernière licorne ne reçoit d'ordre de personne, pas même du patron.

Enfin bref. Je me disputais une énième fois avec Mickey pour des choses infantiles :

-Tu ne connais même pas tes répliques après trois semaines ?! S'écria-t-il, sur le point d'exploser.

-Oh, ça va. Ce n'est pas comme si c'était important. Ce truc-là, ça se joue à l'improvisation. Relativisais-je calmement

-En plus, tu te moques de moi !

Soudain, mon amie poisson entra dans la pièce en grognant.

-Oh, oh, qu'est-ce qu'il se passe ici ? Restons heureux...

Puis, ce fut au tour de Simplet de se ramener avec son bonnet de Schtroumpf.

-Oui, restons heureux !

-Le nain, on t'a pas sonné. Fis-je en maugréant.

-Oui, retournez travailler ! Ordonna notre patron.

MOI : Oui, comme si on travaillait déjà pas assez...

MICKEY : Pardon ?!

ARIEL : Au monde des humains, ils ne se disputent pas comme ça. Vous savez, ces inventeurs des pics à quatres branches, là...

MARÂTRE : Fourchettes, gourdasse.

MICKEY : Bon, ça suffit ! Le saumon ? Tu veux y aller dans ton "super" monde ?

C'est là qu'il sort une vieille baguette en acajou qu'il brandit vers le haut sous les yeux ébahis de tout le monde.
Ce sadique doit sûrement l'avoir gardée après le tournage de Fantasia Land.

CLOCHETTE : Mickey, ne fais pas ça ! Nous savons tous les deux quel pouvoir il renferme, ça pourrait tuer quelqu...

MICKEY : Hey, Cornélia ! Tu veux rejoindre ta chère amie ?

C'est alors que ma vue se floute, je peux à peine entendre les cris que les autres qui s'exclament de notre disparition. Puis ma vision devient noire.

Quelques temps plus tard, j'ouvre les yeux. Tiens, j'ai du mal à me lever sur mes sab.... Mais ! J'ai des pieds ! Moi, licorne, j'ai des PIEDS ! Et des mains ! Des doigts ! Et ma crinière ! Ils sont remplacés par des cheveux bruns et remplis de couleurs !

C'est clair, Ariel, qui est à côté de moi, me regarde éberluée.

Je ne l'ai jamais vue aussi abasourdie. Elle, n'a pas bien changé. Elle a toujours ses cheveux roux en cascade et ses yeux bleus azur. Seuls ses vêtements ont changé. Elle n'a plus sa robe bleue mais un t-shirt du même bleu que son ancienne robe. Et a une salopette courte qui lui va à merveille. Elle porte de drôles de chaussures avec un signe d'étoile et un mot bizarre. "Con...verse". Connais pas.

Moi, de mon côté, je porte un crop top avec une licorne dessus et une jupe en cuir noire. Je porte aussi des chaussures plates, mais pas de la même couleur. Elle sont roses comme mon top.

Avec ces vêtements, nous avons l'air d'adolescentes de 16 ans.
Nous regardions de tous les côtés. Ce n'est pas souvent qu'on peut voir le monde des humains ! Je vois des magasins défiler : Berka, Appule, Goutssi... Drôle de noms !

Je voyais pleins d'ados qui marchaient les yeux braqués sur une boite qui émet de la lumière. On entendait de temps en temps quelqu'un qui criait "Et hop, un dracofeu !" ou encore, un rapide "Oh non, satané Roucoul !"...
Bizarres ces humains !

Heureusement, je me suis vite rendue compte que la monnaie était la même à Disney qu'ici. Nous avons donc étés acheter cet instrument bizarre que tout le monde avait. Le téléphane je crois... Enfin, passons, nous nous sommes installé à un café et avons commencé à chipoter à ce drôle d'engin.

Une demie-heure plus tard, nous étions toujours au même point. Il était éteint. Nous avons été interrompues par le serveur qui nous apportait de cocktails que nous n'avions pas commandé. Je m'apprêtais à lui faire remarquer, mais il parla avant que je ne puisse plaçer un mot.

-De la part des jeunes gens là-bas.

Des garçons nous sourièrent et s'approchèrent de nous. Un grand bronzé et un plus petit aux yeux verts.
C'est peine perdue, mes cocos, mais je suis plus branchée licornes.
Pourtant je dois avouer que le grand brun me transperçe de ses yeux noirs.
Hum, pardon.

-Salut les filles ! Fit le brun.
-Salut, dis-je en souriant, sûre de moi.

Il me fixait en insistant de son regard charmeur. Ne joue pas à cela, chéri, je suis la meilleure pour ça. Je le fixait en insistant bien plus et en ressortant ma focette sur la joue. Et tant que j'y suis, je mets mes lèvres en avant, comme pour les souligner.

-On espèrait pouvoir mener la conversation. Avec d'aussi belles sirènes...

Ce mot fit rire Ariel. Et je n'avais pas besoin d'imaginer pourquoi. Ha. Ha. Sirène. Ha. Ha. Ariel. Ha. Ha. Disney.

-C'est quoi votre beau nom ? Reprit le garçon aux yeux verts.
Je tendis ma main vers le grand brun.
-Cornélia.
-Sebastien. Joli prénom Cornélia. Quel âge les filles ? Il me souria et et je découvris ses dents blanches. Mmmh... Là, je l'avoue, ça devient mon style.
-Moi, c'est Ariel. Fit mon amie en replaçant une mèche de ses cheveux. Vous, quel âge ? Je le voyait bien, elle était nerveuse. Aucun garçon ne l'avait abordée comme ça. Et je vous vois venir ! Non, elle n'est pas avec Eric. C'est du pipeau. C'était de la comédie.
-Je m'appelle Luc. Nous avons vingt et vingt-et-un ans. Je suis un peu le plus beau de nous deux, donc... Il se tourna vers moi. Toutes les demandes sont les bienvenues. Vous avez un numéro non ?
Ariel et moi nous regardions éberluées. C'est donc ça la suite de nombres que nous avait donné le vendeur...
-Eh bien en fait...
-Nous n'avons pas réussi à l'allumer. Dis-je franchement.
-Montrez voir. Je suis fort en techno. Fit Seb.
Je lui tends le téléphone.
Il arrive à l'allumer la seconde d'après. C'est dans ces moments-là que tu te sens un peu bête.
-Ah, euh merci...
Je ne fais rien.
-Et euh... Tu ne nous donnes pas votre numéro ?
-Comment on fait ?
-Vous arriver d'une autre planète vous ! Rigola Luc.
-C'est un peu ça, oui, Dit Ariel
-Vous venez d'où ? Demanda Seb.
Là, on est mal barre. Je regardais partout en cherchant un nom de pays en majuscule.
-De... De...
Silence. Je ne trouve rien !
Mes yeux dérivent vers des bouteilles.
-De... Vodka... Finis-je.
-De quoi ?
-....Vodka... Je dis d'une petite voix.
Luc et lui éclatent de rire. Son rire est franc. Ça me plait. Mais dans ce moment et ce contexte, je ne peux pas en profiter au maximum. Je me sens rougir si fort qu'on doit me voir de la rue.
-T'es une petite rigolote, toi ! Vous avez pas répondu. Vous avez quel âge ?
-Vint ans... Répond Ariel
-Si vous voulez nous avons un appart relativement grand avec Luc. Nous disposons de quatres chambres.
-Oui, depuis que nos soeurs sont parties, cet appart est vraissemblablement très vide.
Il me fait un clin d'oeil. Eh oh ! Les gars ! On est pas que des bouts de viande non plus !
-Euh... Hem... Oui, on va réfléchir hein Coco ? Dit Ariel qui visiblement avait déjà pris sa décision vu qu'elle souriait jusqu'aux oreilles.
-Oui, c'est ça oui. Je réponds
-Ok ! Bon en attendant on fait quoi ? Demande Luc
Et là, je ne sais pas pourquoi mais ça m'est sorti tout seul.
-Manger des cupcaaaaaaaaakes !
Luc et Seb se regardèrent en riant tandis qu'Ariel me suivit dans mes pulsions culinaires.
-Oui ! Je suis ravie de voir ce que les hum... Mais elle se reprit vite en voyant ma tête de la mort qui tue, les gens de cette ville font en matière de cupcakes !

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