Je vais tuer quelqu'un !
Satan, emportez-moi ou je vais commettre un meurtre !
S'il vous plaît, faites qu'elles se taisent mes oreilles saignent !
Ce n'est pas possible on dirait des truies en train de se faire égorger !
Ça y est, c'est décidé, je vais tuer quelqu'un !
Je ne supporte pas les gens, tout simplement. Ou disons peut-être que la vision que j'ai de l'humanité est limitée à des êtres qui ne méritent pas TOUS l'attention des autres. Je ne me place pas très haut en disant cela, j'en suis consciente. Après tout, qui suis-je pour juger les autres ? Mais c'est comme ça, je n'ai pas une haute opinion des autres, et à mon avis ce doit être parce que j'ai trop retenu les mauvaises actions de certains et pas assez les bonnes d'autres personnes. Je ne supporte pas, en tant que moi, asociale, les personnes qui font la fête à côté alors que j'essaie d'écrire tranquillement dans ma chambre, ou que j'essaie simplement de penser. Avoir la musique de discothèque tellement fort dans le salon qu'on ne s'entend plus penser, c'est insupportable. Alors oui, je pourrai être heureuse pour eux puisqu'ils font la fête, ils s'éclatent. Mais je ne peux pas, c'est plus fort que moi. Parce que moi, ils me gâchent ma soirée. Pourquoi devrais-je être heureuse d'avoir ma soirée de gâchée, ce serait bien trop gentil. Tellement gentil que ça en deviendrait candide. Je pourrais les rejoindre et faire la fête avec eux, mais rappelons-nous de la règle numéro 7. Et il est clair que je n'ai rien envie de faire en ce moment. La nuit est faite pour penser, nous avons toute la journée pour vivre. Donc nous revoilà à nos perruches qui piaillent dans le salon. Oui, des perruches, parce qu'elles n'arrêtent jamais leur concerto de cris et de fausses notes. Elles disent des paroles trop sincères pour venir de la bouche d'un sobre, et des " je t'aime, toi " à tout bout de champ. Répugnant ! Il y a surtout intérêt à ne pas franchir mon espace de vie, à savoir le seuil de ma porte, où il y aura de sévères conséquences, et des têtes qui tomberont. Et oui, au sens propre.
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