Ah l'amour ! #1

Aujourd'hui, j'ai envie d'écrire un peu sur l'amour. Ah, l'amour ! Ce beau sentiment, cette entité devrais-je même dire. Tout le monde l'a déjà vécu, ou au moins vu de ses yeux – on remarquera ici que, de toute manière, on ne peut pas voir avec un autre organe quel qu'il soit – et en a déjà entendu parler. Des centaines, ou plutôt des milliers d'écrivains ont écrit sur ce sujet, il y a des milliards de chansons, sans exagération, qui le mettent en avant, et c'est un sujet qui passionne absolument tout le monde, y compris ceux qui n'en ont jamais fait l'expérience et ceux qui n'ont aucune envie de la faire. Et autant mettre les choses au clair, je fais partie de cette dernière branche. Rien d'étonnant.

Mais alors, étant donné que le sujet a déjà été abordé des centaines de milliards de fois, qu'est-ce qu'il y a à dire de plus ? Eh bien, en fait, pas mal de choses. De mon point de vue du moins. Parce que les mêmes points de vue ont été abordés à plusieurs reprises sans rien ajouter à ce qui avait déjà été dit. Par conséquent, je vais donner, chose dangereuse, mon opinion sur cette substance qui rassemble autant de monde autour d'un bon verre de vin. Bon, premier point sur lequel je ne vais pas m'attarder, je vais laisser de côté pour ce sujet l'amour paternel ou maternel, et passer directement à l'amour avec un grand A.

Je commencerai par dire que l'amour n'est autre qu'une simple maladie, un virus qui vous détruit de l'intérieur. Je me base évidemment sur ce que j'en ai vu. Eh oui ! Michel Sardou avait raison avec sa maladie d'amour ! Du moins, sur le nom qu'on pourrait lui donner. 

Premièrement, c'est quoi cette histoire de papillons dans le ventre? Je veux éclairer ce point-là une bonne fois pour toutes. Des papillons n'ont rien à foutre dans votre estomac ! C'est physiquement impossible. Vous ne verrez jamais ça, à moins de regarder la série The Magicians, seule exception à la règle (si vous n'avez jamais regardé cette série, foncez, et si vous ne regardez jamais de série... eh bien... bienvenue dans le vingt-et-unième siècle, où les séries font parte intégrante de la vie quotidienne !). Mais ne nous éloignons pas du sujet. Si vous avez des gargouillis dans le ventre, c'est tout simplement que vous avez faim. Point. Il faut pas chercher plus loin. Et si ça dure depuis pas mal de temps, allez vite voir votre médecin parce que vous avez sûrement des problèmes gastriques. Et si, par hasard, vous les avez que depuis que vous êtes avec une certaine personne... alors posez-vous la question de savoir qui cuisine à la maison. Vous aurez très vite la solution à votre problème. 

Ceci était simplement le premier symptôme de cette maladie invisible. Le malade imaginaire. En voilà un beau nom pour appeler quelqu'un qui se dit amoureux ! Ce sera celui-ci que j'emploierai dorénavant. Donc, le malade imaginaire ne souffre pas que de ce seul symptôme. En deuxième point j'ai nommé : la dépendance, ou l'addiction, ou encore l'assujettissement... bon, je vais peut-être un peu loin, quoi que. Non mais franchement, faites-le moi savoir si vous n'avez jamais entendu personne dire : « Il me manque, j'ai besoin de lui. » Cette phrase révèle absolument tout ce qu'il faut savoir. L'amour est une drogue, il faut à tout prix l'exterminer. Et il existe des centres construits exprès pour les personnes accros. En fait, quand je disais que c'était une substance, ce n'était pas qu'une métaphore. C'est la drogue la plus connue, et la seule légalisée dans le monde entier, alors qu'elle fait le plus de dégâts ! Où est la logique ?

On peut voir par là que l'amour n'est pas vraiment simple, surtout qu'il est dur dans parler quand il est défendu par des millions d'avocats spécialisés dans le romantique ! Mais je n'en ai pas fini avec ce sujet. Je reviendrai sûrement dans un prochaine partie pour le détruire un peu plus encore jusqu'à ce qu'on en voit son vrai fond.

En attendant, mauvaise journée bande de naïfs !

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