Goyle me demanda si j'allais m'inscrire au tournoi, ma réponse fut sèche et froide. « Quelle question! Je viens d'une lignée de sang pur, mon père est un Malfoy, ma mère vient de la famille Black. Deux grandes familles dans l'histoire des sorciers. Il est évident que ce tournoi ne peux se faire sans moi ! Je l'attend depuis la première année à Ploudlard. Il fait aucun doute que ma ruse et la pureté de mon sang est le mélange idéal pour faire de moi le grand champion du tournoi ». J'arborai un air fier tout en bombant mon torse pour marquer ma prestance. Je pu lire de l'admiration sur le visage des personnes attablées autour de moi. Un tonnerre surgit au plafond effaçant directement leur l'admiration faisant place à la surprise. Une surprise qui fut plus grande quand Alastor Maugrey en personne vint arrêter le plafond capricieux.
« Qu'est-ce qu'un auror vient faire ici ? » était la question de Pansy. Elle n'avait pas la lumière à tout les étages mais cette remarque me traversa également l'esprit.
Je lui fis part de mon ignorance par une moue sans réponse.
Puis Barty Croupton se mit au milieu de l'estrade, racla sa gorge pour attirer l'attention de tous et commença son annonce. « Après mûre réflexion le ministère à décidé que pour leur propre sécurité, aucun élève de 17 ans ne sera autorisé à soumettre son nom pour le tournoi des trois sorciers ». À la fin de cette phrase un grondement se fit entendre. Le rugissement des élèves mécontents inonda la salle. C'est comme si le tonnerre qui s'était abattu sur le plafond, avait pris possession du corps de tout le monde.
Une seule phrase me revenait en boucle 'aucun élève de 17 ans ne sera autorisé à soumettre son nom'. Je voyais mon espoirs s'envoler comme un vif d'or mais sans que je puisse faire quoi que ce soit pour le rattraper. Une gloire éternelle qui devait être MA gloire, voilà ce que j'avais perdu. Une colère grandit en moi mais le « silence » assourdissant de Dumbledore me l'a fit estomper et par la même occasion ramena le silence qui s'était enfuit de la salle.

Chose promis, chose dû, voilà la deuxième partie.