Chapitre 20 : Aurore Boréale

ATTENTION : / Lemon \

Jour-j. 

Le bal tant attendu de l'année. Celui de Noël. On pouvait voir dans tout Poudlard l'excitation et la hâte de chacun. Surtout pour les quatrièmes années. Sauf pour moi. J'appréhendais cette soirée car je savais qu'elle n'allait pas être bonne pour moi. J'allais devoir me supporter Parkinson sans rien dire, regarder Potty faire le héros et voir Granger au bras de l'autre imbécile. J'en étais à me demander si c'était vraiment nécessaire de montrer ma présence dans ce bal ridicule. J'étais tiraillé entre : assister, impuissant, à l'officialisation du couple Granger-Krum ou rester dans ma chambre et imaginer leur union. Le résultat était le même : j'allais avoir mal. Je m'étais pris à mon propre piège avec l'histoire de se baiser.

Le reste de la journée fût décisif pour le choix de ce soir. J'avais décidé de m'isoler pour peser le pour et contre. A choisir entre les deux je préférai la voir que de me l'imaginer. Ma mère m'avait envoyé un smoking noir et une chemise blanche en cachemire, accompagné d'une carte :

« Porte ce présent avec fierté mon fils. L'on devient un homme lorsqu'on se présente convenablement en public. Tu seras te tenir tel un Malfoy. Soit bien accompagné mon chéri.
Affectueusement, Mère.»

Vu la qualité des vêtements je savais qu'ils étaient onéreux. « Soit bien accompagné » : ma mère ne manquait jamais de sous-entendu pour me rappeler que la pureté du sang était primordiale. Si ils savaient que toutes mes pensées étaient occupées par une sang-de-bourbes, ils feraient une attaque. Imaginer leur réaction me fit rire. Un rire sincère qui me rappelait celui que j'avais eu avec Granger.

20h.
Cela faisait une heure que j'étais au bal, la salle s'était rempli depuis mon arrivé. Cela m'oppressais, autant de monde et Pansy qui ne me lâchait pas n'arrangeait pas les choses. Je me mis à l'entrée de la salle pour prendre l'air un moment et aperçu les deux loosers près de l'escalier. Sans cavalières ! Je savais que personne avaient voulu d'eux. Mais ! Quelle était cette horreur que portait Weasmoche ? Comment pouvait-on oser sortir comme ça ? Décidément cette famille de pèquenaud relevait d'un mystère pour tout les sangs-pures. Puis deux filles s'avancèrent vers eux. Alors c'étaient elles ? Les deux jumelles hindous avaient acceptés de les accompagner ? Hm, vu leur accoutrements je ne savais plus qui je devais plaindre. Décidément les pauvres sont incompréhensibles.

Au bout de 5 minutes d'observation, je remarqua que les deux nuls fixaient un point en haut de l'escalier. Curieux, je posa mon regard à mon tour et resta bloqué. Elle était si belle, qu'elle en devenait méconnaissable. Ce pouvait-il qu'une sang-de-bourbes puisse avoir autant de beauté ? La pureté du sang pouvait-elle être mise de côté devant une telle créature ? Je ressenti la même sensation que lorsque je l'avais embrassé. Elle descendait les marchés avec grâce dans cette robe bleu. Sa beauté était-elle qu'elle avait réussi à arrêter le temps, du moins de mon point de vue. J'étais tellement en admiration devant tant de charme. Je ne me rendis même pas compte que ma bouche était restée ouverte tout le long où elle avait descendu les marches. Heureusement il n'y avait que moi qui l'avait remarqué. Apparement je ne fût pas le seul émerveillé puisque ces deux toutous restaient bloqués sur place. Et ce qui devait arrivé, arriva. Krum, monsieur le Barbeau vint chercher Granger pour l'ouverture du bal. J'avais oublié que ce lourdeau était un des « héros » de cette année. En plus de Potty, je devais le voir également.

« DRRRRRRAAAAAAAAAYYYYYYY »

Oh et elle je l'avais oublié aussi. Je commençais à regretter d'être venu.

« T'étais passé où ? Je t'ai cherché de partout mon Dray »

« Peu importe ! Allons-y ! »

Et comme prévu, tout ce que j'avais imaginé se déroula. Il dansait avec elle, la tenait par la taille, la faisait rire et j'étais là impuissant à observer la scène sans rien pouvoir faire. Qu'est-ce que j'aurais payé cher pour être à la place de Krum. J'en étais rendu à être au même niveau que weasmoche, car, lui aussi, était témoin de ce spectacle. Une fois la première danse terminé, tout le monde rejoins les quatre « couple ». Je m'étais mis à une distance suffisante pour avoir Granger dans mon champs de vision sans que personne ne le remarque. Je ne savais pas pourquoi je faisais cela mais j'en ressentais le besoin. Ce n'était pas explicable. Parkinson, elle, était la fille la plus heureuse du monde. Elle s'était collé le plus possible à moi et narguait toutes les filles qui nous observaient. Dans un sens je comprenais ce qu'elle pouvait ressentir. Elle aimait une personne qui ne l'aimait pas en retour. Venais-je de dire que j'aimais Granger ? A quoi bon le nier à moi-même. Même si je luttais de tout mon être pour ne pas l'être, j'en étais accros. Depuis le baiser, depuis que je l'ai vu dans cette robe ce soir. En faites je me rend compte que cela a commencé bien avant. Depuis que je l'ai vu se changer dans ma chambre, depuis que j'ai vu qu'elle était devenu une femme. Une attirance qui s'est changé en amour. Voilà ce que m'a appris cette soirée. Mais ma fierté m'empêchait d'aller avouer mes sentiments et de casser la figure de l'autre bulgare par la même occasion. Une chose était sûr, j'allais garder ce secret pour moi même.

Cette soirée me parut interminable, Pansy jacassait comme une dinde, Crabbe et Goyle s'empiffraient comme des porcs et Zabini et Nott se comportaient comme des canards. Génial ! Avec tous ces crétins, j'avais une basse-cour qui s'offrait à moi. Je ne pouvais pas rêver mieux. Avec ces futilités j'en avais perdu de vu Granger. Je remarqua qu'elle venait de s'embrouiller avec Poil de carotte. Elle parti en furie du bal comme un éclair de feu. Mais qu'est-ce que ce looser lui avait bien encore dit ? C'est avec exaspération, que je terminais mon assiette sans prêter intention à ce qui m'entourai.

Après une demi heure, LA question me titilla l'esprit. Devais-je aller la rejoindre ? Allait-elle me rejeter ? Ou allait-elle réagir comme la dernière ? Je posa le pour et le contre et ma curiosité se transforma en courage. Trop de questions en suspenses qui m'obligeaient à aller la retrouver. J'arpentais tout les couloirs de Poudlard sans résultats. Puis une idée me vint. Je me dirigea dans mon dortoir en courant. Je cherchai dans toute la pièce ce que j'étais venu chercher. Enfin je mis la main dessus. Une carte qui me permettait de savoir où se trouvait telle personne, tel passage secret. La carte du maraudeur ou quelque chose comme ça. J'avais, par je ne sais quel miracle réussi à la voler à Potty. Très utile. Merci le balafré.

Elle était dans les anciennes toilettes des filles. Pas une ni deux, je me précipita là bas pour aller la rejoindre. Sans oublier de cacher la carte avant, avec précautions. A l'approche des toilettes, je ralenti mon pas pour me faire plus discret. Des sanglots me confirmaient qu'elle se trouvait bien là. C'était étrange mais je pouvais la reconnaître parmi 1000, rien qu'en entendant le bruit de ses pleurs. Ce qui était étrange aussi, c'est qu'il n'y avait pas la présence de mimi geignarde. En temps normal elle ne quitterait jamais son « donjon ». Mais ce soir c'était différent, va savoir pourquoi.

Elle était dos à moi, donc par conséquence elle n'avait pas remarquer ma présence. Elle était assise sur un évier et avait la tête baisser. Après un petit temps, je lui signifia ma présence.

« Granger ? »

Elle sursauta et écarquilla ses yeux mouillés. Avec le temps, elle devrait s'habituer à ce que je fasse des apparitions surprises. Mais vu sa réaction ce n'était décidément pas le cas.

« Qu'est-ce que tu me veux sale fouine ? Ce n'est pas le moment de venir déverser ton venin.. »

Je ne répondis pas à ses attaques, en réalité je ne les écoutais même plus. J'avançais vers elle, sans dire un seul mot. La salle était obscure, seul, un rayon de lumière venant de la lune, venait éclairer son visage. Elle était vraiment belle. Encore plus ce soir. Des perles de larmes se nichaient dans le coin de ses yeux. Des perles qui brillaient comme du cristal. Elle continuait sa tirade mais j'étais beaucoup trop obnubiler par une telle beauté que plus aucun son faisait échos dans ma tête. J'étais plus qu'à quelques centimètres. Cette proximité m'arrachais les entrailles. Je voulais tellement regoûter à ses lèvres. Mais pour elle, c'était l'inverse. Elle me poussa pour m'éloigner et tout les bruits qui n'étaient jusqu'alors inexistants, refit surface.

« Dégage Malfoy, je ne veux plus que tu t'approche de moi, fou moi la paix. »

Et elle se rua vers la porte pour partir. Mais je ne voulais pas. Il fallait que je ressente cette sensation pour me sentir bien. C'était plus fort que moi, j'en étais accro. Je ne pouvais pas la laisser partir. Alors je couru après elle et la rattrapa par son poignet. Elle fût surprise par tant d'audace mais je ne la laissa pas répliquer. Je déposa mes lèvres timidement sur les siennes, comme si c'était la première fois. La première fois que je l'embrassais, la première fois que j'embrassais. Elle essaya tant bien que mal de s'échapper de mon étreinte, mais je la serra contre moi et intensifia mon baiser. Ce baiser qui était doux et chaste se transforma en un baiser fougueux et torride. Elle avait agrippé mon cou comme si elle ne voulait pas que ça s'arrête. Ce n'était vraiment pas mon intention. Elle se colla à moi dans le feu de l'action, ça me rendais vraiment fou. Si elle continuait, je n'allais plus tenir longtemps. Puis je l'entendis gémir entre nos lèvres et ce fut la goutte de trop. Je l'attira dans un des W.C, ferma la porte à double tour et la plaqua contre le mur. Elle arracha ma chemise et la jeta par terre. Elle déposa des milliers de baisers sur mon torse. Nos respirations devenaient de plus en plus saccadées, mon entre-jambe était tellement dure que cela en devenait presque douloureux. Elle le remarqua puisqu'elle ouvra mon pantalon pour libérer mon appareil masculin. Je n'avais plus de temps à perdre. Le faites de savoir qu'elle en avait aussi envie que moi, m'excita au maximum. Elle remonta sa robe et enleva sa culotte pour me faire empresser le pas. Je la leva et chercha l'entrée de son être. Elle gémissait d'impatience alors j'entra en elle d'un coup sec. On cria harmonieusement après cette première étape. Je laissa quelques instants qu'elle s'habitue à moi. Son intérieur était chaud et humide, c'était un endroit agréable et doux, similaire à ma salle émeraude. Je repris possession de sa bouche et j'entrepris des vas et viens lents pour faire monter le plaisir. Nos cœurs faisaient l'orchestre du moment, pour nous accompagner. Elle s'arracha de mes lèvres et m'agrippa les cheveux. Elle dansa avec son bassin pour m'inviter à accélérer le rythme. Sa respiration fût de plus forte et se transformant en de grands gémissements. Elle criait mon nom en même temps d'atteindre le 7e ciel. Son corps fit des spams pour avertir la fin de son orgasme. Je n'osai plus bouger, ne sachant pas si elle voulait arrêter ou continuer. Après avoir retrouvé ses esprits, elle m'embrassa langoureusement. Entre deux pauses, elle me souffla entre les lèvres :

« Continue Malfoy, j'en veux plus ! »

Une flamme grandit dans mes entrailles à l'entente de cette phrase et je ne pu dissimuler mon sourire en coin. Je l'agrippa avec force et entama des aller et retour encore plus sec et rapide. J'étais serré et à l'étroit en elle, ce qui me procurais encore plus de plaisir. On gémissaient tellement fort, mais dans le feu de l'action on ne se souciaient guère de se faire surprendre. Tout ce que je voulais c'était me déverser en elle. Ce n'était qu'une question de temps avant que ça n'arrive. Le plaisir commençait à augmenter de plus en plus en moi, ce qui me fit accélérer la cadence. Elle se remit à crier mon nom, pour m'avertir qu'elle n'allait par tarder elle aussi. Mon plaisir se transforma en un long râle rauque. Et le siens en spams. A peine eu le temps de reprendre un rythme cardiaque normal qu'une voix au loin fit écho.

« Mione ? Mioooone ? Où est-tu ? »

Prise de panique Granger se remit sur ses pieds, remît sa robe correctement et parti comme une flèche. A cause de Weaslette, elle m'avait laissé en plan. Sans un regard, sans un baiser, sans un sourire. Je m'assis sur le toilette essayant de réaliser ce qui c'était vraiment passé. Un détail noir attira mon regard. Mon sourire en coin réapparu immédiatement. Elle avait oublié sa culotte.

Chapitre un peu plus long, la suite arrive très prochainement. Délicieuse lecture !

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