Chapitre 19 : Espoir
Impensable. Cette scène qui s'était déroulée devant mes yeux me laissait encore sous le choque. Elle flirtait avec lui sans émettre la moindre opposition. Pire. Elle en était plutôt ravie, comme si sa seule présence lui suffisait. Mais je n'arrivais pas à comprendre pourquoi ? Je l'avais embrassé la veille. Elle n'aurait dû penser qu'à ça. Qu'à moi. Moi je pensais qu'à elle. Ça me détruisait de l'intérieur. Cette situation me rendait faible. Elle me rendait faible. Il ne fallait plus que ça dure ainsi. Pour ne plus qu'elle m'empêche de dormir il fallait que je la remplace. Occuper ma nuit par une autre fille et reprendre ce foutu concours de proie. J'en voulais une magnifique mais complètement stupide. Je ne voulais pas d'une fille intelligente qui me prenne la tête sur quelque chose qui ne m'intéressais pas. Non ! Moi je voulais me vider l'esprit et le corps par la même occasion.
En pleine réflexion, je croisa Blaise avec Greengrass. Il me fit un sourire qui voulait tout dire. Et un détail me revint. Greengrass ! Dans mes souvenirs elle avait une sœur ! Alice ou Astoria peu importe ! C'était une fille stupide mais belle pas autant que Granger mais elle était acceptable. Brune avec des yeux verts et petite de taille, tout le contraire de Granger. impeccable ! Elle ferait l'affaire !Me restais plus qu'à la trouver. Où est-ce qu'une deuxième année pouvait passer le plus part de son temps ?
Je m'installa sur un des canapés de la salle commune tout en continuant à me poser cette question. Mais je n'avais pas envie de courir dans tout Poudlard pour la retrouver. Elle n'en valait pas la peine. J'étais le prince des serpents, il était logique que ça soit elle qui se déplace jusqu'à moi. Pas l'inverse. Mon regard se posa sur une bande de groupie qui semblait avoir l'âge de Greengrass cadet. Elles feraient des magnifiques hiboux.
« He vous quatre ! »
Elles avaient l'air choquée que je daigne à leur adresser la parole, vu leurs yeux écarquillés.
« Vous savez où se trouve la jeune Greengrass ? »
« ASTORIIIIIAAA ??? »
« Ouais ! Elle ! Toi réponds moi !»
Une petite avec des lunettes prit la parole en essayant d'avoir le plus d'assurance possible face à moi. Un échec.
« El-elle se trouve dans l-la grande sa.. »
« Va me la chercher ! Dis-lui que Malfoy l'attend au 5e étage à 20h30 ! Qu'elle ne me fasse pas attendre ! »
Après cela je parti me reposer dans ma chambre.
19h. Mon ventre commençait à avoir faim, je décidai de descendre manger pour faire taire cet appétit. En chemin, j'aperçu Granger avec son Bulgare entrain de discuter. Je ne savais pas qu'il savait aligner plus de deux mots celui là. Qu'importe, ils avaient l'air proche et ça m'énervais tellement que je lui soit aussi indifférent. Cette rage se logea dans le creux de mon ventre. Une chose était sûr, j'allais dépenser toute mon énergie dans ce corps à corps avec cette Greengrass.
Arrivé à table, je remarqua que la cadet avait bien eu mon message vu tout les sourires coquins qu'elle me lançait. Être comme ça à son âge? Si elle savait ce qu'elle allait prendre ce soir. Je continuai mon repas dans le silence sans adresser un regard à personne et parti sans demander mon reste.
20h25. Elle était déjà là. Sourire au lèvre, cape de sorcier recouvrant tout son corps. Qu'est-ce qu'elle cachait en dessous ?
« En avance ! Bien ! »
« Pour le prince des serpents il le faut ! »
Elle avait sorti cette réplique avec toute la sensualité qu'elle pouvait avoir. Elle savait ce que je voulais d'elle et ça n'avait pas l'air de la déranger. Son assurance m'arracha un sourire en coin. Je marcha jusqu'à un mur vide. Puis, passa trois fois devant en passant à un lit baldaquin ainsi qu'à une pièce tamisée et une porte s'ouvrit devant moi. La salle sur demande était sûrement une des meilleures choses à Poudlard. Je fit rentrer Greengrass et la porte se referma derrière nous. Elle me prit le bras et me poussa sur le lit. Surpris par autant d'audace, je me mis sur mes coudes et me délecta du spectacle qu'elle me préparait. Elle enleva sa cape et à la place, des sous-vêtements en dentelles noires apparues. A cette vue ma virilité se montra, comment pouvait-elle être aussi bien formé à cet âge ? Elle sourit quand elle remarqua qu'elle me faisait de l'effet et s'approcha de moi comme si j'étais sa proie. Elle se mit à califourchon sur moi et enleva tous les vêtements qu'elle jugeait trop gênant. Le reste se passa encore mieux que se que j'avais imaginé. Elle était endurante, n'arrêtait pas d'en redemander et savait y faire pour combler mes plaisirs. J'oubliais toute une nuit l'existence de Granger. Au petit matin, astoria dormait comme une loutre. Tout son corps était sur moi ce qui me dérangeais particulièrement. Sans ménagements je la poussa de l'autre côté du lit et entama une recherche pour mes vêtements disparus. Je réussi à partir avant qu'elle puisse m'enlacer. Ça m'agaçais quand les filles se collaient à moi le lendemain. Je ne m'intéressais à elle juste pour une nuit pas plus et ça c'était difficile pour leur faire comprendre.
J'étais assis à ma table quand les deux nuls et Granger s'assirent pour déjeuner. A mon grand désespoir, la lionne s'assit en pleins dans mon champ de vision. Par Merlin comment pouvait-elle être si belle même au réveil ?
« DRRRRRAAAAAAYYYYY »
Je n'eu pas le temps de tourner ma tête que Parkinson s'était jetée sur moi. Je réussi bien tant que mal à la repousser mais encore une fois je n'eu pas le temps de riposter qu'une personne poussa Pansy par terre pour s'asseoir à côté de moi. Greengrass cadet. C'était la première fois que je voyais pansy devenir rouge pivoine.
« Mais tu te prends pour qui petit sotte à me pousser de la sorte ? Tu n'es qu'une gamine qui mérite.. »
« De te faire fermer ton clapet ? Parkinson c'est ça ? Soit gentille passe moi la confiture d'abricot en te relevant ! »
« Mais je vais te tuer avec petite ingrate ! »
Une deuxième année qui tenait tête à pansy sans avoir peur ? Elle était impressionnante cette Greengrass. Mais les disputes de bon matin m'irritait vraiment. Alors si je voulais que ça se cesse, il fallait que j'y mette un terme moi-même.
« Parkinson ? »
« Oui Dray ? »
« Dégage ! »
« Mais attend tu ne vas pas prendre sa dé.. »
« Dégage je t'ai dis ! »
Enfin. Elle était parti. Mais il me restait le deuxième pot de colle. J'allais la remballer à son tour quand je senti un regard insistant sur moi. Mes yeux se posa sur Granger. Elle me fixait, je compris qu'elle n'avait rien rater de la scène. Astoria posa sa main sur la mienne et approcha ses lèvres de ma joue pour y déposer un baiser. La lionne ne rata pas une miette du spectacle. Cette scène fût la goutte de trop pour elle puisque ses yeux commença à se remplir de larmes. Elle se leva directement et parti de la salle en courant, laissant les deux bouffons en plans.
Un sourire en coin apparus sur mes lèvres. Elle n'avait pas oublié mon baiser. Elle était jalouse.
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