Mon maître m'a emmené en Chine. J'ai visité énormément de choses : des temples, des musées, etc... Dans un des temples, un vieux chat moustachu apparut. Il m'expliqua qu'il me surveillait depuis quelques temps et qu'il me trouvait assez prometteur pour devenir son disciple. Si j'acceptais, il accepterait de réaliser un de mes voeux dans la limite du raisonnable. J'appris par la suite que son dojo tombait en ruine car tous les chats allaient désormais s'entraîner dans le nouveau dojo de maître Wang. Maître Zhen, car tel était son nom, se retrouvait en faillite et, par manque de disciples, allait devoir fermer boutique. Tout ce qu'il me demandait, c'était de me battre contre le meilleur disciple de chez Wang pour qu'il en récupère.

   Après maintes et maintes supplications, je fini par accepter, lui faisant promettre d'ouvrir une filière du CCUL en Chine - car mon seul et unique voeu à l'heure actuelle est de voir notre cause prospérer et garantir un réseau international pour chaque membres. Peut-être qu'un jour nous ferons des colloques et conférences mais là n'est pas le sujet de ma lettre.

   Je commençais donc mon entraînement avec maître Zhen qui ne dura que trois jours (quand il eu comprit que me faire monter et descendre des escaliers ne me ferait en aucun cas progresser). Il décida de m'emmener au dojo de maître Wang. Zu, une charmante demoiselle au pelage noisette et aux yeux verts que j'avais rencontré là bas, m'accompagna pour m'encourager.

   Je fis face au combattant adverse, le regardai droit dans les yeux puis feulai. Je voulais qu'il découvre la peur avant même qu'il ne commence à se battre contre moi (suis-je assez sur de moi, boub... Je veux dire agent Martini ?). Technique du clan Zhen numéro 1 : Le chat qui s'étire. Je me mis à lui donner une rafale de coup de poings dans le visage. Saut sur le côté, esquive, coup de pied circulaire dans les côtes. Ce n'était pas vraiment du kung-fu mais personne ne m'arrêta. Je continuai donc mon enchaînement, coup de pied au visage suivi d'un coup du tranchant de la patte dans la nuque. Ce dernier coup l'acheva et il finit au tapis. Ne vous inquiétez pas, il n'est pas mort.

   Zhen retrouva ses disciples et fonda la filiale du chinoise du CCUL. Zu en est devenue la seconde. Elle me manquera. Comme Reina en Égypte. Et Daisy en Afrique du Sud. Et Elena en Norvège (d'ailleurs il faudra un jour que je vous raconte mes autres voyages). Bon, je ne vais pas toutes vous les citer. Mais elles étaient super sympa et je n'osais pas leur dire non...

   J'espère que vous allez bien et que vous êtes toujours en vie. Moi je rentre très prochainement.

À bientôt,
Nelson Mandela Ve du nom dit Nelson l'ambassadeur.

P.S. : Ci-joint une photo de maître Zhen et sa moustache plus célèbre que son dojo.