Je relevais mon pinceau de la feuille, observant l'œuvre que je m'évertue de faire paraître avec minutie comme quand elle c'est imposé dans mon esprit.

Malheureusement ce paysage n'est aussi doux que je l'avais perçue, j'ai encore perdu le fil et laissé des sentiment s'imprégner sur le papier. La colère a effacé mes fleurs la tristesse empêcher de continuer mon arbre et le tourbillon qui s'est emparé de moi m'a soufflé de m'arrêter pour regarder le désastre.

Pourtant perfectionniste, j'aurais déjà dû déchirer ma feuille et l'abandonner pourtant, je la trouve pas raté. Juste inachevé pour le moment, alors je pose mon pinceau et attend que ce tourbillon se calme. Ce qui me paraît durer une éternité, j'ai trop d'émotions, trop et je retiens tout depuis si longtemps que je ne peut m'empêcher encore une fois de ne rien dire.

Alors j'attend le pinceau en main, j'attends qu'il passe et je me remet à peindre à nouveau, je veux ce petit endroit simple et calme sur la toile. Comme si il apparaîtrait réelle si je finissais de le représenter, comme si je pourrais m'y réfugier. Je le veux telle que mon esprit me la imaginé simple et calme protégé du monde il m'appartient.