Longue journée en perspective, je m'engage dans le mastodonte de fer, tandis que le froid hivernale me mordait les joues. Épuisé par ma courte nuit, je m'échouait sur le siège. Comme d'habitude je m'étais mise dans le dernier wagon, comme d'habitude je ne quittais mon casque; il pouvait semblé être fixé à mes oreilles. Comme d'habitude je me réglais sur la musique de mon humeur du moment. Et comme d'habitude je regardais un peu lasse mais toujours émerveillé de la nature, une force que je jugeais douce mais brute. C'est dingue comme je me sentais différente, une impression d'être une totale inconnue en comparaisons avec mes moi passés. Je pensais à un tas de choses pendant mon trajet, observant les différentes personnes montées et descendres. Je suis partagée entre ma solitude et mon plaisir d'être seule, je continuais de regardé le paysage coulée devant mes yeux changeant à chaque instant. La lumière du jour se levant de plus en plus nous baignant de nouvelles couleurs, tâchant le ciel, chassant la nuit. Je me leva doucement pour la seconde et dernière fois, je pris mon sac ajusta ma musique à une nouvelle playliste, et descendis. C'est dingue comme nous sommes nombreux marchant dans la même direction. Pourtant je nous voyais si éloignés, n'allant pas à la même vitesse, valise dans une main, téléphone pour certains. Nous étions plein.

mais je me savais seule, et pourtant paisible, j'ajusta ma lanière sur mon épaule et suivit la marche, ma musique me guidant.