Chapitre 7 : Premières énigmes
Point de vue de DAEL :
—"Alors ? Que veux-tu faire ?" Je lui demande.
—"Tu me laisses choisir pour nous deux ?" Me demande-t-il incrédule.
—"Exactement. Je te suis. Je ne veux que t'aider après tout."
—"Je n'ai absolument pas confiance en toi !" Il agite la petite branche qu'il a dans sa main vers moi en disant cela. C'est bien plus amusant qu'effrayant honnêtement. C'est même absolument pas effrayant...
—"Je sais, je sais." Je rigole légèrement. "Même si je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi..." Je rajoute dans un soupir.
Enfin, j'ai ma petite idée... ou plutôt j'ai plusieurs petites idées...
—"Si c'est vrai, tu le sais. Et si c'est faux, tu n'as pas besoin de le savoir." Crie-t-il de façon à peine compréhensible.
—"Euh... d'accord... Si je sais quoi ?" Je lui demande.
Puis, ses yeux se mettent à briller de peur, à nouveau. Il tourne sa tête vers la seule sortie, évitant mon regard. Il se lève tout en me disant d'une voix légèrement tremblotante :
—"On y va."
Puis il murmure quelque chose ressemblant à "Ne te fâche pas." ou quelque chose dans le genre. Enfin, c'est ce que j'ai cru entendre en tout cas...
Dès qu'on sort de la pièce, le téléphone de Frisk sonne.
Je n'entends pas la personne qui lui parle, mais je sais ce qu'il se passe...
Toriel l'appelle pour lui demander si on est bien resté dans la salle parce qu'il y a des énigmes "difficiles et dangereuses" plus loin et qu'on doit rester sages...
Bien évidemment, cela ne semble qu'exciter encore plus Frisk. Ça se voit facilement grâce à l'expression qu'il fait...
En face de nous, un tas de feuille totalement banal. Il s'arrête néanmoins dessus pendant un court instant. En effet, même si mes yeux, pourtant anormaux, ne peuvent le voir, il existe un point de sauvegarde à cet endroit précis.
Alors qu'il faisait ça, un Émoplasme se jette devant moi. Un combat commence aussitôt.
Par contre, je n'ai pas les boutons... Bon, c'est pas comme si j'en avais vraiment besoin, mais bon...
Évidemment, il vaut mieux que je l'épargne. C'est ce que je veux et ça ne bloquera pas l'avancée de Frisk quoi qu'il veuille faire. En effet, autant épargner n'empêche pas de faire une voie génocide, autant tuer empêche de faire une voie pacifiste. Enfin, ça dépend, mais épargner des monstres "basiques" ne changent rien en tout cas.
Alors que je réfléchissais, j'entends soudainement une voix :
—"Votre aura est trop effrayante pour Émoplasme. Émoplasme panique."
Quoi ? Quel aura ?
—"Victoire ! Vous obtenez 0 XP et 2 PO."
Euh... d'accord... Pourquoi ?
D'accord, les Émoplasmes sont très très émotifs au point où ils ont peur si on agite les bras. Mais, il a eu peur de quoi ? Je n'ai même pas bougé...
Est-ce qu'un LV élevé crée une espèce d'aura autour de nous ? C'est peut-être même ce qu'est capable de voir Sans, la fluctuation de notre aura et donc notre LOVE ?
C'est possible... faiblement probable, mais probable... Il faudrait que je demande à Sans, il le sait peut-être.
Sauf qu'il va très sûrement essayer de me tuer en voyant mon LV...
—"Donc tu peux vraiment te faire provoquer en combat par des monstres ? Je ne pensais pas ça possible..." Me dit Frisk très ironiquement.
—"Et pourtant... je suis dans le même cas que toi."
—"Sauf que toi, tu l'as fait fuir sans rien faire... Tu as des boutons que je ne vois pas ?"
—"Nop, je n'ai pas de boutons. Mais je sais comment combattre sans..."
—"Et comment tu l'as fait fuir ? Que je sache comment faire."
—"Tu peux l'épargner dès le début. Si tu lui fait peur ou que tu le console ça marche aussi."
Frisk semble m'écouter attentivement, toujours sans croiser mon regard.
—"Ce sont des mites un peu tristes et suicidaires... mais ils peuvent faire de vraiment bons guerriers s'ils arrivent à avoir un peu plus confiance en eux." Je finis.
—"Et toi ? Tu as fait quoi parmi ces trois choix-là ?"
—"Euh... je voulais juste l'épargner... mais..."
—"Mais ?"
—"Mais je lui ai fait peur... sans rien faire..." Je finis presque inaudiblement...
Il ne fait aucun commentaire. Mais son regard apeuré montre qu'il doit sûrement penser qu'il comprend totalement la réaction de l'Émoplasme... C'est sympa ça... Et dire que je fais ça en grande partie pour lui... enfin... ouais...
Frisk monte jusqu'à une petite porte un peu plus haut. À l'intérieur, se trouve une petite pièce avec un piédestal en pierre sur lequel est posé un bol contenant énormément de bonbons. Sur le piédestal, il y a spécifiquement écrit qu'on ne doit en prendre qu'un par personne. Même si rien ni personne ne semble pouvoir nous empêcher d'en prendre plus.
—"C'est un piège ? C'est ça ? Il y a un monstre qui va nous attaquer si on prend un bonbon, hein ?" Frisk demande dans le vide.
Il semble avoir demandé à personne et n'attendre aucune réponse puisqu'il prend presque aussitôt un bonbon...
J'en prends un moi aussi. Ça régénère 10 HP, ce qui ne me sert à rien, mais il a plutôt bon goût. En tout cas, j'aime bien. Bien sûr, j'en prends qu'un seul. Quel goût il a ? Il a un goût très prononcé d'absence de réglisse.
—"Ça régénère 10 HP ! C'est la moitié de ma vie actuelle..." S'exclame Frisk. Il a sûrement utilisé "examiner". On dirait qu'il peut utiliser toutes les informations du "jeu" comme s'il était lui-même le joueur...
—"Ouep, c'est vraiment un bon objet de soin pour toi. Il y en a aura des plus puissants, c'est certain, mais pour le début, c'est bien. Et ça a un bon goût aussi."
—"Je peux en prendre un autre ou pas ?" Me demande-t-il hésitant.
—"Rien ni personne ne t'en empêchera donc tu peux si tu veux. À toi de choisir d'écouter ou non cette demande..."
—"Tu vas en prendre un autre toi ?"
—"Absolument pas... un me suffit. Et toi ?"
C'est bizarre quand même, croiser mon regard le met dans un état de peur extrême. Et pourtant, dès qu'il ne me regarde pas dans les yeux, il semble devenir bien plus courageux, presque insolent... Donc, il n'aurait pas peur de moi, mais de mes yeux ? C'est stupide... Au moins, si c'est juste ça, je peux les changer...
Il s'arrête et semble peser le pour et le contre... ce sont juste des bonbons... enfin... mouais... on va dire ça...
Dans tous les cas, pas besoin de réfléchir autant pour si peu...
Plusieurs minutes plus tard, il s'éloigne du bol de bonbon et repart par l'entrée de la pièce sans rien dire. Je le suis, évidemment...
De nouveau, il s'arrête sur le point de sauvegarde invisible pendant un court instant. Puis, il continue à descendre.
Un Crôapaud saute sur Frisk, engageant le combat avec lui.
Il choisit rapidement "Épargner", ce qui est bien, mais ça ne fait rien...
—"On ne peut pas l'épargner ?" S'écrie-t-il.
—"Bien sûr que si tu peux... tout le monde peut être épargné, si tu le veux..." Je lui réponds. "et que tu sais comment faire." Je rajoute à voix basse...
Pendant plusieurs tours, il ne fait qu'essayer d'esquiver les attaques et appuyer sur "Épargner", pensant sûrement qu'il suffit de faire ça pour finir le combat... ce qui est totalement faux...
Il commence à s'énerver contre le pauvre Croâpaud, il faut que je le calme un peu ou le conseille...
—"Il faut que tu fasses une action spécifique jusqu'à ce que tu voies son nom en jaune. C'est le cas pour tous les monstres "normaux", Frisk..."
Il se retourne vers moi, vraiment étonné...
—"Ah... d'accord. Je dois faire quoi avec lui ?"
—"Tu veux vraiment que je te le dise ? Tu ne veux pas résoudre cette énigme toi-même ?" Je rigole doucement.
Il faut qu'il y arrive lui-même, sans mon aide si possible. Sinon, il s'en sortira pas plus tard... même si j'espère que je pourrais l'aider, je n'y crois pas... pas contre ça...
—"Tu as raison ! Je n'ai absolument pas besoin de ton aide ! Tu vas voir Croâpaud, je vais t'épargner !" Sa dernière phrase criée vers le Croâpaud.
Il regarde devant lui d'un air hébété.
—"Comment ça : Croâpaud n'a pas compris ce que vous avez dit, mais est quand même apeuré. Je n'ai pas agit et en plus, son nom est devenu jaune..."
—"Tu as agi sans agir, c'est très bien." Je rigole doucement. "Maintenant, tu peux l'épargner si tu veux."
—"C'est ce que je comptais faire. Tu n'as absolument pas besoin de me le rappeler !" Son ton est semblable à celui pris par un enfant qui suit les conseils de ses aînés tout en refusant leur autorité. C'est assez amusant à entendre.
Le Croâpaud fuit quasiment en même temps. Il a dû l'épargner en même temps qu'il a parlé.
—"Tu sais, que normalement, quand on parle à quelqu'un, on le regarde dans les yeux... ou au moins, on le regarde tout court... c'est la base de la politesse." Je souris en disant ça. Je sais qu'il ne le fera sûrement pas, mais je ne peux pas m'empêcher de le taquiner.
—"Je ne le ferai pas ! Tu ne le mérites pas !"
Et il se barre vers la droite de la salle, vers la suite des ruines.
Je ne peux pas m'empêcher de sourire face à cette action puérile avant de le suivre.
Au milieu du couloir juste après, un trou est déjà présent. Il est donc déjà en bas, je saute dedans sans inquiétude.
En bas, Frisk se bat contre un Émoplasme. Enfin, "se bat", on dirait plus qu'il s'entraîne à éviter les attaques plus qu'autre chose. Alors que chaque monstre a des attaques différentes et que l'Émoplasme peut être directement épargné...
—"Tu t'amuses à esquiver ces attaques Frisk, c'est ça ?"
—"Je ne m'amuse pas, je m'entraîne. Je dois pouvoir tout esquiver !"
Il a l'air vraiment très déterminé dans cette tâche...
—"Tu sais que chaque monstre a des attaques différentes ? Et comme les Émoplasmes peuvent être épargnés dès le début..."
—"Bien sûr que je le sais. Mais certains doivent avoir des attaques semblables, non ?"
—"Certes, mais bon, c'est plus une perte de temps qu'autre chose... mais fait ce que tu veux. Je ne t'empêcherai jamais de faire quoi que ce soit, si tu le veux vraiment bien sûr."
Le combat s'arrête. Il a choisi de l'épargner.
On remonte via l'escalier de droite puis on continue tranquillement le chemin. On voit tous les monstres "cachés" dans l'obscurité qui nous observent.
Le téléphone de Frisk sonne à nouveau. Toriel bien évidemment.
—"Hum... caramel, je dirais, mais les deux sont bons." Réponds Frisk au téléphone.
C'est la réponse à "Que préfères-tu entre le caramel et la cannelle ?"
—"Et toi Dael ?" Me demande-t-il sans me dire la question...
—"J'aime bien la cannelle, mais je préfère aussi le caramel." Je lui réponds en souriant.
Il semble à peine étonné que je sache la question... il va finir par croire que je vois l'avenir ou quelque chose dans le genre si ça continue. Il faudrait sûrement que je lui explique... ouais, je le ferai plus tard... un jour ou l'autre...
Devant nous, se trouve un petit rocher, une dalle en pierre et une barrière de pics. À notre gauche, une plaque accrochée au mur entouré de lierre grimpant jusqu'au plafond.
Frisk s'approche de la plaque et la lis à voix haute :
—"Trois rochers gris sur quatre vous recommande de les pousser. Il n'y a qu'un rocher dans la salle pourtant... C'est sûrement pour la prochaine salle."
Il pousse le rocher sur la plaque ce qui enlève les pics. On continue à avancer tranquillement, moi le suivant de près bien sûr.
Un Émoplasme arrive de derrière nous, il me voit, m'esquive et engage un combat contre Frisk.
—"Vraiment ? Il se fiche de moi, c'est ça ?" S'indigne Frisk.
La faible colère que semble contenir sa voix suffit à faire fuir l'Émoplasme...
—"Au moins, il ne te fuit pas directement. C'est déjà ça."
—"Ouais, super." Me répond-il ironiquement en roulant des yeux.
—"La prochaine salle devrait te remonter le moral par contre." Je lui souris en disant ça.
Il se dirige vers la suite sans rien dire, mais j'ai bien vu ses yeux briller à l'annonce d'une chose qu'il aimera. Même si leur éclat est légèrement terni par la peur et la méfiance que je provoque chez lui, sans le vouloir...
La salle suivante parait plutôt normale. Mais bien évidemment, ce n'est pas le cas... c'est une énigme. Le sol est en effet composé d'un grand nombre de dalles fissurées. La plupart ne supportant pas le poids d'un humain, ou de quasiment n'importe quoi d'autre en fait... Ce n'est évidemment pas un piège mortel. En même temps, c'est un piège fait par Toriel, il ne peut pas être mortel...
Frisk avance normalement jusqu'aux dalles, il semble ne pas les avoir remarquées. Bien sûr, je ne dis rien. Il m'en voudrait si je lui gâche la surprise...
Il tombe assez rapidement dans le trou... ce qui est assez normal, il ne connait pas le chemin qu'il faut prendre. Par contre, le fait qu'il essaye chaque dalle avec son bâton alors qu'il ne connaît pas le piège prouve qu'il a du bon sens... un minimum du moins.
Je saute dans le trou qu'il a fait dans le sol, après avoir vérifié qu'il n'est pas en dessous bien sûr.
Il est en train d'essayer d'apprendre le chemin inscrit sur le sol par les tas de feuille. En effet, c'est le chemin qu'il faut reproduire au-dessus pour ne pas tomber. Et le seul indice est un panneau avec écrit : " Ne marchez pas sur les feuilles SVP."
Bon, la réponse reste assez évidente, mais bon... Et surtout, il semble s'amuser. Je ne lui dirais donc pas que je connais le chemin par cœur...
—"Ça devrait être bon..." Murmure-t-il à voix basse.
Il se retourne, prêt à partir et me voit, derrière lui.
—"Tu m'as suivi..." dit-il, plus ennuyé que surpris.
—"Évidemment. Pourquoi je ne le ferai pas ?"
—"Pourquoi tu ne m'as pas attendu de l'autre côté ? J'aurais préféré que tu le fasses..."
—"J'aurais pu ruiner l'énigme. Ça ne t'aurait pas dérangé ? Et puis, je t'ai dit que je te les laissais..."
—"Tu connais la réponse à cette énigme. Ne me fais pas croire le contraire. Tu aurais pu le passer sans tomber une seule fois si tu l'avais voulu..."
—"C'est vrai. Mais je ne compte pas le faire."
Il soupire puis part vers les escaliers menant vers là d'où on vient de tomber. Un Jellynuscule nous tombe dessus à ce moment-là. Et quand je dis "tombe sur nous", je veux dire "attaque Frisk"... il semble vraiment les attirer... ou alors, ils ne veulent pas s'approcher de moi. Je pense que c'est les deux à la fois.
Le combat se finit très rapidement, Jellynuscule étant épargnable dès le début, tant que c'est bien un Jellynuscule évidemment...
On remonte rapidement. Il semble avoir une mémoire plutôt bonne, vu qu'il court presque sur les dalles sans s'arrêter une seule seconde.
Le fait que je fais la même chose ne change rien au fait que c'est assez incroyable. Surtout que moi, ce n'est pas la première fois que je fais ça...
La salle d'après possède trois dalles en pierres, trois rochers et des pics en fer qui bloquent le passage. C'est comme la salle un peu avant mais avec trois fois plus de rochers et de dalles... et un rocher un peu spécial aussi...
Les deux premiers sont déjà en place, mais il semble avoir du mal à pousser le troisième. Enfin, c'est plutôt le quatrième qu'on croise...
—"Tu en as mis du temps pour venir." Me lance-t-il, content que je sois à la traîne. Je ne vais pas lui dire que j'ai fait exprès de lui laisser de l'avance. Son sourire est vraiment contagieux, adorable...
—"Ouep. Tu as vraiment été rapide." Je lui réponds en souriant.
—"Ça a pas l'air de t'embêter..." Il semble déçu de ma réaction.
—"Pourquoi ça m'embêterait ? Tu sembles heureux, ça me va."
Il semble vraiment étonné de ma réponse. Je pensais que c'était évident pourtant...
—"Tu as l'air de galérer avec ce rocher Frisk. N'as-tu pas compris ce qu'il faut faire avec ce rocher ?" Je lance pour le reconcentrer sur l'énigme.
—"Je ne peux pas le pousser. Il est trop lourd pour ça..." Me dit-il légèrement en colère. "Alors qu'il est exactement comme les autres..." Rajoute-t-il doucement.
—"Pourtant, il y a bel et bien une différence. Une légère différence, mais une différence quand même..."
—"C'est le même que les autres, j'ai tout vérifié..."
Il semble désemparé, presque énervé.
—"Tu veux la réponse ?" Je lui demande un sourire aux lèvres.
—"Vas-y..." Soupire-t-il.
—"C'est le quatrième rocher. Il faut lui parler et pas le pousser."
Il soupire. Il ne me croit pas. Mais il s'approche quand même du rocher.
—"Est-ce que tu peux avancer s'il te plaît ?" Demande-t-il au rocher.
—"HMM ? Donc, tu m'demandes de bouger ?" Répond-il.
Le bond qu'a fait Frisk en entendant un rocher lui répondre est vraiment extraordinaire à voir.
—"Euh... oui. Est-ce que tu peux bouger s'il te plaît ?"
—"Okay, juste pour toi, mon lapin."
Le rocher se déplace de même pas deux centimètres.
—"Est-ce que tu peux avancer plus que ça ?"
—"HMM ? Tu veux que je bouge encore un peu ?"
—"Oui... c'est ce que je te demande en effet..."
—"Dacodac, ça va comme ça ?"
Il se décale légèrement vers le haut...
Ça semble taper de plus en plus sur les nerfs de Frisk...
—"Va sur cette punaise de dalle !" Crie-t-il sur le rocher.
—"HMM ? C'était la mauvaise direction ?"
—"Bien évidemment, la dalle est juste en face de toi ! Pas sur le côté..."
—"Okay, je crois que c'est bon."
Le rocher parlant se met enfin sur la dalle. Les pics de fer se baissent nous ouvrant le passage vers la suite des Ruines.
—"Enfin ! C'est pas trop tôt." S'exclame Frisk en voyant cela. "Allez, on y va !" Me dit-il en se retournant brièvement.
Alors qu'il se trouvait à seulement quelques centimètres des pics, le rocher parlant sort de la dalle, réactivant le piège. Les pics de fer jaillissent donc juste devant Frisk. Il bondit en arrière pour les esquiver. Alors qu'ils sont encore bien assez loin pour qu'il ne les touche pas.
—"Mais tu le fais exprès, ce n'est pas possible autrement ! Pourquoi es-tu sorti de la dalle ? Tu veux ma mort ou quoi ?"
—"HMM ? Tu veux que je reste dessus ?"
—"Oui !!! Je veux que tu restes sur cette punaise de dalle !!!"
—"Qu'est-ce que je ne ferais pas pour toi."
Ces mots dits, il se déplace une dernière fois sur la dalle. Cette fois, il va y rester...
Frisk se déplace vers les pics abaissés, prêt à sauter en arrière si le mécanisme de défense se lance, ce qui n'arrive pas.
Une fois qu'il est passé les pics, je le rejoins tranquillement, en marchant.
—"On devrait attendre un peu ici, le temps que tu te calmes un peu." Je lui suggère.
—"Tu as raison, j'ai bien besoin de me calmer..."
Il s'assoit par terre et je fais de même près de lui.
Il ferme les yeux et semble... méditer ? Ou quelque chose dans le genre.
Je devrais profiter qu'il ait les yeux fermés pour vérifier son statut. Il faut que je regarde s'il a tué ou non le Croâpaud et l'Émoplasme qui sont censés nous tomber dessus dans cette salle. Il a dû les trouver avant que j'arrive donc...
Mon œil droit brille d'une lueur jaune-verte.
"Statut, Frisk" je pense.
Une espèce de petit écran apparaît devant mes yeux.
Je ne dois vérifier que les parties "EXP" et "LV".
Ces deux statistiques sont toujours à, respectivement, 0 et 1. Donc, il ne les a pas tués, tout va bien. J'en profite pour jeter un œil à ses "HP", qui sont toujours à 20 sur 20. Il se débrouille vraiment bien. J'en suis heureux.
Fin du chapitre 7 :
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