Chapitre 9

« Sachez mademoiselle, que la bibliothèque n'est pas un lieu où vous devoir de préfète peut s'exercer. »

   Hermione tenta tant bien que mal de ne pas regarder trop durement son professeur, qu'elle avait encore du mal à considérer comme tel. Ombrage avait encore en travers de la gorge la victoire des Gryffondor, la maison qu'elle haïssait le plus, semblait-il, entre les quatre. Cela se comprenait, c'était cette dernière qui rendait sa vie à l'école si peu paisible.

« C'est la brigade inquisitoriale me permet de passer autant de temps à la bibliothèque. »

   La jeune femme était entrée dans son jeu, complimentant presque ainsi une des œuvres du bonbon rose. Ombrage ne répliqua rien, releva la tête et reprit sa route à travers le couloir. Un coup d'œil à sa montre lui apprit qu'elle était en retard. Hermione maudissait ce contre-temps et se mit à courir dans les couloirs en espérant rattraper le temps perdu. Malheureusement, après les allers et retours qui permettaient d'ouvrir la Salle sur Demande, de longues minutes avaient eu le temps de s'écouler depuis l'heure du rendez-vous.

   Fred se trouvait là, souriant, les dans mains les poches.

« On se permet d'être en retard, à ce que je vois. A moins que tu sois si sûre de toi que tu te permets de te faire désirer. »

   Hermione sourit à son tour, consciente d'être déjà détendue à la proximité du rouquin. Elle entra dans la salle et se permit de l'observer quand le mur réapparut derrière elle.

« Pour ma défense, Ombrage m'a retardé. Et pour ta gouverne, je sais très bien que je n'ai pas à me faire désirer. »

   Ils se trouvaient dans une petite pièce confortable, dont chaque détail révélait le confort. Les murs de pierre étaient recouverts d'épaisses tenture aux couleurs de leur maison, un grand lit à baldaquin se trouvait la tête contre le mur, dont les rideaux rouges en velours se trouvaient retenus par d'épaisses cordes, des tapis recouvraient la moindre parcelle du sol, des mêmes couleurs chaleureuses que le reste de la pièce. Il n'y avait pas de fenêtre, mais il n'y en avait aucunement besoin. Tout, absolument tout, avait était pensé pour qu'ils se sentent à l'aise, comme dans un cocon. Hermione se surprit à soupirer d'aise quand Fred passa ses bras sur ses épaules en se plaçant derrière elle. Tout en embrassant son crâne, ses mains sur son ventre, il lui demanda doucement :

« Elle ne t'a pas trop embêtée ?

-Non. C'est bien le seul professeur qui me reproche de passer du temps à la bibliothèque.

-Arrête, je vais finir par l'apprécier. »

   Hermione laissa échapper un rire, amusée par la remarque du rouquin qui n'avait pas relâché sa prise autour d'elle. Il embrassait sa chevelure en descendant doucement vers son oreille. Arrivée à celle-ci, Hermione souriait toujours, mais à présent des frissons d'excitations commençaient concrètement à parcourir son corps. Il y passa ses lèvres, y donna de légers coups de langues avant de lui murmurer :

« Je vois que tu es très détendu. »

   Elle se mit à sourire de plus belle et, s'en apercevant à peine, à mordre légèrement sa lèvre inférieure au son de la respiration de Fred. Elle se recula un peu plus contre lui tout en protestant :

« C'était à moi de m'occuper de toi. »

   Il émit une négation avant de glisser ses mains sous le pull de la jeune femme.

« Rappelle-toi, on ne s'était pas mis d'accord. »

   La jeune femme émit une plainte, à la fois pour exprimer son mécontentement de ne pas pouvoir faire ce qu'elle voulait lui faire, mais également parce qu'il avait de ses doigts frôlés sa poitrine.

« Et comme j'ai visiblement le dessus, je vais me faire un plaisir de continuer. »

   Afin qu'elle ne proteste pas, Fred l'avait tourné vers lui, délicatement mais suffisamment ferme pour qu'elle ne songe pas à se détourner. Il l'embrassa alors et, sans attendre, la sensation qui avait pris Hermione par surprise avant le match de la veille refit surface. Elle se sentit soudainement détendue, plus détendue que jamais, et laissa ses bras tomber le long de son corps. Ils restèrent ainsi quelques minutes, ne prenant qu'à peine conscience des légers bruits que faisaient leur bouche, avant que Fred ne passe de nouveau ses mains sous son pull.

   Hermione le laissa faire, elle n'avait aucune envie qu'il ne s'arrête et elle avait attendue cela suffisamment longtemps selon elle pour lui laisser le plaisir de continuer. La chaleur commença alors concrètement à naître dans le bas de son ventre et par toutes les parcelles de sa peau quand la main de Fred prit délicatement un de ses seins. Il le massa en gestes réguliers et passa de temps en temps ses doigts sur ton téton, de sorte à la faire languir encore un peu plus. Pour sa part, elle tenait sa taille et cherchait à le rapprocher d'elle, mais bien que collé l'un à l'autre, cela ne lui suffisait pas.

   L'odeur de Fred l'enivra et elle prit conscience qu'il l'avait porté seulement quand son corps rencontra le matelas. Elle était assise, il était sur elle, et dans des gestes lents, consentants et pleins de tendresse, ils retirèrent tour à tour leurs vêtements.

   Les lèvres de Fred vinrent se perdre sur sa mâchoire, dans son cou jusqu'à descendre sur sa poitrine. Quand il mit en bouche l'un de ses mamelons, elle ne put retenir un gémissement. Conscient de ce qu'il lui faisait endurer, Fred la poussa légèrement pour qu'elle s'allonge, sans arrêter ce qu'il était en train de faire, et maintenant complètement sur elle il passait sur son corps en de légers vas et vient. Avant qu'il ne se recule, Hermione le sentit contre elle, lui aussi visiblement excité par la situation. Il revient à sa hauteur et, une main dans ses cheveux et l'autre toujours sur poitrine, lui murmura au creux de l'oreille, la voix durcit par l'excitation :

« Tu es tellement belle. »

   La jeune femme entoura alors sa taille de ses jambes et le rouquin poussa un gémissement qu'il n'avait pas dû sentir arriver. Hermione passa ses mains sur le corps du jeune homme, savourant la douceur de sa peau et l'odeur si agréable qui s'en dégageait. Mais bientôt ses mains se retrouvèrent au-dessus de sa tête, Fred ayant arrêté de l'embrasser pour pouvoir la regarder.

« Je m'occupe de toi. »

   Elle voulait protester mais il l'embrassa alors et, de nouveau, elle se détendit. Il fit alors glisser sa main sur son ventre, passant le bout de ses doigts sur sa peau et s'amusant à y tracer des chemins complètement imprévisibles. Hermione aimait beaucoup ce qu'il faisait mais la tension était beaucoup trop grande, et beaucoup trop contenue depuis des semaines, elle voulait plus.

   Alors la main de Fred commença à descendre sérieusement et, une fois à son bas ventre, il glissa de nouveau contre son oreille pour lui demander l'autorisation d'aller plus loin. En guise de réponse, Hermione porta sa main sur la sienne pour la faire descendre vers son intimité. Le jeune homme n'attendit pas une seconde pour replacer la main d'Hermione au-dessus de sa tête pour qu'elle puisse le laisser faire, maintenant qu'il en avait l'autorisation, et alors il passa sa main sur son sexe entier, comme s'il voulait s'en emparer, mais avec la douceur dont il avait le secret.

   Un début de soulagement commença à inonder le corps d'Hermione même si cela ne lui était toujours pas suffisant. D'ailleurs, après quelques secondes de caresses de cette sorte, cela en devenait frustrant. Elle donna un coup de bassin en avant, ce qui fit rire Fred qui comprit qu'il l'avait suffisamment fait languir. Il l'embrassa à pleine bouche pendant que ses doigts cherchaient délicatement le petit bouton rose, source de plaisir.

   A son plus grand bonheur, il occupait son autre main à masser un de ses sein. Hermione se laissa aller et bien qu'agréable, elle sentait qu'un plaisir plus grand cherchait à rejoindre la surface. Fred savait y faire, ses mouvements demeuraient réguliers et il était à l'écoute de ses réactions. Bientôt, elle agrippa sa chevelure rousse et, malgré leurs baisers, sa voix se faisait doucement entendre. Il faisait passer ses lèvres sur sa peau sans arrêter ses mouvements, et ses bras, son cou, son ventre, se retrouvaient ainsi couverts de baisers alors qu'elle ne prenait plus conscience de l'endroit dans lequel ils se trouvaient. Elle lui réclama un long baiser alors que le plaisir explosait doucement en elle, comparable à une multitude de petits points et dont elle serait absolument incapable de décrire la sensation. Tout ce qu'elle savait en cet instant, c'était que Fred semblait prendre parfaitement conscience des sensations qui l'envahissait et cherchait à la combler. Son but n'avait pas été que de la faire jouir, il avait voulu prendre soin d'elle, il avait voulu lui procurer des sensations agréables. Sa main resta un moment pendant leur baiser, comme pour ne pas l'abandonner, avant de la prendre dans ses bras dans une étreinte bienvenue.

   Hermione se sentit détendue, et elle prit conscience que cette sensation lui avait manqué. Elle prit conscience que Fred s'était mieux occupé d'elle depuis qu'ils avaient commençait ce jeu, et par-là elle entendait aussi son soutien moral et ses mots gentils, qu'elle n'avait été capable de le faire pour elle-même en plusieurs mois. Elle soupira d'aise, nichant son visage dans le cou du garçon alors que celui-ci caressait ses cheveux. Il avait la respiration régulière et cela lui servit de mélodie pour s'endormir, sans même qu'elle ne s'en rende vraiment compte.

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