Âge : - Kakyoin : 24 ans

            - Jotaro : 25 ans

P.O.V. Kakyoin

Ça faisait des années que Jotaro et moi nous ne nous étions pas vus. Dans son esprit, j'étais mort il y a des années. Je devais être rayé de sa vie, il avait même dû la refaire. Il y a 2 ou 3 ans, j'avais eu un grave accident qui m'avait replongé entre la vie et la mort, parce qu'il faut croire que vivre ça une fois dans ma vie, ce n'était pas assez. Lorsque je m'étais réveillé, on avait prévenu ma famille mais personne d'autre. J'avais préféré le dire à personne d'autre car je risquais de mourir à tout moment. Alors j'ai attendu plusieurs mois que mon état se stabilise. Et aujourd'hui je me retrouve devant la maison de mon ex-copain. Qu'est-ce qu'il allait penser de moi ? Peut-être qu'il allait me haïr de pas l'avoir prévenu, et à vrai dire je le comprendrais. Je regardais la sonnette et levé un peu ma main, déterminé à l'utiliser, puis me figeai. Mes tourments revinrent à l'assaut. J'avais terriblement peur de sa réaction. Je finis par appuyer dessus et le bruit de la sonnerie retentit. J'attendis quelques instants et quelqu'un ouvrit la porte. Je n'osais pas relever la tête mais je devinais assez facilement que c'était Jotaro. Il ne dit rien, et on attendit pendant de longues secondes à ne rien dire.

"Noria... Ki ?

- Ou-"

Il me prit dans ses bras et me serra contre lui. Je passais, légèrement tremblant, les bras autour de lui et on resta comme ça, dans le silence le plus complet. Il fut brisé par de légers sanglots provenant de Jotaro et je le regardais.

"Eh pleure pas !

- Toi... Tu es là...

- Oui je suis là."

Il prit doucement ma main et de mon autre, je lui essayais ses larmes puis la posai sur sa joue. 

"Tu étais... Mort...

- Je suis là maintenant.

- Tu... Tu veux rentrer ?

- Bien sûr."

Je voulus rentrer et il m'arrêta.

"Attends un petit peu désolé.

- Non pas de problème ! J'imagine que tu as quelqu'un.

- Non. Pas du tout."

Je souris un peu et il rentra faire quelque chose. J'attendis une petite dizaine de minutes puis il revint. Il m'ouvrit et me fit signe de rentrer. J'obéis et allai dans son salon. J'enlevais mes chaussures puis il me retira ma veste et me laissa m'asseoir sur le canapé. 

"Tu veux... Du sirop de cerise ?

- Tu m'as attendu combien de temps ?

- Tous les jours."

Je ris un peu.

"J'en veux bien. Merci."

Il hocha la tête et alla en chercher. Il revint, me donna un verre et s'assit à côté de moi avec un verre d'un alcool quelconque. Il prit la parole.

"Alors... Tu peux m'expliquer ?"

Je commençai à tout lui expliquer. Il était très attentif et buvait parfois, mais de manière assez raisonnable. J'étais stressé à l'idée de sa réaction. Il ne parla pas tout de suite après que j'ai fini. Il semblait réfléchir. Puis il ouvrit la bouche pour parler.

"Je suis juste content que tu sois là Nori. La vie sans toi... Ce n'est pas pareil.

- C'est pareil pour moi."

Il se colla à moi et prit ma main. Je le regardais.

"Et toi Nori t'as quelqu'un dans ta vie ?

- Non pas du tout."

Je l'enlaçais et il m'embrassa tout de suite. Il posa ses mains sur mes hanches et je passais les miennes sur sa nuque pour le rapprocher encore plus de moi. Il me lâcha quelques secondes après et me fixa. Je pris la parole.

"Tu vas prendre un préservatif ?

- Tout de suite."

Il se leva et se dépêcha d'aller en chercher un. Je l'entendis marcher à l'étage. J'étais un peu sur le cul qu'il veuille tout de suite de moi et que moi aussi je veuille immédiatement de lui, mais mon cœur me disait que je faisais bien, alors je continuais à regarder dans le vide, un air un peu béat. Il revint et il eut l'air tout attendri de me voir comme ça. Il se réinstalla à côté de moi et commença à embrasser me cou et à le mordiller un peu partout. Il avait l'air plus qu'impatient et moi je l'étais tout autant. Je passais ma main sur son érection et la caressai doucement. De son côté, il enleva mon haut puis le sien et il se colla à moi. Nos bassins rentrèrent et il commença à lentement le faire bouger contre le mien. Je l'embrassai doucement et il y répondit avec autant de tendresse. Il passa une main sur mon téton qu'il caressa et pinça un peu avant de me faire basculer en arrière sur le canapé et se mettre au-dessus de moi. Il commença à défaire mon pantalon et moi je le regardais, ébahi. Cet homme qui m'avait tant manqué, était déjà avec moi, comme s'il m'avait toujours attendu, et je trouvais ça fantastique. J'avais plus qu'envie de lui et clairement pas envie de prendre mon temps tellement je voulais le retrouver. Lui et moi, ensemble rien et personne d'autre pour nous déranger. Je souris un peu et il me regarde d'un air amusé.

"Tu es toujours aussi adorable quand tu souris.

- Je n'ai quand même pas complètement changé Jotaro."

Il sourit à son tour et enleva son pantalon. Ses lèvres descendirent sur mes cuisses avec lesquelles il s'amusa. Mordre, sucer, lécher, embrasser. Je soufflais et soupirais d'aise à multiples reprises. Puis il prit la parole.

"Est-ce je peux... ?

- Bien sûr j'attends que ça."

Il se retint de sourire encore plus et baissa lentement mon boxer. Il était un peu tremblant, comme si tout cela lui avait manqué, et je pense que je l'étais tout autant que lui. Il prit le lubrifiant et en appliqua sur trois de ses doigts qu'il colla à mon entrée. Il en rentra doucement un premier et je pris mon sexe en main pour lentement le masturber. Il me regarda faire, semblant hypnotisé par la scène, et mit un second doigt puis il commença des mouvements. Il les enfonça en moi, pendant que je serrais un peu plus mon sexe. Il continua de bouger ses doigts pour enfin en rajouter un troisième. Jotaro avait toujours eu peur que quelque chose se passer mal lorsqu'il me pénétrait alors parfois, il pût bien prendre de très longues minutes pour me préparer, mais aujourd'hui, même s'il semblait toujours s'en préoccuper, il voulait y aller plus vite ce qui ne me déplaisait pas totalement, en tout cas pour aujourd'hui.

"Nori je suis désolé d'y aller vite. Si tu veux qu'on prenne un peu plus notre temps on peut mais...

- Mais non ne t'en fais pas. Ou alors je te demande qu'on y aille plus lentement pour te faire chier."

Il rit un peu.

"Non s'il te plaît ne fais pas ça.

- Non je ne ferais pas ça. Je pense que c'est bon sinon tu peux y aller."

Il retira doucement ses doigts puis, prit le préservatif et l'ouvrit. Il le mit sur son sexe et se colla à mon entrée. Il me pénétra et je l'enlaçais et le collais à moi. On se regarda et il avait l'air perdu dans mon regard. En tout cas moi je l'étais. Ces beaux yeux bleus que je pourrais regarder pendant des heures. Je voudrais les voir toute ma vie, s'il le faut, j'aimerais ne voir que ça. Il m'embrassa doucement et je le fis en retour.

"Nori je t'aime.

- Moi aussi je t'aime."

Il commença à bouger son bassin et je gémis doucement. Je plongeais ma tête dans son cou pour humer son odeur puis j'entendis un bruit dans la porte et une femme crier le nom de Jotaro. Il se releva d'un coup et celle-ci rentra dans le salon. Elle lâcha un cri de stupéfaction et je regardais Jotaro pour lui dire.

"C'est qui ?!

- C'est... Rien."

Je me rhabillais le plus rapidement possible et essayai de trouver une échappatoire. Il commença à se disputer avec ce que je présumais être sa copine et moi je m'éclipsais le plus rapidement possible dehors. Je les entendis se disputer et Jotaro me rejoignit dehors quelques instants après. 

"Je suis désolé. C'est... Ma femme.

- Ouais. J'imagine.

- J'ai une fille aussi.

- Ah ouais. À ce point.

- Tu... Tu n'aurais pas couché avec moi si... Si je te l'avais dit ?"

Je pris un instant de réflexion.

"Si je l'aurais fait. Je m'en fous.

- Je t'aime hein. Je vais essayer... De divorcer le plus vite possible.

- Vraiment ?

- Oui je te le jure.

- Je t'aime aussi."

Il sourit et on s'embrassa tendrement. J'entendis sa femme hurler de revenir et je m'en allai, satisfait d'avoir retrouvé l'homme que j'aimais.