Chapitre 7
P.O.V. Kakyoin
J'attrapais le coussin juste à côté de moi et le serrais contre moi. Je l'aggripais assez fort. Je pris quelques instants avant de comprendre où j'étais. J'étais chez Jotaro. Je soufflais et relevais mon torse. Il avait laissé la porte entrouverte comme je lui avais demandé. Je sortais du lit et réussi à trouver l'interrupteur. Mes yeux se fermèrent un peu pour s'habituer. J'allais dans le couloir et regardais tout autour de moi. La maison était très calme. Je l'appelais doucement.
"Jotaro ? T'es là ?"
Aucune réponse. Je cherchais dans quelques pièces avant de tomber sur son bureau. Je rentrais et vis qu'il y avait encore un aquarium. Je m'approchais et le regardais. Il était vraiment différent de l'autre dans son salon. J'avais toujours eu en tête des aquariums qui ressemblaient tous entre eux mais ici, ils avaient tous un environnement différent, des lumières différentes, des poissons, des décorations différentes. Chaque aquarium nous donnait un petit univers différent qui était fascinant. En bas c'était des poissons très clairs, mais peu coloré. C'était assez simple en fait. Ça ne transgressait pas avec sa pièce de vie où tout était bien rangé, assez blanc. Ici, ça paraissait beaucoup plus vivant. Les poissons étaient plus colorés et surtout les décorations étaient plus fantaisistes et les lumières aussi. Je quittais des yeux son aquarium et regardais autour. Il y avait quelques livres, encore sur les poissons, mais aussi sur des recettes de cuisine ce qui m'étonna. Et je remarquais qu'il y avait quelques photos. Une photo avec quelques personnes. Je remarquais Jotaro. Il était beaucoup plus jeune. Il avait sans doute 17 ou bien 18 ans. Il était habillé tout en noir avec une veste longue ce qui changeait avec ses habits d'aujourd'hui qui se composait juste d'une chemise blanche ou un sous pull noir. Je reposais la photo et en regardais une autre. Il était avec une petite fille. Je la regardais plus en détail. Jotaro avait l'air un peu plus heureux qu'aujourd'hui et surtout il enlaçait cette petite fille. Je soupirais. Je compris que c'était sans doute sa fille. Je reposais la photo. Il avait une vie assez compliquée. Il avait tout perdu en si peu de temps et maintenant, il faisait quelque chose qui ne lui plaisait vraiment pas. Je ravalais ma salive. J'avais quand même de la peine pour lui.
Je sortis de la pièce et allai essayer de trouver Jotaro. Je le trouvais, un peu ivre sur la table de la cuisine. Je récupérais son verre et sa bouteille pour les ranger tous les deux. Je m'assis à côté de lui et lui caressais les cheveux. Il grogna un peu et prit ma main. Il la colla contre lui. Il se sentait seul. Il avait voulu que ça soit moi pour l'accompagner, pour qu'il soit avec quelqu'un. Je ne comprenais pas trop. Je pouvais comprendre au début quand il venait de me rencontrer, mais il a dû finir par se rendre compte que je le prenais pour un pigeon. Pourtant il était toujours à mes côtés, il voulait toujours me voir. Je le sentis un peu bouger. Jotaro, Jotaro... Que penses-tu de moi et pourquoi tu continues à rester avec quelqu'un qui ne pense qu'à ton argent ? Il ouvrit un œil et me fixa. Je l'entendis râler et il me prit dans ses bras tout doucement. Je rougis un peu et posais ma main sur son torse avant de prendre la parole.
"Évite de boire, Jotaro.
- C'est bon, je suis adulte. Je sais ce que je fais."
Je soufflais un peu et je sentais mon cœur se serrait un peu.
"Nori...
- Nori ?
- Oui c'est mignon. Comme toi. Ça te va bien."
Je ris un peu.
"T'es bourré ?
- Non. Je dis juste ce que j'ai envie de dire.
- Donc t'es bourré."
Il grogna et me colla à lui avant d'enfouir sa tête dans mon cou. Je rougis un peu. Il murmura.
"Est ce que... Je peux... T'embrasser un peu ? Même... Juste un peu...
- Autant que tu veux en fait..."
Il embrassa doucement mon cou et remonta jusqu'à ma mâchoire avant de m'embrasser doucement. Je passais mes mains derrière sa nuque et caressais doucement ses cheveux avant de jouer avec. Il lâcha mes lèvres avant de me regarder dans les yeux. Je souris avant de prendre la parole.
"T'as chaud à la bite ?"
Il rit un peu.
"Quelle classe. Oui j'ai envie mais toi... C'est trop compliqué pour toi."
Je soupirais et chuchotai.
"Je suis désolé...
- Non le sois pas... C'est pas ta faute. Surtout ne t'excuse pas. Si on peut le faire un jour... C'est quand tu iras mieux."
Les larmes me montèrent aux yeux. Je reniflais.
"Les personnes... Sont pas aussi gentilles avec moi habituellement...
- Comment ça ?
- Les gens de base sont des forceurs et quand t'es une pute... Ils ont souvent pas vraiment de notion de consentement."
Il ne répondit et se mit juste à pleurer.
"Jotaro ? Ça va ?!
- C'est de ma faute tout ça... Je suis beaucoup trop laxiste au bordel. Je... Je vais changer je te le jure !
- Eh, eh ! J'ai pas dis que c'était de ta faute !"
Il renifla et essuya ses yeux.
"Si... Si c'est ma faute... Vraiment. C'est gentil d'essayer de me rassurer."
Je soupirais.
"C'est vrai que la sécurité laisse à désirer...
- Oui. T'as raison. Je vais changer ça.
- Au moins si... Si ça change, c'est déjà bien."
Il souffla.
"Allez Jotaro... Ça va aller vraiment."
Il renifla encore un peu et je me collais à lui. Quelque chose naissait dans mon ventre. Je me sentais tellement bien avec lui. J'étais tellement à l'aise. Son souffle chaud, ses mains rassurantes et ses beaux yeux. Je le regardais dans les yeux. Il me fixait aussi. Je posais ma main sur son torse et il passa ses mains sur mes hanches. Je murmurais.
"Si... Tu y vas... Doucement alors peut être..."
Il chuchotait aussi.
"Nori tu es sur... ?
- Et toi ? T'es bourré...
- Moi je veux le faire tous les jours avec toi."
Je rit un peu et me levais en prenant sa main.
"On y va ?"
Il sourit un peu et je l'entraînais jusqu'à sa chambre. Lorsqu'on y entre, Jotaro me prit par la taille et m'embrassa doucement. Je répondis à son baiser et il s'assit sur le lit. Je me mis sur lui et enlevais mon haut. Il rougit un peu et regarda de haut en bas. Je ris un peu.
TW Sexe
"Bah alors ? T'as jamais vu un homme torse nu ?
- Si mais toi... T'es splendide. Plus que n'importe qui."
Je souris et l'embrassai doucement. Il caressa doucement ma nuque et me demanda.
"Je peux caresse ton torse et... Embrasser ton cou ?
- Oui vas y..."
Il passa ses mains sur mon torse et commença à embrasser mon cou. Il mordit un peu et suçota. Il descendit pour me marquer sur ma clavicule et mon torse. Je soupirais d'aise et passais mes mains derrière son dos. Je caressais doucement ses omoplates et retirai à son tour son haut. Je passais mes mains sur ses muscles et embrassai son torse pendant que lui serra ma taille et commença à déboutonner mon pantalon. Il toucha du bout de ses doigts mon bas ventre et enfouit sa tête dans mon cou afin de le marquer. Je haletais doucement et gémis un peu. Il me souleva un peu pour m'allonger sur le lit et se mettre sur moi. Je le regardais dans les yeux et souris doucement. Il détourna le regard. Je ris un peu et pris la parole.
"Tu es gêné ?"
Il rala un peu.
"Non. C'est juste que t'es très beau.
- Toi aussi."
Il rougit un peu puis baissa sa tête pour déposer quelques baisers sur mon ventre avant de commencer à baisser mon pantalon. Il fixa pendant quelques instants mes jambes, tout en les caressant, puis il embrassa doucement mes cuisses. Il en marqua une un peu et serrait l'autre doucement. Je laissais un peu aller ma voix et soupirais d'aise. Il s'arrêta un peu et me regarda. Je lui dis un regard interrogateur mais lui semblais chercher ses mots. Il réussi à parler.
"Tu veux faire quoi ?
- C'était si compliqué de poser cette question ?
- Non mais... Tu comprends.
- Je t'embête. Prends moi non ? Ça nous fera plaisir à tous les deux.
- Tout ce que tu voudrais que je te fasse me ferait plaisir."
Je rougis un peu et il sourit légèrement.
"C'est à ton tour d'être gêné ?
- C'est juste... Que c'est rare qu'on me dise ça."
Il remonta pour m'embrassais doucement. Je sucotais doucement sa lèvre inférieure et il passa sa langue. Il joua un peu avec la mienne, puis lâcha ma bouche.
"Donc je te...
- Oui tu me prends le cul."
Il rit un peu et enleva mon sous vêtement. Il ouvrit le tiroir à côté de son lit pour sortir un tube de lubrifiant et des préservatifs. Il appliqua du lubrifiant et rentra doucement son doigt. Je gémis un peu et il en rajouta rapidement un deuxième. Il les bougea lentement et il caressa doucement mon sexe. Il avait quand même l'air d'être un peu hésitant dans ses gestes alors je l'enlacais pour le rapprocher de moi et lui murmurais à l'oreille.
"Tu t'en sors super bien."
Ça sembla le revigorer et il rajouta un troisième doigt. Il les écarta un peu et je gémis un peu plus fort. Il marqua une nouvelle fois mon cou et me demanda.
"Tu... Penses que c'est bon ?
- Ouais pas de soucis."
Il retira ses doigts et prit un préservatif. Il l'enfila et se colla à mon entrée. Je souris un peu et déposai un baiser sur ses lèvres. Il y répondit et se frotta un peu à mon entrée. Il murmura.
"Je peux entrer... ?
- Vas y."
Il me pénétra lentement et je gémis un peu. Il caressa doucement mes cuisses et se mit à bouger quelques instants plus tard. Je passais mes bras autour de lui pour le rapprocher de moi et il remonta ses mains pour me tenir par la taille. Il embrassa mon torse et se mit à donner des coups de reins plus fort. Je poussais quelques gémissements et passai mes mains derrière son dos. Il gémit très légèrement mais semblait se contenir.
"Jotaro tu sais, tes gémissements sont beaux, tu peux te lâcher."
Il hocha la tête et laissa un peu plus passer des sons. Il donna un coup de rein plus puissant que les autres et je gémis assez fort. Il continua sur ce rythme avant de caresser mon sexe et de me masturber. J'enfouis ma tête dans mon cou et le marquais tout en griffant un peu son dos. Quelques instants après, j'éjaculais et il finit quelques instants après moi.
FIN TW Sexe
Il releva sa tête et passa sa main dans ses cheveux. À cet instant je le trouvais vraiment beau, je le rapprochais de moi et l'embrassais. Il sourit un peu puis se retira de moi avant de s'asseoir à côté de moi. Je me collais à lui et il m'enlaça. Il commence à m'embrasser peu partout. Il avait l'air heureux.
"Je vais finir par croire que t'es amoureux.
- Mh... Peut être que je le suis."
Je ris un peu.
"Le yakuza et la pute. Ça serait drôle.
- Tu trouves ?
- Oui quand même. Vous êtes mon patron, et en plus je me faisais baiser par tous les mecs qui viennent dans le bordel.
- C'est vrai."
Il soupira un peu.
"Ça va pas ?"
Il ne répondit pas.
"Jotaro ?
- Je suis amoureux de toi."
Il prit ma main et la serra doucement. Je sentis mon cœur se serrait à ses mots. Je l'avais au départ utiliser pour de l'argent, on avait couché et maintenant je me rendais compte qu'on était tous les deux amoureux. Je me retournais pour le regarder. Il baissa la tête et râla.
"Oublie.
- Non je t'aime aussi."
Il releva la tête vers moi et prit la parole.
"Tu veux t'enfuir avec moi ?
- J'irais n'importe où avec toi."
Il caressa ma joue et m'embrassa. Je luis souris.
"Jotaro, tu voudrais partir quand ?
- Si c'était moi on partirait maintenant.
- Tu peux au moins ?
- Pas vraiment.
- C'est dangereux alors.
- Je m'en fiche.
- T'es sur ?
- Oui."
Je m'allongeais.
"Tu penses qu'on va vivre une longue vie heureuse ?
- Oui Nori. J'en suis sûr ?
- Ça semble bien comme plan.
- Tu veux dormir ?
- Ouais. Tu viens avec moi ?"
Il hocha la tête et se colla à moi. On s'endormir quelques instants après.
Je me réveillais assez tard le lendemain. J'avais loupé les cours de ma matinée mais je m'en fichais un peu. Je mis un sous vêtement et allai voir si Jotaro était là. Je le trouvais dans son bureau et il sourit un peu en me voyant. Je le pris dans mes bras et il embrasse mon visage. Il parla.
"Tu as bien dormi ?
- Super et toi ?
- Pareil. Je t'aime.
- Moi aussi.
- Vraiment ?
- Promis promis."
Il avait vraiment l'air content.
"Je vais chercher mes affaires chez moi ?
- T'as pas peur de voir tes parents ?
- Si je les vois je les emmerde et au pire tu viendras à ma rescousse non ?
- Bien sûr."
Je pris la direction pour aller à la salle de bain et pris une bonne douche pour me réveiller. Une fois fait, je sorti et fini de me préparer. Je retournais voir Jotaro et lui dis.
"J'y vais.
- Je t'amène ?
- Non pas la peine. Je vais juste chercher mes affaires."
Il vient m'embrasser.
"Si tu vois tes parents, tu m'appelles tout de suite, d'accord ?
- Promis."
Il m'embrassa.
"T'es sur que ça va aller ?
- Mais oui t'en fais pas."
Il sembla inquiet.
"Jotaro, je vais m'en sortir.
- On sait pas..."
Je l'embrassais.
"Promis ça va aller."
Il hocha la tête et me lâcha. Je lui souris et lui dis.
"À tout à l'heure !
- À toute."
Je sorti du bureau et alla mettre les chaussures. Je sorti de chez lui et me dirigeais pour prendre le métro. Ça allait me prendre un peu de temps car Jotaro habitait un peu loin de tout. Je me depechais. Je me sentais libéré d'avoir dit à Jotaro que je l'aimais. Je sentais mon cœur s'emballait en repensant à ses caresses, et à ses baisers, et à sa voix. Je souris tout seul dans la rue. Je me sentais vraiment bien. J'arrivais dans la station de métro et mis mon casque. Le métro n'était jamais un moment de plaisir, mais j'étais dans un tel état d'allégresse que je ne pensais pas à ces problèmes là. Je n'avais qu'une hâte, c'était de rentrer avec mes affaires aller voir Jotaro. J'allais pouvoir recommencer une nouvelle vie. Sans le bordel, sans la pression de mes parents, et avec quelqu'un que j'aime. Je me sentais léger. Cela devait faire depuis tellement longtemps que je n'avais pas oublié mes problèmes. Ca devait aussi faire très longtemps que je n'avais pas couché avec quelqu'un par amour. Je regardais mon téléphone quelques instants pour changer de musique et sorti du métro. Je me dépêchais d'arriver chez moi et me dépêchais tout de suite de faire mes affaires. Quelques instants après j'entendis quelqu'un sonnait chez moi. Je regardais mon téléphone et vérifiais que Jotaro ne m'ait pas envoyé de messages. Il n'y avait rien. Je haussais les épaules et allai ouvrir la porte. J'eus un recul quand je me rendais compte à qui je venais d'ouvrir. C'était mes parents. J'essayais de refermer immédiatement la porte mais mon père mit son pied pour m'en empêcher. Il prit la parole.
"Non mais on a élevé un fils qui fait le tapin ?! T'es vraiment la honte de la famille.
- Je t'en prie dégage ! On a rien à se dire rien à se raconter !"
Il choppa mes cheveux et j'entendis ma mère crier.
"Tu vas rapidement rentrer à la maison ! On va te remettre sur le droit chemin ! T'as rien pour toi Noriaki !"
Mon père passa sa main à travers la porte et j'ai réussi à la lui éclater dessus. Il poussa un cri de douleur et recula. Je partis me réfugier dans ma cuisine. Je ne savais pas du tout quoi faire.
P.O.V. Jotaro
Nori était parti il y a déjà un moment. Je préparais mon départ pour qu'il soit le plus rapide possible et que personne ne se rende compte de rien. Il fallait que ça se passe bien. Je ne voulais pas le mettre en danger et si ça devenait trop dangereux pour lui, je partirais. Je ne pouvais pas prendre le risque de le mettre en danger. J'avais déjà préparé mon passeport et envoyais un message à Noriaki pour dire de prendre le sien. Les billets d'avions étaient pris, on devrait déjà être parti ce soir. Si on ne faisait pas de bruit, tout devrait bien se passer. Je stressais un peu. Ca restait dangereux et je me demandais si ça n'était pas mieux que l'on reste au Japon. Je pourrais quand même le protéger. Je pris un verre de whisky. Je ne voulais pas le perdre. Je n'y survivrais pas. Je l'aimais trop. Et ici, au Japon, avec ses parents qui peuvent être partout, ça serait bien trop difficile pour lui. Je regardais mon téléphone. Il ne m'avait toujours pas répondu et je commençais un peu à m'inquiéter. Toujours peur qu'il ait croisé ses parents ou qu'il se soit fait du mal ou quoi que ce soit. Je tapais un nouveau message et posais mon téléphone. Je sorti de chez moi pour aller à la voiture et mis les affaires dans le coffre. Je devais aller chercher de l'essence et rester tout seul, j'étais persuadé que j'allais boire et c'était certainement pas le moment. Je roulais un bon petit quart d'heure et vérifiais souvent mon téléphone au cas où que Nori me répondait. Je commençais un peu à angoisser et sorti rapidement une fois arrivé. Je remplis ma voiture d'essence en essayant de me controler. Lorsque je rentris, je m'aperçus que j'avais plusieurs appels de Nori. Je pris immédiatement et rappelé. Il décrocha immédiatement. Je l'entendais haleter et pleurer. Il essaya de dire quelque chose entre ses sanglots.
"Nori, Nori qu'est ce qu'il y a ? Calme toi s'il te plait.
- Ils... Ils étaient là... Ils voulaient me tuer je suis désolé vraiment désolé !
- Calme toi, et explique moi s'il te plait.
- J'ai tué monh père !"
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