Chapitre 2


Réveil qui sonne. 8h du matin. Je tape mon tel une fois puis je me rappelle que bon, le casser me ferais bien chier. Je me blottis doucement dans mes draps me disant que j'ai encore le temps. 5mn après le téléphone re sonne.

"Ouai la j'ai compris c'est quoi encore ?"

Je regarde mon téléphone. Numéro inconnu. Je décroche un peu interloqué. Aucun son.

"Allô ?"

Seul le vide me répondit. Je raccrochais. J'allais me lever pour prendre ma douche mais le même numéro m'appelait. Je soupirais, exaspéré et décrochais encore une fois.

"Quoi encore ?

- Tu veux que je t'amène en cours ?"

C'était Jotaro. J'avais plusieurs questions en tête mais la principale était "Comment il a eu mon numéro de téléphone ?". C'était super creepy. Je ne répondit pas tout de suite, j'étais un peu trop sur le cul.

"Allo ?

- Ah oui ! Non merci je vais y aller tout seul !"

Et je raccrochais. Je préférais clairement ne pas réfléchir à comment il aurait eu mon numéro car ça rentrait déjà trop dans le domaine du creepy. En fait, ça me tournais quand même dans la tête. 

Je me leva de mon lit et commença à me préparer. Il était toujours trop tôt et en plus dans ces temps là de l'année il crevait de chaud. Je rêve d'une climatisation car vraiment ça me sauverais la vie. En plus à cause des cette chaleur j'avais du mal à manger. J'étais déjà assez maigre de base, car je mangeais assez peu. Pas assez faim, petit appétit, envie de vomir, tout m'empêchait de manger et pourtant j'avais déjà fais de multiple examens afin de savoir si rien de grave ne se produisait à l'intérieur de mon système digestif mais non il n'y avait rien. Alors je me forçais à manger la plupart du temps mais malheureusement 1 fois sur 5 je finissais par aller vomir. Et ce matin ça ne loupait pas. Je finis la tête dans la cuvette à régurgiter mon repas et avoir un sacré mal de tête. Je toussais une fois. Puis deux. Et re vomissais. Ma tête m'explosait et je m'adossais contre le mur espérant que la douleur, la brûlure dans mon estomac passe. Mais en vain, je re finis par vomir. 

Peu de temps après je me relevais avec difficulté. Je retourna dans ma cuisine, pris un grand verre d'eau et le bu lentement. La nausée partait tout doucement mais je sentais encore mon visage brulait. Je savais pertinemment qu'à ce moment là je devais ressembler à un cadavre. Enfin de compte, je commençais à réfléchir au fait que oui, ça me ferais du bien de me retrouver dans la bagnole de l'autre dépressif avec la climatisation. J'hésitais. C'était vraiment le prendre pour un con, même si c'est ce que je faisais déjà. 

Je pris mon téléphone et alla dans mes appels récents. J'étais torturé à l'idée de l'appeler mais bon, autant en profiter. L'appel sonna une fois, deux fois puis il décrocha.

"Tu veux bien que je t'amènes alors ?

- Aaaah... Oui je suis un peu malade. Je ris doucement

- Tu devrais pas aller en cours alors.

- J'ai pas le choix, ça va être trop dur de récupérer les cours. 

- Mh. J'arrive dans 10 minute.

- Ca marche, à toute."

Il raccrocha. Je souffla parce que l'appel fut un peu compliqué pour moi. Puis une nausée revint. Je couru aux toilettes et vomit l'eau que je venais d'avaler. Je toussa plusieurs fois. J'étais haletant et j'avais mal au coeur. Je ravala ma salive et me leva. Je me dirigeais vers la salle de bain où je pris un gant de toilettes que je m'humidifia et le colla à mon visage afin de baisser la température de ma tête que cognait de partout. Je me brossais les dents même si j'avais vraiment du mal à éviter de vomir. Après ça, je mis mes chaussures et sortis de chez moi. Je regardais mon téléphone en attendant qu'il arrive. Une voiture noire s'arrêta devant moi. Il sortit de la voiture, alla me voir et regarda ma tête. Il resta silencieux et moi je me demandais ce qu'il se passait. J'étais si laid que ça à cause de ce qu'il venait de se passer ? Il prit la parole en premier.

"T'as l'air mal. T'es maigre et blanc.

- Je le suis tous les jours maigre et blanc.

- Plus qu'hier."

Il s'approcha de mon visage et me fixa. J'eus un mouvement de recul mais il m'en empêcha alors je détournais la tête.

"Je regarde juste tes pupilles.

- Préviens alors s'il te plaît...

- Mh. Désolé. Elles ont l'air normal t'es pas défoncé.

- Mais je me drogue pas !!

- ... Ah bon ?"

Non mais sérieusement ? Sur qui je suis tombé ? Je sais que dans ce milieu beaucoup se drogue mais j'y ai touché quoi ? Une ou deux fois peut être. J'étais pas un toxico qui me plantait une seringue matin midi et soir.

"Eh non je ne me drogue pas.

- Tu bois ?

- Bah parfois comme n'importe quel étudiant !

- Mh. Tu devrais faire attention. Pourquoi t'es malade ?"

J'hésitais à lui répondre parce que ça le regardait pas du tout. Mais en même temps, ça reste un mafieux et j'ai pas envie de perdre un doigt où de me faire exploser la gueule.

"Ca te dérange si je t'explique en même temps que tu me conduis à l'université ?

- ...Non c'est bon. Viens."

Il rentra dan sa voiture et j'alla m'asseoir du côté passager. Il commença à conduire.

"En fait j'ai des problèmes de digestion qui s'empire avec la chaleur et..."

Il mit immédiatement la climatisation et je lui souris.

"Merci. Et donc je vomis beaucoup ce que je mange sauf que j'ai déjà fais des examens mais j'ai rien du tout. Donc je sais pas trop pourquoi.

- T'es angoissé ?

- Pourquoi ?

- Réponds."

Un frisson de peur me parcouru l'échine et je ris nerveusement.

"Je sais pas. Sûrement comme beaucoup de personnes.

- T'as peur de grossir ?"

J'avais peur de répondre. En fait je m'étais déjà fais la réflexion que prendre du poids m'horrifiait un peu mais que j'avais quand même des moments de lucidité qui me disait "Bon là faut prendre du poids tu va crever" et dans ces moments là, j'arrivais plutôt à bien manger. L'idée que ça soit lié à une maladie mentale me pesait beaucoup et surtout, j'avais pas envie de demander à mes parents de me payer un psychiatre.

"Un peu.

- Un peu ? C'est tout ?

- Un peu comme tout le monde.

- Mens pas. "

Je me tus. Il se gara à mi distance de mon université.

"Merci de pas te garer à côté.

- De rien. On se voit tout à l'heure donc ?

- Oui ce soir." 

Je lui souris et m'apprêtais à sortit.

"Tu veux un peu d'argent ?

- J'ai vomis y'a pas très longtemps Jotaro.

- Tu t'es brossé les dents ?

- Bah oui.

- Alors c'est bon."

Je souris et m'approcha de son visage avant de posais doucement mes lèvres contre les siennes. Il devait être en sacré manque d'affection pour me demander tout le temps que je l'embrasse. Il caressa ma nuque puis je le lâchais après. Il prit dans son portefeuille et me donna 30. 

"Merci beaucoup. J'ai du taf jusqu'à 21h je te rejoins où après ?

- A mon bureau.

- Ca marche. A ce soir."

Il hocha la tête et je sortis de la voiture. Il partit vite et moi je me dirigeais vers l'université. Je m'étais fais très peu d'amis depuis que j'y suis on peut même dire aucun. J'ai jamais aimé parlé aux gens de manière général mais les étudiants ou même n'importe quelle autre personne du quotidien devaient trouver ma tête forte sympathique pour me déranger toutes les 20 minutes. Entre les personnes qui me demandent mon numéro, les vieux qui me demandent de l'aide pour porter leurs sacs de courses ou bien les étudiants qui me demandent le cours d'hier, et bien je pense que si toutes ces personnes ne me parlaient pas je gagnerais bien une heure dans ma journée ce qui m'arrangerait pas mal. Mais en vérité, j'essaie de paraître de bonne humeur et de faire bonne figure, si on commence à me trouver bizarre et qu'on fouille dans ma vie, pas envie qu'on apprenne que je taille des pipes au bordel à 10 quartiers d'ici. Ca serait gênant et contraignant pour ma vie que ça soit le travail, les études ou juste avec mes parents. Une boule au ventre s'installa doucement dans mon ventre à l'arrivée de cette pensée infecte que fut celle des parents. 

Je rentrais dans mon université et une fois dedans je sentais que la journée allez déjà être ennuyante. Les personnes qui venaient te saluer pour un rien alors que toi tu n'avais qu'une envie, et encore est ce que j'en avais vraiment envie ou bien c'était juste ma seule option pour fuir et avoir un avenir, c'était de t'assoir dans ton amphithéâtre et écouter le prof dégueuler son cours comme si t'étais en capacité de noter une phrase par seconde et surtout de comprendre l'entièreté des paroles de ce qu'ils disaient parce que oui Madame, j'en ai absolument rien à foutre de faire une quelconque sculpture censé représenter fidèlement Kobô Daishi car j'en ai absolument rien à foutre du bouddhisme ou encore même de faire de la sculpture. La sensation de terre froide mélangé à de l'eau sur les mains, donnant une espèce de pâte gluante me dégoutait au plus au point. Donnez moi mes crayons et me faites pas chier. Après quelle idée d'avoir pris option sculpture alors qu'il y avait option calligraphie. 

Cours d'apprentissage à la photographie. Ennuyant au possible. Vraiment me parler de comment il faut disposer son appareil photo en fonction de la lumière et pour avoir le meilleur angle de vue ne m'intéressait point. J'admets que si l'on se met à fond dedans ça doit être très intéressant et surtout on peut avoir de très beaux résultats mais au final, j'étais juste pas vraiment intéressé. Pendant que mes pensées divaguaient je repenser à cet homme qui m'avait conduit ce matin et qui semblait avoir un certain intérêt à parler avec moi et à dire vrai ça ne devait sans doute pas être pour ma compagnie. A 21h on avait un rendez vous dans son bureau. Il m'avait demandé très soudainement de l'accompagner à une sortie puis encore plus rapidement de m'embrasser. Et puis je repenser à comment il embrassait. En fait, il embrassait pas forcément très bien. C'était assez timide, même beaucoup hésitant. Sa main tremblait un peu quand il me caressait la nuque. Mais ses lèvres avaient quelque chose de rafraichissant et je me sentais plutôt bien à ses côtés. Ca se voyait qu'il essayait de toute son âme pour que je sois à l'aise à ses côtés, même si c'était souvent maladroit, mais cela était très attendrissant. Le fait de voir un homme se démenait pour faire de son mieux, alors que celui n'a clairement pas l'habitude des relations sociales, c'était vraiment charmant. J'irais pas jusqu'à dire que je traîne avec lui pour sa compagnie, pour ses baisers ou quoi, ce qui m'intéressait principalement était de très loin son argent, et il en a beaucoup, mais tout cela rajoutait un petit plus et me donne des instants plus sympathique et qui me relaxait. Malheureusement, même si j'aurais aimé passer peut être plus de temps avec lui en extérieur, si on me voit avec lui, ça risquait de mal se passer pour moi. 

Les cours se terminent à 17h30. Je passais chez moi afin de me changer et pris mes affaires pour aller à mon bordel. J'avais un peu de route avant d'y aller mais c'était des moments que j'appréciais même si je devais souvent changer de chemin tous les deux mètres afin de ne croiser personne. J'arrivais 30 minutes plus tard et rentrais par la porte arrière afin de me préparer. Juste un peu de maquillage et puis basta on va pas non plus s'apprêter de la plus jolie manière possible pour des personnes comme ça hein.


21h. Je m'étais fais frappé. J'avais le nez cassé. En pleurs dans la salle arrière devant le miroir. J'avais pratiquement tué ma cliente et je savais pas trop quoi faire maintenant. J'allais prendre cher c'est sur et certain. J'essuyais mon nez mais peu importe ça continuait de saigner. Je me rapprochais du miroir pour regarder un peu plus mon visage et toucha mon nez. La douleur que ça me lança était atroce. Je me mordis la lèvres et retins un bruit de douleur. Je mis ma tête en arrière pour arrêter le saignement. Je failli m'étouffer avec mon propre sang et replaça ma tête. Ma tête me tournait légèrement et je m'appuyais sur la coiffeuse. La douleur me lançait petit à petit et appuyait sur mes cernes, mes tempes et mon front tout entier. J'allais peut être me faire tuer ou couper un doigt. En plus par un mec que j'avais commencé à fréquenter. Je ris nerveusement. Il fallait bien que ça finisse par tomber. Ma mâchoire se crispa et un lot de larmes s'échappa encore de mes yeux. J'entendis quelqu'un arriver derrière qui me choppa sans faire attention. Je mordis ma joue pour éviter encore de faire un bruit de douleur et le suivais jusqu'au bureau de Jotaro. Il ouvrit la porte et me poussa à l'intérieur. Il claqua la porte une fois que j'étais rentré. Jotaro était occupé de regarder un aquarium avec plusieurs poissons différents. Il se retourna vers moi. Il semblait assez triste et un peu désemparé. Je regardais ailleurs. J'avais pas envie de le regarder dans les yeux car à cet instant on pouvait sûrement lire ma peur, qui me prenait au ventre et ma tristesse parce qu'au final, tout est retombé encore une fois sur moi. Il se rapprocha de moi et regarda ailleurs. Il prit une de mes mains et la caressa. Il mit un petit blanc et prit la parole.

"Ca va ?

- On fait avec."

Il semblait un peu gêné.

"Je peux voir ton visage ?

- Mh."

Je relevais ma tête vers lui et le fixait dans les yeux.

"Ca fais fort mal ?

- Oui."

Il s'éloigna, ouvrit une petite boite pour prendre quelque chose. Mon cœur commença à battre à toute allure et m'imaginait les pires scénarios qu'il fut : Un objet pour me couper le doigt, m'arracher un dent ou un ongle. Une boule au ventre naissait et le temps me sembla durer une éternité. Au final il vint me voir juste avec une boite de paracétamol. Il me la donna mais je n'avais aucun confiance en ce que c'était. Il soupira, ouvrit la boîte et coupa le cachet en deux.

"Tu peux pas prendre des 1000 grammes vu ton poids de toute façon ?

- Nan je peux pas.

Il avala la moitié sans verre d'eau. J'essayais de faire de même mais j'avais failli vomir.

"Si je te donne de mon eau tu va pas non plus y croire ?"

Je secoua la tête. Il se servit un verre d'eau, avala la moitié de celui ci et puis il me le donna. J'avais rapidement le verre et le lui repassait. Il prit un mouchoir et se rapprocha de mon nez. J'eus un mouvement de recul et il soupira. 

"Non c'est pas chloroformé."

Il prit une inspiration dans celui, puis il me le donna. J'essuyais encore le sang qui avait coulé un peu partout et le fixa.

"Tu va devoir faire quoi ?"

Il ne répondit et regarda le sol. Il s'éloigna et commença à nourrir ses poissons.

"Jotaro ?

- Je devrais te renvoyer, te tabasser, peut être même te couper un doigt. Mais j'ai rien envie de faire tout ça. Est ce que j'ai le choix ? Pas vraiment. Est ce que tu va m'en vouloir ? Sûrement. Alors sois je désobéis et je perdrais surement toute ma vie pour toi, soit je dois te faire du mal. Tu préfères quelle solution ?

- Tu m'écouterais vraiment si je te disais de partir ? 

- Je pense pas.

- C'est bien ce que je me disais. Je peux m'assoir ?

- Vas y."

Je m'installa sur un fauteuil.

"On peut au moins décider ensemble de où tu me tabasseras ? Si on pouvait éviter de me casser quelque chose, de me crever un œil ou quoi."

Il se retourna vers moi et il avait vraiment triste. Je lui souris gentiment mais ça ne lui remonta pas le moral. Il s'approcha de moi.

"Si... Si je te fais un câlin... Ca passera un peu mieux ?

- Tu me payes pour celui ci ?"

Il se renferma un peu sur lui même et grogna.

"T'es en manque d'affection ?"

Il tiqua sur ça et soupira. Il me fixa.

"Non mais parce que moi aussi, donc ça me va un câlin."

Il paraissait moins en colère et m'enlaça doucement. Je posais ma tête contre son torse et ferma les yeux. Il prit la parole en murmurant.

"On fait que retarder l'inévitable...

- Je t'en voudrais pas t'en fais pas.

- Je te frappe où ?

- Où tu dois mais comme je t'ai dis j'aimerais ne pas perdre un œil. "

Il s'éloigna et semblait vraiment réticent. 

TW violence

Je regardais vers le haut et soudain il m'éclata le crâne contre le genou. A cause du coup je tombais au sol et crachais du sang. Ma mâchoire claqua contre le sol et j'essayais de me relever en me mettant à quatre pattes mais le coup m'avais sonné et je retombais contre le sol lourdement. J'avais mordu ma langue et saignais vraiment fort. J'ouvris ma bouche et un long filet de sang sortit. Il prit ma mon crâne et l'éclata contre le sol. Je criais de douleur car j'avais protégeais mon front avec ma main et celle ci s'était sans doute brisé avec le poids. Il releva ma tête et me mis un coup de poing dans ma mâchoire. Mon œil avait été touché et je peinais à le rouvrir. Je toussais. Il me donna un bon coup de pied dans le côte et je me mis en boule. Quelque chose s'était encore cassé et je crachais encore du sang. J'essayais de protéger mes côtes avec mes mains au cas où qu'il refrappa dessus mais au lieu de ça il prit ma main et il appuya dessus. Les os qui s'était cassé rentrait dans ma peau et je pleurais de douleur. Il la tordit sur le côté et celle ci retomba sur le sol dans un fracas qui me fit encore plus mal. 

Fin du TW

Il releva ma tête et me pris en photo. Il rangea son téléphone et me rassis sur le fauteuil. J'avais la tête qui tournais et je sentais mon œil s'enflait. Il rapprocha le fauteuil du bureau et me laissa m'allonger dessus. J'étais cassé d'un peu partout et respirais difficilement. 

"J'ai envoyé la photo au chef de famille. "

J'hochais simplement la tête.

"J'ai quelque chose de plus fort pour faire passer la douleur tu veux ?"

J'arrivais pas à répondre j'étais trop sonné. Je le regardais de mon œil où c'était encore possible. Il ne savait pas quoi faire.

"Je vais t'emmener à l'hôpital."

Il alla ouvrir la porte et partit faire quelque chose. Il revint et me porta. Je m'évanouissais peu de temps après ça. 




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