CHAPITRE 50 : Passions Du Coeur 🔞
Hello !
Comme l'indique le petit logo près du titre, c'est un chapitre avec du lemon !
Ceux qui lisent, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé pour que j'améliore le tout : je suis... novice dans ce domaine... 😂
Ceux qui n'aiment pas, vous pourrez sauter cette partie.
Gros bisous 😘 !
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"Viens" m'odonna-t-il fermement.
Hors de question de résister, j'obéis presque automatiquement, et m'assis à califourchon sur lui, sans détacher mon regard.
Il soupira en me tenant contre lui, ses mains sur ma taille, la tête contre ma poitrine, comme s'il respirait de nouveau après avoir passé un moment la respiration coupée.
Après de brèves secondes, et alors que le beat de la musique continuait de faire gronder les murs de la salle VIP, il me caressa lentement le bras et afficha un sourire malicieux.
- C'est une bien belle tenue que tu portes là.
- Tu aimes ? lui souris-je en passant ma main dans ses cheveux légèrement bouclés, il paraît qu'elle met mes courbes en valeur...
- Je confirme, tu es magnifique.
Je rougis devant son compliment sans pour autant être gênée.
Révolue était l'époque de ma timidité mal placée, il était tant pour moi de m'affirmer une bonne fois pour toute.
Et puis ce soir, j'étais bien d'humeur taquine...
Je mordis sensuellement le lobe de Jonathan qui grogna devant mon geste. Ma petite surprise sembla avoir l'effet escomptée, puisque la bosse de sa verge vint caresser mon intimité, encore protègé par mon sous-vêtement.
Je lâchai un juron de plaisir devant une telle sensation.
Mon partenaire profita de la situation et vint cueillir mes lèvres sucrées par les boissons.
Sa main remonta le long de mon bras, tandis que nos langues dansaient avec érotisme en de dévorant baisers.
Je respirai avec difficulté tant nous étions pressés d'assouvir le besoin évident d'être avec l'autre.
Jonathan ôta vivement les bretelles noires de ma robe, alors que je l'embrassai toujours avec autant de plaisir, mes mains dans ses cheveux, à gémir contre sa bouche.
Ma poitrine enfin à découvert, mon amour se sépara de mes lèvres gonflées pour mieux déposer des baisers sur la naissance de mes seins.
Emportée dans un élan de luxure, je me cambrai pour mieux lui donner accès, tandis que ma flamme du désir s'embrasa en un instant.
- J-Jonathan...
Sa main droite descendit sur mes fesses, et tout en déposant des baiser sur mon cou, il souleva le bas de ma robe.
À cette instant, que je qualifierais être le plus délicieux de toute ma vie, je ressentis de nouveau un picotement désagréable sur ma main qui eut tôt fait de briser la magie du moment.
Je dû me pincer les lèvres pour éviter qu'un grognement d'inconfort ne s'échappe d'entre mes lèvres.
Une vague de froids me traversa de bas en haut, effaçant au passage toutes traces de plaisir, de sensualité ou d'envi.
Mon désir venait de se tarir en quelques secondes.
Paniquée, je fermai les yeux pour essayer de retrouver la flamme.
Rien.
Jonathan avait continué de baiser toutes parties sensibles de ma poitrine, et pourtant, rien.
Je ne ressaitais plus rien.
Certes, ces baisers et caresses étaient plaisant, ils me chatouillaient et réchauffaient ma peau, mais il manquait quelque chose de primordial et qui s'était manifestement fait la malle en pleine action.
Mal à l'aise plus qu'autre chose alors qu'il mit sa main dans ma culotte, je stoppais son geste en lui saisissant le bras.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? me demanda-t-il paniqué en se figeant.
Son regard affolé était tout à fait adorable, et je m'en voulais de devoir couper court à notre ébas alors qu'il prenait si bien soin de moi.
D'un autre côté, il était absolument hors de question que je lui dise que j'avais des problèmes d'ordre psychologiques et physiques !
- Heu... J-je ne veux pas qu'on fasse cela ici...
Il me sourit comme soulagé.
- Bien évidemment mon amour, me chuchota-t-il à l'oreille, ce sont juste les préliminaires...
Mon bas du ventre frissonna plaisamment devant de telles propos, mais l'immonde sensation trouble fête me reprit, manquant de me faire fermer les yeux d'incommodité.
Jonathan déposa de doux baisers dans mon cou, mais la sensation s'accentua de plus belle.
J'avais l'impression d'être lassée de ce moment intime qui n'avait même pas encore commencé.
Je déglutis à la pensée, seule, que mon amour pour Jonathan ait pu disparaître.
- J-Jonathan, s'il te plaît... lui dis-je tandis que sa tête était toujours dans mon cou.
Le prince héritier cessa ses baisers et me regarda dans les yeux, une lueur inquiète dans le regard.
- Que se passe-t-il ? Est-ce c'est moi qui-
- Non, non, ce n'est pas toi...
Je me levai rapidement pour remettre ma robe en place. J'étais paniquée à l'idée de croiser son regard, et j'avais peur de sa réaction.
Mon partenaire passa une main dans ses cheveux pour reprendre contenance avant de me fixer intensément.
Je pus y lire excitation et frustration, inquiètude et incompréhension.
- Je peux savoir ce qui t'arrive ?
- Rien, lâchai-je sans me retrourner pour remettre mes chaussures.
Jonathan se leva d'un bond et se planta devant moi.
Chaussures en main, j'évitai son regard en fixant la porte, qui était devenue ma seule issue de secours.
- Toki, qu'est-ce qui t'arrives ? Je t'ai fait peur ? Est-ce que c'est de ma faute ?
- Non mon amour, le rassurai-je en posant une main sur sa joue qu'il baisa délicatement, c'est moi... c'est juste que ce n'est pas le bon moment...
- Tu veux dire que tu...
- Oui, oui c'est ça ! mentis-je en enfilant mes chaussures en seconde vitesse.
- Tu me rassures, me sourit-il, j'ai cru que tu n'en avais pas envi...
- ...
Je déglutis en fermant les yeux. La boule de mon mensonge me resta coincée en travers de la gorge, et un haut-le-cœur allait menaça de sortir, si je ne prenais pas l'air dans les secondes qui suivaient.
J'avalais ma salive en souriant à mon amour, et le contournai pour sortir de la pièce.
- Où vas-tu ? me demanda-t-il en fronçant les sourcils, les autres ne sont pas encore revenus.
- J-je vais renter à l'hôtel et prendre une douche... Je suis fatiguée...
- Je viens avec toi.
Mon rythme cardiaque s'accélèra.
- Non !
- Pardon ? me regarda-t-il décontenancé par la vurilence de ma réponse.
Je soupirai pour me calmer de nouveau, même si le bruit et les éclairages de la boîte de m'aidaient pas le moins du monde.
- J-je suis désolée, m'excusai-je en posant ma main sur mon front, c'est juste que je veux marcher un peu seule, et p-pour désaouler un peu...
- Toki...
- Ne t'en fais pas pour moi, l'hôtel est à côté et je ferai attention. Je prends une douche et je me couche...
Il m'observa un long moment, comme pour déceler quelque chose dans mes paroles, avant de m'embrasser sur le front.
- Fais attention.
- Promis.
Je quittai les lieux à vitesse grand V, sans me retourner, sans prêter attention aux personnes qui me bousculaient ou aux pauvres types qui sifflaient à mon passage.
Je voulais être seule, et le plus vite possible.
Bien que l'air frais de la nuit me détendit un peu, je ne parvins définitivement pas à accepter la dure vérité qui s'était présentée à moi.
Depuis un moment, les caresses de Jonathan et mon désir pour lui venait comme de disparaître dans le vent, et j'avais bien peur qu'il en soit de même pour mon amour pour lui.
Je devais régler ce problème au plus vite, car rares étaient les hommes qui pouvaient rester en couple longtemps sans relations intimes, et surtout pas mon Jonathan au sang chaud...
Je traînais des pieds dans la nuit sombre, à peine éclairée par quelques faibles étoiles, en broyant du noir.
Je soupirai une dernière fois en fixant le ciel, en me demandant s'il n'aurait pas mieux valu pour moi d'avoir des problèmes de libido...
~
Le lendemain soir...
- Joyeux anniversaire mademoiselle Toki ! me répéta-t-on pour la millionième fois en trois heures.
La vieille femme qui me serrait un peu trop amicalement la main, me sourit dès quelques dents encore valides qui lui restaient.
J'avais mal aux mains d'en avoir serrées autant, mal à la tête de toute cette agitation autour de moi, mal aux yeux de voir autant de luxe et de couleurs tenant dans une seule pièce, et mal aux joues à force de faire des sourire à tout bout de champ.
- Toki, me rappela Jonathan à l'ordre dans son magnifique costume bleu royal en posant sa main dans mon bas du dos, ma grand-tante Isela t'a posé une question...
Il venait de chuchoter dans mon oreille, et cette proximité soudaine depuis l'incident de la veille me fit l'effet d'une bombe.
- Oui pardon, vous disiez ma tante ? lui souris-je tant bien que mal.
- Quel âge avez-vous aujourd'hui ma chère ?
- J'ai 19 ans ma tante, rappelai-je pour la milliardième fois de la soirée en serrant les dents.
La femme leva les mains aux ciel avant de saisir les miennes avec joie.
- Quelle merveille, ma fille ! Je me réjouis devant tant de jeunesse, et si Protego le veut bien, nous aurons des petits poupons avant la fin de l'année !
Je manquai de m'étouffer avec ma propre salive tandis que des hommes en costumes, que je n'avais jamais vu de ma vie, riaient grassement aux côtés de grand-tante Isela.
Respire Toki, respire...
- Hahaha plaisantai-je faussement, nous verrons, nous verrons...
- Tante Isela, c'est encore trop tôt, déclara Jonathan avec une expression mi-gênée mi-ravi sur le visage.
- Mais mon cher, s'exclama sa tante, il fait nourrir le feu tant que les braises sont encore chaudes ! Après quoi vous risquez de perdre la flamme...
Je déglutis devant de telle propos. Sans le savoir, elle venait de m'enfoncer davantage dans mon mal-être déjà profond.
- Ça n'arrivera pas, affirma-t-il le ton dur en m'embrassant sur le front, à plus tard ma tante.
- Humph ! La jeunesse territorienne n'est plus ce qu'elle était...
La vieille femme s'en alla embêter d'autres gens, toujours entourée de sa bandes de moutons obéissants.
Débarrassée de cette mégère, je soufflai devant la difficulté de la tâche que représentait le rôle d'hôte d'une réception impériale.
Je bus d'une traite la coupe d'eau que me tendait Jonathan.
Il avait été là durant tout le temps qu'avait duré le "processus", et ce, même si j'essayai au maximum de ne pas me retrouver dans la même pièce que lui, seule.
Je craignais qu'il ne découvre que j'avais des problèmes de désir insoupçonnés à son égard.
J'aimais Jonathan de tout mon cœur, mais ce manque que je ressentais quand on se touchait, me rendait davantage malheureuse qu'honteuse.
Je secouai la tête pour reprendre mes esprits.
Mon partenaire me sourit en me tenant par la taille.
- Tu es magnifique, me complimenta-t-il en déposant un chaste baiser sur mon front, je suis heureux de pouvoir partager ce moment avec toi, sur ma planète, ma petite Terrienne.
- Tu es vraiment adorable, lui dis-je en l'embrassant brièvement sur les lèvres, mais tes petits mots doux ne te permettront pas d'échapper à mon courroux.
Il rit faiblement avant de planter son regard dans le mien.
- Ah oui ? Et qu'ai-je bien pu faire qui t'ai mis à ce point en colère ?
- Où est mon cadeau chéri ? Attention, de ta vie dépendra ta réponse...
L'homme de ma vie m'embrassa le nez, puis il releva mon menton de son index afin que son regard s'encre dans le mien.
Si marron et jaune, tout en tirant sur le orange.
Un vrai régal pour les yeux.
- Ton cadeau t'attends dans ma chambre, me chuchota-t-il, il est parfaitement emballé et attends sagement sur le lit.
Je perdis mon sourire à l'entente du groupe nominal "ma chambre".
Mon plan pour m'éloigner de la tentation et de Jonathan allait être compromis bien plus rapidement que prévu, et je remerciai intérieurement l'homme barbu qui s'approchait de nous pour mettre fin à la conversation.
Je lui serrai la main, le saluai avec courtoisie et l'invitai à aller se rafraîchir avec les autres.
- Tout va bien ? me demanda Jonathan sur un ton incertain, je te trouve un peu... bizarre.
- Non tout va bien, je suis juste un peu fatiguée...
Un raclement de gorge plus tard, et j'accueillais déjà les nouveaux venus.
Des familles de nobles, aux célèbrités de tous les secteurs, en passant par des membres de la royauté et quelques personnes de la famille, tout le monde avait été convié à mon anniversaire.
Et les Kyros Teker n'y étaient pas allés de main morte, partout, des boissons, amuses-bouche, apéritifs, desserts et petites gâteries ornaient fièrement les longues tables de buffets installées pour l'occasion.
Ils avaient fait convier les meilleurs musiciens du pays, pour que l'ambiance reste au summum, et n'avaient certainement pas lésiné sur la déco qui m'éblouissait.
Lustres en cristal, cristaux lumineux d'ambiances, verrerie de marque et argenterie de qualité : tout y est passé.
Je pense que le pire restera sûrement les cadeaux.
Il m'était arrivé dans ma prime jeunesse de bouder lorsque le père Noël ne m'apportait ni les cadeaux que je voulais, ni la quantité que j'avais demandée : c'est avec un certain recul à présent, que j'accueille ce retour de karma sous la forme d'une montagne de cadeau.
À l'évidence, j'avais dû prier trop fort ce jour-là...
- Bonne anniversaire Toki ! m'embrassa Liz au bras d'Alexei qui s'empifrait de mini-fours et de charcuterie.
- Merci ma belle, ça me touche !
Je la tint un instant dans mes bras, avant de lancer un regard noir à Alexei qui voulait poser sa main grasse sur mon épaule.
- Même pas en rêve, pestai-je avec un sourire mauvais, c'est du Nafiaba Nerri : tu salis, tu meurs.
Le grand blond esquissa un sourire moqueur avant de s'essuyer les mains.
- Tu ne tuerais quand même pas un homme aussi beau que moi ! Bonne anniversaire, Toki.
- Merci, lui dis-je émue en le prenant dans mes bras.
Alexei et Liz étaient les tous premiers territoriens que j'avais rencontrés, et à ce titre, ils occupaient une place importante dans mon coeur.
J'enchaînai les accolades et les embrassades avec les reste des Élus qui me souhaitèrent un joyeux anniversaire.
Tout était absolument parfait.
Au bout de quatre heures de rencontres et de joie dans une ambiance de folie, on m'apporta une immense pièce montée à la crème, décorée par de délicieux fruits juteux qui n'attendaient qu'à être mangés.
Les chiffres 1 et 9, faits de flammes flamboyantes, flottaient magistralement au-dessus du gâteau.
Les invités applaudirent, sous le regard tendre des dirigeants qui prenaient plaisir à assister à ma fête d'anniversaire.
Je leur souris en retour et fis un clin d'œil à Jonathan qui m'avait envoyé un baiser à distance.
Il était vraiment adorable.
Le silence revint alors que je me préparai à souffler les bougies, et les applaudissements, sifflements et cris de joie retentirent de nouveau dans la salle.
Je remeciai une dernière fois tous les invités de leur présence en ces lieux, avant de donner le top départ de la réception qui devait tarder jusqu'à deux ou trois heures du matin.
Ce qui était sûr, c'était que les Territoriens savaient faire la fête...
Et alors que les invités dansaient ensemble au rythme de la musique, une main familière se déposa dans mon bas du dos, et on me saisit par la taille.
Malheureusement, mes problèmes d'ordre physique des derniers jours m'empêchèrent de m'assurer de l'identité de la personne qui s'accrochait ainsi à moi.
Le coeur lourd, je me retournai pour croiser le regard tendre de mon amour.
- Viens, me chuchota-t-il à l'oreille, je vais te donner mon cadeau...
Oh non !
- Heu... Tu ne peux pas demander à quelqu'un de venir le récupérer pour le mettre avec les autres ?
Il haussa un sourcil interrogateur.
- Pourquoi ? Moi je suis ton âme sœur, mon cadeau doit t'être remis en main propre, et à l'abri des regards indiscrets.
Il avait prononcé ces derniers mots avec un regard plein de sous-entendus, qui me fit envisager le pire.
- Heu... Je ne sais pas si-
- Allez, profitons de l'ambiance générale, pour nous éclipser.
- OK...
Il me prit la main, et c'est avec beaucoup d'appréhension que je le suivis.
C'est la pas lourd et le coeur gros que je traversai les couloirs du palais, dont les murs me paraissaient bien plus courts que d'habitude.
La chambre de Jonathan se trouvait au deuxième étage, à l'opposé de la mienne, et pourtant jamais le chemin pour la rejoindre ne m'avait semblé si rapide.
Arrivés près de la porte, Jonathan pénétra dans la pièce en prenant bien soin de me faire entrer en premier.
C'est le cœur battant que j'entendis la porte de sa chambre se fermer.
Nous nous retrouvâmes seuls, dans un noir presque total, si les cristaux de sa chambre ne brillaient pas faiblement, comme il l'avait désiré en touchant la plaque de verre qui servait d' interrupteur.
Mon prince s'approcha de son lit et saisit une petite boîte de velours blanc embellit d'un noeud de cadeau rouge.
- Approche, me dit-il en tendant sa main.
Je m'exécutai, la gorge noué, les poings serrés.
- Tiens, mon amour, parce qu'il n'y a rien de trop beau pour toi en cet univers.
- Merci, rougis-je en touchant l'emballage de la naissance de mes doigts.
Mon partenaire se tint derrière moi, attendant probablement que j'ouvre son présent.
Il découvrit mon cou, dissimulés sous mes cheveux noirs que j'avais décidé de garder au naturel.
Il déposa un baiser sur chaque centimètres de la partie sensible de mon cou, et je gémis de plaisir.
- A-attends, J-Jonathan...
- Quoi ? Tu n'ouvres pas ton cadeau ?
Je ne répondis rien et déballai sa surprise en essayant de faire abstraction de la drôle de sentation qui parcourait mon ventre.
Alors que mon partenaire déposait un incroyable suçon sur la peau sensible de mon cou, une puissante vague de mal-être me fit lâcher la petite boîte, qui tomba violemment sur le sol.
Je repoussais brusquement Jonathan qui m'attrapa par le bras au dernier moment, le regard déformé par la surprise et l'incompréhension.
- Mais qu'est-ce qu'il t'arrive ?!
- Rien, ce n'est rien !
- Ne me mens pas. Je sais qu'il y a quelque chose, tu es bizarre depuis ton réveil, je te sens distante et j'ai l'impression que tu t'éloignes de moi un peu plus chaque jour qui passe !
Je détournai le regard pour éviter de pleurer. La situation que je voulais à tout prix éviter été entrain de se dérouler sous mes yeux en ce moment même.
Mais le pire, était probablement la confusion la plus totale qui se lisait dans le regard de mon aimé.
Non seulement je l'avais rejeté, mais en plus je mettais des barrières physiques et émotionnelles, sans lui donner la moindre explication : j'étais vraiment horrible.
Je devais lui dire la vérité.
Même si cela risquerait de tout compromettre entre nous, je ne pouvais continuer ainsi, à l'éviter et à le repousser alors qu'il était mon âme sœur.
Jonathan devait probablement plus en souffrir que moi.
Je pris une grande inspiration qui rompit le silence qui s'était installé, devant la question de mon partenaire.
- Alors ? se désespéra-t-il plus attristé qu'en colère, dis-moi ce qui ce passe bon sang ! Je veux savoir !
- Jonathan...
- Je n'en peux plus de ce silence, Toki, j'ai besoin que tu me parles, que tu m'expliques...
Il venait de prendre mes deux mains dans les siennes et les baisait avec amour.
Je m'apprêtai à lui avouer la cinglante nouvelle de la disparition pure et simple de mon désir, lorsqu'il se figea net, le regard posé sur ma main gauche ou se trouvait l'anneau que Jormungand m'avait offert pour maîtriser mes émotions.
Cette dernière, originalement blanche, avait considérablement noircie avec le temps, et je fronçai les yeux devant ce détail qui me parut sans importance sur l'instant.
- C'est quoi ça ?
Jonathan tenait fermement ma main en pointait l'anneau du doigt. Son regard était froid et dur, et je ne parvenais pas à comprendre la raison pour laquelle il se mettait dans un tel état.
- C'est un bague, pourquoi ?
- Où l'as-tu trouvée ? me demanda-t-il avec une fureur nouvelle en grinçant des dents.
Je levai un sourcil interrogateur.
- Ce ne sont pas tes aff-
- Réponds.
Je fronçai les sourcils devant un ton aussi froids.
Mais, vexée, je répondis tout de même en fixant le sol.
- C'est Jormungand qui le l'a donnée pour que je maîtrise mes émotions, et que je me concentre sur l'apprentissage et le développement de ma magie noire.
Un silence affreusement long sembla radoucir l'atmosphère qui commençait à se faire électrique.
Jonathan oscultait ma bague comme si c'était un cadeau empoisonné.
- Depuis combien de temps la gardes-tu ?
- Près d'un mois si on compte mon coma inopiné...
Jonathan jura entre ses dents et passa sa main dans ses cheveux.
- Tu n'aurais pas quelques chose à m'avouer par hasard ? Concernant ton désir, par exemple ?
Je lui fis les yeux ronds en retirant ma main de la sienne. J'étais à la fois surprise et fort décontenancée qu'il sache une telle chose, alors que j'avais fait de mon mieux pour le dissimuler.
L'héritier fit les cent pas pendant un instant, avant de se planter devant moi, le regard aussi sauvage que celui d'un fauve sur le point de sauter sur sa proie.
Je reculai d'un pas.
- J-Jonathan, écoutes, ce n'est pas de ta faute...
- Oh que oui, ce n'est pas de la mienne, mais celle de ce foutu démon qui c'est bien moqué de toi !
Je fronçai les sourcils devant de telles accusations. Jormungand était loin d'être un jour élu saint de l'année, mais il avait été particulièrement gentil et compréhensif avec moi, alors que tout les autre m'avaient violemment tourné le dos.
- Tu racontes n'importe quoi ! m'exclamai-je en le fixant d'un regard si se voulait noir.
En quelques pas, Jonathan se trouvait devant moi, le torse à quelques centimètres de ma poitrine, le regard brûlant de désir et de colère, son souffle mentholé caressant mon visage.
- Connais-tu la nature de la bague que tu portes au doigt ?
- Non, pourquoi ? Je fais confiance à Jormungand pour ne rien faire qui puisse me nuire.
Le prince héritier lâcha un rire grave et sexy qui accéléra les battements de mon coeur.
- Ce que tu portes est l'un des nombreux objets magiques interdits après l'âge de Bronze...
- Ah oui ? Et qu'est-ce que c'est ? Une bague de zénitude absolue ? Ou une bague de renforcement magique, le provoquai-je en soutenant son regard.
Il déposa un doigt qui fit le tour de mes lèvres.
- Ce que tu portes au doigt est une bague d'Anti-Désir, en d'autres termes, c'est une innibitrice de désir sexuel.
Mon coeur rata un battement en entendant les révélations de mon partenaire, qui semblait tout à fait ravi de la situation.
Je n'arrivai pas à croire que mon propre démon m'avait piégée, pour obtenir le petit divertissement qu'il voulait, en me donnant cette bague de merde !
Je regardai avec dégout l'anneau à mon doigt qui était devenu aussi noir que l'ébène.
- Je comprends mieux pourquoi tu agissais bizarrement à mon touché, soupira Jonathan pensif, tu as dû ressentir un grand vide en toi à chaque contact de ma peau contre la tienne...
- J'arrive pas à y croire, c'était pour ça...
- D'un autre côté, c'était plutôt bien pensé de la part de Jormungand : en "supprimant" ton désir pour moi, tu pouvais garder des émotions sous contrôle, car ta jalousie en a été diminuée, et par la même occasion, tu ne pouvais plus être distraite.
Je posai la main sur ma bouche.
Et dire que je m'étais fait un sang d'encre pour ma libido et mon désir, alors qu'ils avaient été manipulés par ce vile et cruel démon.
La nouvelle que mon amour et mon désir pour Jonathan était intacte, allegea mon coeur qui battit de nouveau à une cadence normale.
- Mais pourquoi dis-tu "supprimer" ? demandai-je à Jonathan en mimant les guillemets avec mes doigts, il n'a pas complètement disparu ?
Mon partenaire afficha un sourire pervers et passa de nouveau une main dans ses cheveux.
- Eh bien, c'est justement parce que cette bague ne supprime pas réellement le désir, qu'elle a été considérée comme "dangereuse" pour les populations...
- Je ne comprends pas, déclarai-je ne croisant les bras, s'il n'a pas été supprimé mais qu'il n'a pas disparu, alors où est-il ce désir ?
Jonathan se contenta de me sourire de toutes ses dents.
- C'est une excellente question mon amour, pourquoi ne retires-tu pas cet anneau pour qu'on soit fixer une bonne fois pour toute ?
- OK...
Incertaine devant l'étrange regard que me lançait mon âme sœur, je décidai toute de même d'ôter la bague de mon doigt.
L'objet, séparé de mon index, se désagrégea instantanément devant nos yeux.
- Non mais c'est quoi ce délire... Aaah !
Une vague sans précédent de chaleur me traversa le corps en quelques secondes. J'avais l'impression qu'on avait titillé toutes mes zones érogènes en même temps, et je perdis pied devant un telle intensité et tension sexuelle.
Les bras chauds et musclés de Jonathan me rattrapèrent de justesse, et je gémis furieusement à son contact.
- M-mais qu'est-ce qui m-m'arrive...
- Tout ton désir des dernières semaines à été accumulé dans la bague, à présent que tu ne la portes plus : tout ton désir t'a été restitué.
Je bus chacune de ces paroles comme si elles étaient le nectar des Dieux, et me collai davantage à lui pour apprécier les frissons de plaisir que me procuraient le son de sa voix.
- J-je... C'est t-trop b-bon...
- Oui je sais, chuchota-t-il en me regardant avec désir, on va devoir évacuer tout ça, si tu ne veux pas mourir d'une crise cardiaque...
Je saisis violemment le col de sa chemise pour qu'il se taise et cesse de me torturer davantage.
Je serais mes jambes tremblantes alors que je sentais déjà mon intimité s'humidifier dangereusement.
- J-je te v-veux, peinai-je à articuler avec les lèvres qui cherchaient le contact de sa chaire.
Jonathan se pencha sur moi pour prendre les lèvres entre deux frissons.
- Par tous les dieux, jura-t-il, tu vas me rendre fou...
~
PDV Omniscient
🔞
Le jeune homme ne perdit pas plus de temps et souleva sans trop d'efforts son aimée qui se tordait déjà de plaisir dans ses bras.
Il sourit à l'entente de son prénom prononcé entre les lèvres de Toki, avec une sensualité qui éveilla en lui un ardent désir qu'il ne pouvait davantage contenir.
Une bosse proéminente se forma au niveau de son pantalon, signe qu'il n'allait pas pouvoir tenir indéfiniment.
Il déposa délicatement Toki sur son lit, et entreprit de la déshabiller avec le plus grand tact.
Malheureusement pour lui, le désir de Toki était bien trop grand pour être dissipé en de si petites parts de plaisir.
Elle le voulait lui, tout entier, et maintenant.
La jeune femme se releva avec difficulté, le plaisir du désir à l'état pur coulant en ce moment même dans ses veines.
Elle se mordit la lèvre en observant Jonathan ôter ses collants en douceur.
Chacun de ses gestes lui faisait l'effet de milliers de petits feux d'artifice sur sa peau.
Le contact de Jonathan lui donnait la plus délicieuse des sensations au monde, et après en avoir été privée à son insu, elle comptait bien rattraper tout ce qu'elle n'avait pas pu savourer.
Toki se pencha sur son aimé et aspira sa bouche en un ardent baiser, puis elle l'approfondit encore et encore, enlaçant leurs langues en feu, le souffles courts et les corps tremblants.
Jonathan ne se fit pas prier et l' embrassa à pleine bouche, profitant de leur proximité pour la déshabiller sauvagement, maintenant que plus rien ne le retenait.
La jeune femme, sans mettre fin à leur torride baiser, ôta d'une main la veste de Jonathan et déchira sa chemise en un coup sec.
Son geste ne manqua pas de faire rire le second prince.
- Quelle impatience...
Ce dernier lui lécha la lèvre inférieure, ce qui la fit gémir bruyamment contre sa bouche avant qu'il ne lui retirer sa robe de luxe.
- J-Jonathan...
Le Territorien balança sauvagement la robe qui tomba sur le sol, avant de s'attaquer à son soutien-gorge, dont le crochet ne voulait désespérément pas s'ôter.
Jonathan remarqua que âme sœur l'avait presque entièrement dénudé, alors qu'elle lui restait un haut.
Le prince, dont les dents mordillaient sagement les lèvres de Toki, passa son doigt d'expert sur les bretelles de son sous-vêtements et les brûla légèrement pour qu'elles cèdent.
La sensation de chaleur fit lâcher un nouveau juron de plaisir à Toki qui s'alongea sur le dos, attendant que son partenaire la taquine davantage.
Le prince lança le haut brûlé sur le sol et s'empara à nouveau des lèvres de son amante. Il aspira ses lèvres, les suçota, les mordilla, les baisa avec amour, avant de descendre vers un lieux qui l'intéressait davantage.
Toki ferma les yeux pour savourer avec plus d'intensité le contact de leur peau et passa la main dans les cheveux de son partenaire.
- Jonathan... Aaanh ! gémit-elle alors qu'il venait de prendre un de ses seins en pleine bouche.
De l'autre main, l'héritier malaxa la poitrine sensible et suça le mamelon de Toki qui mordait sa lèvre pour se retenir de crier.
Son coeur battait à mille à l'heure alors que des picotements de plaisir et des papillons de la luxures titillaient son corps au bord de l'implosion.
L'héritier continua ses douloureuses caresse, puis descendit sa main vers sa culotte.
La jeune femme leva légèrement le bassin pour lui permettre le l'ôter plus facilement, un sourire reflétant son excitation sur le visage.
La jeune femme lui rendit son sourire et soupira de bonheur lorsqu'il vint baiser son nombril, puis son bas ventre.
Toki ne put se contenir davantage et lâcha un petit cri de plaisir quand Jonathan vint embrasser son mollet, puis son genou et enfin l'intérieur de sa cuisse.
La Terrienne s'agrippa comme elle pu aux draps défaits du lit, quand son âme sœur baisa une première fois son intimité.
Les frissons qui parcouru son corps, fit chavirer son coeur au point qu'elle se tortilla dans tout les sens pour essayer d'encaisser autant de jouissance et de délice en un seul coup de langue.
L'héritier ne s'arrêta pas là, et continua de lécher avec avidité les lèvres de son intimité qui procurèrent à Toki un plaisir sans précédent.
La jeune femme gémit encore et encore à chaque coup de langue de son âme sœur, et en même temps elle donnait des coup de bassin pour apprécier encore plus du bien-être qui grandissait en elle.
Jonathan, était tout particulièrement ravi d'entendre Toki, l'orgueilleuse par moments, faiblir ainsi sous ses caresses. Et bien qu'il appréciait de goûter ainsi à une partie du fruit défendu, il ne pouvait pas tenir plus longtemps.
- Aanh ! cria Toki en se courbant alors que Jonathan venait d'appuyer sur bouton de chair, libérant par la même occasion une vague de fantaisie et de satisfaction dans le corps de la jeune femme.
Toki respira bruyamment pour reprendre son souffle le plus vite possible, et dissiper l'agréable sensation de béatitude qui habitait désormais son corps, mais engourdissait ses mouvements.
Elle eut un soubresauts quand Jonathan baisa une dernière fois son ventre.
- Alors ? C'était comment ?
Une lueur de désir se ralluma immédiatement dans le regard de Toki qui toucha la verge gonflée de son pantalon du bout des pieds.
- Magique, souffla-t-elle en se mordillant la lèvre, mais j'en veux encore plus...
Le jeune prince passa la main dans ces cheveux avant de se pencher sur elle, les deux coudes posés de part et d'autre de la tête de Toki qui l'enlaça de ses bras.
- Tu es sûre ? Il n'y a aura pas de retour en arrière.
- J'en suis sûre. Je l'ai toujours été, mais il m'a fallut un petit coup de pouce pour l'admettre... lui chuchota-t-elle en plongeant sa main dans son pantalon.
Jonathan lâcha un gémissement roque, presque comme un grognement bestial, quand la main chaude et douce de Toki massa lentement son phallus.
La jeune femme, satisfaite de l'effet qu'elle avait sur lui, baissa l'élastique de son caleçon le balança sur le sol.
Elle put ainsi admirer le corps tout entier de sa belle âme sœur qui l'excita davantage.
Certes, elle avait un peu peur, mais elle avait envie de goûter de nouveau à cette friandise de la luxure, en la partageant cette fois avec Jonathan.
Après quelques secondes de baisers et de massages, Jonathan se pencha sur le côté, près de sa table de chevet et en sortit une petite boîte blanche aux allures inoffensives.
- C'est quoi mon coeur ? demanda Toki en embrassant son coeur.
Le prince ouvrit l'objet qui révéla plusieurs petites pastilles blanches de la taille d'un œillet.
- C'est un objet qui t'évitera de tomber enceinte...
- Tu ne mets pas de préservatif ?
- De pré-quoi ? la regarda-t-il avec incompréhension, si tu parles des trucs bas de gammes que vous avez sur Terre, je peux te dire que ça, c'est bien plus efficace.
- OK...
Il saisit l'un des pastilles et la fixa derrière l'oreille de Toki qui sentit une légère pression. Le prince fit de même sur son oreille, puis il déposa la boîte sur la petite table.
- Voilà qui est mieux, lui sourit-il en l'embrassant sensuellement.
La jeune femme sourit contre ses lèvres et lâcha un soupir de soulagement lorsque des spasmes de délice traversèrent son corps tout entier, telles des vagues électriques, ils embrasèrent ses muscles, sa chair, sa peau...
La jeune prince appuya membre viril contre l'intimité de Toki, tout en lui soufflant de se détendre. La verge pénétra la jeune femme qui se figea sous la douleur de l'acte.
- Chut, je suis là...
La prince la rassura en s'immobilisant le temps qu'elle s'habitue à lui, tandis que la Terrienne fermait les yeux pour mieux s'acclimater à la douleur.
Lorsque la douleur sembla s'être un peu estompée, elle rouvrit les yeux et lécha le menton de Jonathan qui lâcha un rire de surprise.
- Ça a l'air d'aller...
- Vas-y, lui intima-t-elle en mêlant ses doigts aux siens.
L'héritier se mit lentement à bouger, en donnant de léger coup de bassin.
La jeune femme ne sentit pas grand chose durant les premiers vas-et-vient, puis elle gémis d'une voix grave lorsqu'elle ressentit une sensation cent fois plus bonne que la première.
Le jeune homme, qui voyait que son âme sœur profitait bien de l'instant, se permit d'accélérer le rythme pour mieux satisfaire sa faim qui avait grandi en même temps que son désir de Toki.
À présent, les deux jeunes gens profitaient enfin pleinement l'un de l'autre, la chair de l'un pénétrant l'autre.
Toki accompagna les efforts de Jonathan en bougeant le bas de son corps en parfaite harmonie à ce dernier.
Elle profita de sa position pour poser ses mains sur le dos de son partenaire qu'elle agrippait sauvagement sous le désir, avant de descendre petit à petit sur ses fesses dénudés pour mieux apprécier le contact de sa peau.
Jamais Toki n'avait ressenti pareil plaisir, pareil délice, pareil sensation ébranlé en même temps chaques cellules de son corps, au point de la faire gémir et se tordre de bonheur sous les coup de reins de son partenaire.
Pour Jonathan, c'était la plaisir à son paroxysme.
Jamais il n'avait imaginé que l'acte était meilleur que dans ses rêves, et que le plaisir indescriptible qu'il ressentait en Toki était si bon.
En elle, c'était chaud et humide, serré mais doux.
Plus il la pénétrait, plus il lui était difficile de résister.
Lèvres posées sur le cou brûlant de Toki, Jonathan posa une main sur la tête de lit qui s'effrita légèrement, sous les douleureuses montés de plaisir qui saisissaient son corps.
Toki, elle, ne sentait plus ses jambes.
Maladroitement accrochée au cou de Jonathan, elle continua de gémir sous cette sensation nouvelle, une main toujours agrippée aux draps.
- Aanh ! Jonathan !
Soudain, tel un ascenseur émotionnel, Toki prit une grande inspiration quand une monté de plaisir saisit son intimité.
Et comme un lion dans sa cage, il attendait là, crépitant en elle sans pour autant explosé.
- J-jonathan, j-je vais...
- Oui, moi aussi...
Les deux amants s'enlacèrent en s'embrassant tendrement, tandis que le plaisir continuait de monter en Toki, qui serra davantage Jonathan.
C'est au bout d'un énième coup de bassin bien placé que Toki jouit intensément.
Tout son corps en fut ébranlé et ses muscles de contractèrent violemment tandis qu'elle savourait cette sensation en un soupire de soulagement.
Sentant sa bien-aimée se reserrer autour de son membre viril, Jonathan ne pu se contenir davantage et se libéra en Toki en grognant de plaisir entre ses dents.
La jeune femme ressentit quelque chose de chaud couler entre ses jambes, et se fut cette agréable, bien qu'étrange, sensation qui accompagna son sentiment de béatitude après l'acte.
L'héritier soupira longuement, le front collé contre celui de sa partenaire, puis se laissa tomber sur sa poitrine dénudée, l'oreille contre son diaphragme pour mieux entendre sa respiration et les battements de son coeur.
Toujours dans cette position, Toki tira le drap qui vint envelopper son corps encore chaud et celui de son âme sœur qui fermait déjà les yeux.
Le jeune femme déposa un baiser sur le front de Jonathan, puis passa la main dans ses boucles noires qu'elle aimait tant, avant de s'endormir profondément, les étoiles plein la tête...
🔞
~
Le lendemain matin...
PDV Toki
Une douce lumière éclaira mon visage endormie.
Non ! Je ne veux pas me réveiller !
J'ouvris un œil, puis l'autre, et mon regard tomba sur le corps nu de Jonathan qui dormait encore à point fermé.
Inutile de regarder sur le sol, les draps ou même mon corps : je savais déjà que j'avais passé le pas avec Jonathan.
La nuit dernière était extra, et même s'il était absolument hors de question que je remette un jour cette foutue bague, je devais reconnaître que la situation avait été plutôt grisante, pour notre plus grand bonheur à tous les deux.
L'horloge de la chambre de mon âme sœur indiquait dix heures douze du matin, on avait encore le temps avant de devoir vaquer à nos tâches quotidiennes d'Élus.
Je soufflai en pensant à la tonne de travail que j'allais devoir rattraper. Le travail avait dû s'accumuler sur mon bureau, depuis mon coma express d'il y a peu.
Ma doigts s'emmêlèrent dans la chevelure noire de Jonathan et je lâchai un soupire de satisfaction. Rien ne me détendait plus que de passer ma mains dans ses cheveux.
Ce fut lorsque je dessinai un cercle sur le bras de mon prince , que celui-ci cligna un instant des yeux avant que son regard ne croise le mien.
- Bien dormi la marmotte ? me moquai-je en lui embrassant le nez.
Le prince baya nonchalamment avant d'entourer ma taille de ses grands bras.
- Continue, me dit-il d'une voix fatiguée, ça me détend quand tu fais ça...
- D'accord...
Je tournai ma tête vers le balcon, dont les rayons du soleil avaient presque déjà illuminés toute la chambre.
L'un d'entre eux éclaira la boîte de velours blanc qui se trouvait sur le sol.
Un petit coup de magie aérienne plus tard, et la jolie boîte se retrouva dans ma main, et ce fut sans perdre un instant que je l'ouvris avec excitation.
À l'intérieur, se trouvait un anneau merveilleusement bien sculpté où y était gravé un petit mot sur la face intérieure :
"I love you, my little bird"
- Magnifique, soufflai-je aux anges devant un tel trésor, je ne pouvais pas rêver mieux.
Émue et profondément touchée, ce fut la larme à l'œil que je glissai la bague le long de mon annulaire gauche.
La bague me scied à merveille.
Encore un précieux objet que je me devais de garder tout près de mon coeur.
Je tendis ma main en l'air pour mieux admirer le résultat sur ma peau, et admirer les scintillements du métal sous les rayons du soleil.
- Elle te plaît ?
Jonathan interrompit mes contemplations en dégnant enfin émerger de son sommeil.
L'héritier s'assit paresseusement sur le rebord du lit, ayant pour seul rempart entre son intimité et mes yeux, qu'un simple drap bien trop fin à mon goût.
Je secouai ma tête pour m'empêcher de penser à son corps d'Appolon, ni à ses somptueux muscles qui roulaient chaque fois qu'il effectuait un mouvement.
- Oui, beaucoup, merci mon amour.
- Tant mieux, elle te va bien, répond-il en me caressant ma cuisse à découvert.
Je souris devant le déferlement de sensations que je ressentis en ces quelques gestes.
Je retrouvai enfin ces tortures délicieuses que représentaient son doigtés sur ma peau.
Enfin.
Mes sensations étaient revenues et mon problème avait enfin disparu : j'allais enfin pouvoir en profiter pleinement.
Coupés dans nos provocatrices caresses alors que la tension sexueller entre nous était au max, un bruit que je reconnus que trop bien.
Nous allions être envoie être dérangés.
Je ne sursautai donc pas, lorsque le cristal de mon partenaire vibra énergiquement sur la petite table.
Il grogna un instant, puis d'une main, se saisir du cristal.
De l'autre, il caressa lentement la peau de ma jambe dénudée.
Quel pervers celui-là...
Jonathan déverrouilla habilement son crystal, puis se figea durant très brèves secondes, qui me paraissaient être des minutes.
- Qu'y a-t-il Jonathan ? lui demandai-je en me lovant contre lui pour mieux lire le message qu'il avait reçu.
J'avoue, j'en ai profité pour le mater...
Après m'être rincé l'œil à son insu, je mon regard dériva sur un long message qui semblait avoir été rédigé par Zayne.
- Un message du maître mage, m'informa-t-il en fronçant des yeux, ça doit être vraiment important...
Je baissai le regard afin de mieux lire le message.
La vue du gros pavé me donna la migraine, mais j'étais parvenue à capter l'essentiel.
"Début du projet", "départ", "échantillons", et "réunions".
Je me rassis sur le lit et rabbatis le drap encore chaud contre moi.
Jonathan déposa son cristal après avoir consciencieusement lut le message.
- Alors c'est vrai, commençai-je en le fixant, ils ont achevé la construction de la navette ? On va pouvoir y aller ?
À ces mots, le prince me prit dans ses bras et m'embrassa tendrement le front.
Son regard venait de changer du tout au tout : devant moi se tenait Jonathan, le prince de l'empire.
- J'en ai bien l'impression, j'espère qu'on va enfin pouvoir trouver des réponses qui mettront fin à la folie meurtrière de Morteus.
J'acquiesçai à ses dires. Il fallait absolument qu'on se débarrasse de Morteus et des démons primaires, ne serait-ce que pour rendre Territorium un peu plus sûre.
Je pris son visage pensif en coupe et l'embrassai brièvement.
- Serenity est notre dernière chance, et je compte bien trouver une solution.
- Ne t'en fais pas Jonathan, lui dis-je en souriant, je suis sûre que l'on va trouver quelque chose, je le sens...
☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆
Hello!
Dernier chapitre avant l'épilogue !
Vos avis ?
À très vite !
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