CHAPITRE 5 : Purification et Tentation
Quand je clignais des yeux, nous étions déjà arrivés. Oh non pas encore...
- Beuargh ! vomis-je de plus belle.
Le grand mage activa sa magie et nettoya l'immondise sur le sol.
- Et bien, et bien, vous n'avez pas la forme à ce que je vois... me dit-il.
- Je supporte mal la téléportation...
- Je vais remédier à ce petit problème en même tant que votre purification.
Je le regardait avec de gros yeux. Me purifier ? C'est quoi encore ce délire ?
Et puis d'abord c'est quoi cet endroit bizarre ? La salle semblait plus fraîche que la précédente. On dirait une sorte de laboratoire avec ces murs blancs et tous ces câbles et lumières qui clignotent et brillent dans tous les sens.
- Nous sommes dans le laboratoire magique au sous-sol n°1, me fit-il comme pour répondre à ma question. Je vais te purifier grâce à cette machine, des pollutions terrestres que tu as accumulées au fur et à mesure des années.
Il me pointa du doigt un appareil qui ressemblait à un scanner pour faire des encéphalogrammes, ou bien à un appareil à bronzage, chacun voit ce qu'il veut...
- Déshabille-toi, enfile cette tenue et rejoins moi près de l'appareil.
Il me tendit une combinaison cheloue en papier fin qui ressemblait à une robe.
- C'est quoi la pollution terrestre ? je lui demande en me dirigeant vers une sorte de protège-douche en plastique rigide.
- C'est un mélange de toute les émotions négatives insufflées par la Terre et ses habitants entre eux. Les hommes font le mal et s'entre-tuent, ils libèrent de la pollution, ils tuent la Terre et l'épuisent alors la Terre rejette de la pollution qui s'ajoute à celle des hommes qui les pourris et les détruits de l'intérieur... et ainsi de suite, c'est un cercle vicieux. Les conséquences peuvent se voir par une prise de poids inutile, une acné sévère, des maladies incurables et autres. Tiens, tiens, tu a bien des particules de pollutions, mais pas autant que la moyenne chez les jeunes de ton âge, c'est bizarre...
Je finis de me changer derrière la protection en plastique et je le rejoignit près de l'appareil qu'il venait de mettre en marche.
- Et c'est grave maître magicien ?
- Non, cela rendra la purification plus simple. Comme notre planète Territorium est pure, il n'y a que très très peu de pollution, donc c'est normal que ton corps ne supporte pas cette atmosphère épurée et que tu te mettes à vomir à tout bout de champs ! termina-t-il en rigolant.
- Comment je me sentirai après ? demandai-je en attachant mes cheveux.
- Toute légère, mieux et en forme !
Il avait appuyé sur un bouton et la machine s'ouvrit en deux.
- Rentre je termine la mise en marche du programme et je le lance, me dit-il.
- J'aurais une dernière question si vous le permettez, demandai-je
- Je t'écoute.
- Pourquoi je ressens une telle attraction pour Jonathan ?
Le maître me regarda les yeux ronds, puis éclata de rire.
Ah. C'était si drôle que ça ? C'est une attirance à sens unique apparemment, alors je ne vois pas ce qu'il y a de drôle.
- Hahaha ! C'est normal ! s'exclama-t-il, vous êtes partenaire et âme sœur, votre corps et votre âme ainsi que vos destins sont connectés et rien de pourrais briser le lien, si ce n'est la mort.
- Mais alors pourquoi il me rejette ?!
- C'est parce que Angelina et lui se connaissent depuis tout petits et s'entraînent depuis longtemps en passant qu'ils deviendraient partenaires, il lui faut encore un peu plus de temps pour accepter la vérité, si ce n'est déjà fait... mais je t'assure qu'il ressent également une attirance pour toi, seulement l'héritier est bien trop fier pour l'avouer. En plus de perturber ces plans tu perturbes son cœur, ça doit être le chaos dans sa tête en ce moment, conclut-il.
- Et cette lutte intérieure va durer longtemps ? demandai-je en détournant les yeux.
Le mage appuya sur un gros bouton, avant de me regarder dans les yeux, un sourire aux lèvres.
- Je ne sais pas, répondit-il franchement, mais en tout cas pour les autres Élus ça n'avait pas duré plus de deux ou trois jours. La tension magnétique d'âme-sœur est extrêmement forte, et Jonathan n'y résistera pas longtemps, et ce, même si tu étais sa pire ennemie : c'est gravé dans son âme.
Hum... Il n'allait pas résister longtemps...
C'est très intéressant, alors comme ça monsieur serait trop fier pour me traiter gentiment... j'avoue me sentir mieux en me disant que cette attirance était réciproque, finalement je n'avais qu'à le convaincre que j'étais digne de lui pour qu'il m'accepte. Je n'étais apparemment pas la seule à hésiter, complètement perdue dans cette histoire.
- C'est bon tout est prêt tu peux y allé, me dit-il.
Je montait dans l'engin et le maître magicien enclancha un bouton qui ferma les deux bouts de l'appareil. Je me retrouvais à l'intérieur d'une sorte de côcon de lumière qui se mit en marche et au moment où je fermais les yeux, tout devint noir.
Rien.
C'est le mot que j'emploierai pour définir ce que je vois, rien. Tout est noir et sombre, je n'entends rien, je ne sens rien, je ne touche rien, je ne vois rien. Mes sens sont complètement engourdis.
Soudain je vis un flash, puis une personne de dos. C'était un peu flou, je peinait à distinguer ses formes et ces traits. Mais sa voix était douce, et sa présence me réchauffant le cœur : j'étais apaiser.
Elle me parlait, mais je ne comprenais pas. Elle me fit un câlin. J'entendis des bruits sourds, des explosions, des cris tout d'un coup.
Ma tête me brûlait.
Pitié, arrêtez ces cris, arrêtez ces bruits !
Les battements de mon cœur s'accélérèrent, et la personne me lâcha et s'en alla.
Je tentai de crier, mais rien ne sortit de ma bouche, j'aivais mal, si mal ! On aurait dit que ma tête allait exploser !
Des tâches noires apparurent dans mon champs de visions et je sombrai dans le noir.
Ensuite, plus rien, encore... mais je ressentis comme un poids en moins, une libération...
J'ouvris un œil, puis deux et observai le plafond. Le plafond, ou plutôt le haut de se qui semblait être un lit à baldaquin. Je me levais toute étourdie et observais les environs.
Une magnifique chambre avec un énorme dressing qui se tenait sur ma droite. En face un énorme bureau et une fenêtre, dont le rideau de satin rouge étaient tirés. La moquette était de velours rouge, et des arabesques d'or ornait le papier peint des murs. Près de la porte je distinguais une valise, ma valise plus précisément.
Bon, j'avais quitté le laboratoire et j'avais atterri dans ma chambre. Je regardais, l'heure sur mon cristal, 20h45 ?! C'est pas possible, j'avais fait ma purification 11h ! J'aurais dormi tout ce temps ?!
Il semblerait que le purification ne fatigait plus qu'elle ne revigorait.
Mon cristal vibra, j'aperçus la tête de Liz, et je décrochai d'un doigt :
- Euh... hallô ?
- Toki ! Comment tu vas ?
- Bien, j'ai subi une purification et je me suis endormie apparemment...
- Oui, on a eu peur ! Le maître magicien t'a téléportée dans ta chambre pour que tu puisses te reposer. On a hésité pendant un temps avec le téléportation, on avait peur que tu ne vomisses dans ton sommeil et que tu t'étouffes avec ton propre vomi ! rigola-t-elle.
J'haussai un sourcil ironique.
- Simpa... mais je suis purifiée maintenant, alors les téléportations ne seront plus un problème !
- Tant mieux, rejoins-nous à la salle principale pour dîner, il te reste 10 minutes ! À toute ! finit-elle en raccrochant.
Et comment j'étais sensée savoir où se trouvait la salle principale moi ?
Peut-être qu'avec mon cristallerie se sera plus simple... Mais d'abord je devais m'habiller...
Je me levai délicatement et allai chercher des vêtements dans ma valise et je mis (je tassai...) le reste dans l'immense commode-armoire-dressing. Je me plaçais devant mon miroir, et la se fut le choc.
- Ahhhhhh ! Mon corps, mais qu'est-ce qu'il mon fait !
J'avais au moins perdu 10 kg facile... moi qui étais plutôt dodu sans être grosse, je me retrouvai avec une ou deux taille de moins. Je me tournai, me retournai dans tous les ens pour constater que j'avais minci.
Ça m'allait plutôt bien en fait... Je pouvais voir mes muscles...
Tant pis pour ma taille, je mis un t-shirt, un sweat par dessus, un legging qui moulait mes nouvelles formes et des baskets, puis je quittais ma chambre.
Je pianotais sur mon cristal pour localiser Liz. Ce cristal était bien pratique, puisqu'il fonctionnait comme un portable avec toute les applications inclues. J'eus tôt fait de retrouver Liz dans un pièce dont l'énorme double porte en bois massif était déjà ouverte. Je pénétrais dans la salle à manger et aperçu tous les autres Élus autour de la table principale, en pleine discussion.
- Ce sont les informations que j'ai eu de mon père, déclara Agartha, les démons ont envoyé une horde de 100 d'entre-eux au sud de Trium. Plusieurs village ont été pillés et de nombreux villageois massacrés.
- C'est vraiment horrible, dit Liz.
- Oui c'est triste, déclara Melkior en replaçant ses lunettes, c'est pour cela que nous devons être prêts le plus vite possible, pour secourir et protéger.
Tous acquiésèrent. Je vins m'asseoir à la seule place libre, à côté de Liz et en face de Jonathan. Tous me regardèrent comme s'ils attendaient une réponse. Sûrement à la déclaration de Melkior.
- Je promets de faire de mon mieux, fis-je timide, mais en tant qu'humaine je ne connais pas grand choses, je vous demande donc de m'aider au mieux pour cette tâche, s'il vous plaît ?
- Mais bien sûr, on est là pour ça ! dit Alexei.
- Compte sur nous !
- On va t'aider !
- Je t'aiderai à changer ton look, parceque là ce n'est vraiment pas possible... tu flottes dans tes vêtements, déclara Greyson.
- Euh... ouais, la purification m'a fait perdre du poids...
Tous me regardèrent et rigolèrent.
Seul Jonathan me fixait intensément.
- J'accepte de te guider si tu bats Angelina.
Sérieux ?!
Peut-être qu'il commençait à lâcher prise ? Ou bien le lien d'âme-sœur commençait à prendre le dessus ?
- Euh... vraiment ? Tu le jures ?
- Je ne faillis jamais à ma parole, dit-il simplement.
Je me détentis et il me fit un léger sourire.
Et comme si le karma ne me détestait pas assez, Angelina rentra en trombe dans la salle, prit une chaise et s'installa en face de moi après avoir poussé Jonathan.
- Qu'est-ce que tu fais là Angelina ? demanda Maestia, tu ne fais pas partie des Élus, dégage !
Angelina la toisa méchamment.
- Et toi tu ne fais pas parti des nobles, alors tais-toi ! persifla-t-elle.
Maestia se renbrunit, triste et blessée. Hypolit lui serra la main et elle se détendit un peu.
Quoi ? Ces ceux-là aussi ?! C'est pas vrai, il allait falloir que je me mette au parfum niveau relation amoureuse moi...
Angelina appela (elle cria...) sur la servante la plus proche, pour qu'elle lui ramene un couvert de plus. La servante affolée s'inclina et s'exécuta.
Jonathan n'avait pas l'air très content de voir Angelina traiter ainsi les servantes.
Et ce n'était pas le seul, toute la table la dévisageait avec mépris.
Je décidais de changer de sujet.
- Et donc comme je le disais, merci de votre soutien, je promet de faire de mon mieux.
- Parce que tu crois ta place déjà acquise peut-être ? me dit Angelina en me fusillant du regard.
- Mais c'est pas vrai d'être aussi méchante ! Arrête de la prendre de haut ! cria Anais, qui sembla extérioriser toute sa frustration.
Angelina la toisant et ricana méchamment.
- Tu penses avoir le droit de me parler peut-être, une salle mioche comme toi devrait retourner jouer dans les jupons de sa mère ! À mais oui, c'est vrai que tu ne peux pas, elle est morte !
Là se fut le choque pour moi, je ne savais pas que ma petite Anais avait perdue sa mère. Mon dieu, ça avait dû être très dur pour elle...
Je la regardais du coin de l'oeil et je voyais ces yeux briller de tristesse : elle retenait ses larmes.
- Je pense que tu en a assez fait, tu ne crois pas ? fit une voix froide et menaçante.
Je me retournai et vis Greyson (qui soit dit en passant, avait cessé de se recoiffer...ouf !), qui était très en colère.
La table tremblait, les verres et couverts également.
Angelina restait de marbre visiblement pas effrayée du tout.
Je n'avais jamais vu Greyson comme ça, c'était vraiment flippant, et quelle incroyable puissance se dégageait de lui !
- Grey ! C'est bon, ça ira, supplia Anais, elle n'en vaut pas la peine.
- Tu en es sûre ?
- Oui merci, fit-il en lui faisant un sourire.
Les tremblement cessèrent et Greyson retrouva son sourire habituelen :
- Eh bien bravo Angelina ! Tu m'as filer des boutons et m'énerver à ruiner ma coiffure !
Anais rigola et les autres aussi. Derrière son miroir Greyson sourit, redonner le sourire à Anais avait été le plus important.
Les plats arrivèrent et tout se déroula dans le calme. Jonathan me lançait des sourires de tant en tant et je les lui les rendis. Tout le contraire d'Angelina qui me lançait des... euh.. des glaçons avec ses yeux.
Je me reinstallais confortablement dans mon grand fauteuil de velours.
Il était grand et doux, car il dépassait d'au moins vingts centimètres le haut de ma tête, et il était moelleux à souhait.
Un coup d'épaule m'interpela.
- Je me demande comment Jonathan a fait pour supporter Angelina pendant tout ce temps... me chuchota Liz.
- C'est parce qu'elle faisait semblant durant avec ses faux sourires, j'en suis sûre... je lui répondis sur le même ton.
Nous tentâmes de pouffer de rire avec le maximum de discrétion, mais ce fut impossible en voyant Angelina se faire repousser par Jonathan, après sa pathétique tentative de lui prendre la main.
C'en était trop, je rigolais un peu plus fort.
- Qu'est-ce qui te faire rire pouffiasse ? me demanda Angelina.
- Rien, juste toi et ta solitude...
Les autres ricanèrent, même Melkior et son sérieux, Hypolit et son calme ou encore Greyson et son miroir.
Angelina, se sentant humiliée, contre-attaqua.
- Un peu comme toi et ta faiblesse.
Pfff... Médiocre tentative...
- Je ne suis pas faible, juste inexpérimentée.
- Appelle ça comme tu veux si ça peut te donner bonne conscience, mais ton "inexpérience" risque de nous mettre en danger lors de nos missions, se moqua-t-elle.
Les desserts arrivèrent, je pris une tarte au chocolat et mangea un bout.
Je regardai Angelina droit dans les yeux une main sur ma bouche.
- "Nos" missions ? Mais tu n'en fera pas parti chérie... tu n'as pas été choisie pour ça.
- Bien envoyé Toki ! me dit Alexei.
- Rien n'est plus plaisant que le silence d'Angelina, souffla Hypolit qui partageait une tarte aux pommes avec Maestia.
Angelina sera les dents.
Puis elle rigola de manière exagérée, comme si elle jubilait...
- C'est vrai, je préfère ne pas en faire parti que de blesser mes camarades, moi.
- ...
- Bah ? Tu ne dis plus rien, ne me dis pas que tu es colère ? Ouhhhh ! J'ai peur !
Comment savait-elle ça ? Oh non, je le sents pas.
- Un petit sort et c'est fou comme les murs peuvent devenir fins quand ils le veulent...ajouta-t-elle l'air innocent.
Elle me regarda dans les yeux.
- Je sais que tu as peur de la colère...
Je me figeai.
- Arrête, lui ordonna-je.
- Ta maman, la pauvre, ça a dû être difficile de supporter un enfant colérique comme toi...
Je revoyais ma mère pleurant dans la chambre, après être venue s'excuser auprès des parents de Charlotte, la fille que j'avais blessée. Elle avait pleuré pendant deux jours dans sa chambre sans jamais en sortir. Et depuis ce jour, je m'étais détestée pour ça.
- Angelina je t'en prie arrête, je me sens mal. articulai-je entre mes dents.
La colère montait en moi plus fortement que d'habitude.
- Je plains ta mère, comment fait-elle pour te supporter ?!
- LA FERME !!!!!!!!!!
Trop tard, toutes les fenêtres, les verres et les assiettes de la salle explosèrent d'un seul coup.
Les garçons protégèrent leur partenaire et les éloignèrent de la table. Il ne restait que Jonathan encore choqué, Angelina qui souriait toujours assise sur son siège et moi-même, qui respirais fortement en tenant mon cœur.
- Angelina ça suffit ! cria Jonathan, tu la fais souffrir !
- Et toi arrête de la défendre ! C'est juste une humaine ! Et puis c'est maintenant que ça va devenir intéressant...
- Angelina arrête s'il te plaît... j'ai mal, j'en ai marre, tu m'agaces... je commençai doucement à perdre le contrôle.
- Le coup de grâce maintenant : et ton frère ? Tu ne l'as pas encore tué ?
C'était la goutte de trop, je pris mon couteau et le lui lançai de toute mes forces, celui-ci vint se planter au dessus de son oreille sur son dossier.
Terrifiée, elle tenta de se lever, mais je la rattraperai une fourchette à la main. Je sautai sur la table, fis un puissant saut et atterris pile-poil sur le dossier d'Angelina dont la chaise bascula avec elle en arrière.
Je pointais ma fourchette tout près de son œil.
- Tu parles encore de mon frère ou de qui que se soit en mal et je te tue ! Tu maltraites les servantes et je te tue ! Tu me défies et je te tue ! Est-ce que c'est clair ?!
- O...ou...ou..oui... gémit-elle.
- Bien, on s'est comprise !
Je me relevait, jetai le fouchette qui alla se planter sur le mur et quittait la pièce d'un pas rapide sans me retourner.
Mon cœur battait encore bien trop vite dans ma poitrine et la douleur était bien présente, il fallait que je me calme.
Je longeai les murs depuis un bon moment déjà, quand mon cristal vibra : Jonathan m'appelait. Je décidai de raccrocher, il fallait d'abord que je me calme et voir la tête de l'homme qui me faisait perdre la mienne et me regard avec pitié ou peur, était la derniere chose que je voulais.
Alors que je cherchai ma chambre à jeu de pile ou face, j'entendis un petite voix :
- Madame ? Est-ce que tu peux me lire une histoire ?
Je me retournai vivement pour apercevoir un petit garçon tout mignon en pyjama, dont la tête seule dépassait de l'embrasure de la porte, il avait l'air intimidé de me voir et je le sentais.
Mais quel adorable petit garçon ! Il était vraiment trop mignon !
Mon cœur sauta dans ma poitrine quand il me fit les petits yeux de chats.
- Aww ! T'es vraiment trop mignon ! Montre-moi ta chambre que je te lise une histoire.
Le petit garçon rigola, s'approcha de moi pour me prendre la main et tout content me guida vers sa chambre. La dite chambre était immense, probablement comme toutes celles du palais. À la fois sobre et enfantine elle avait de joli rideau vert rabattu sur d'immense fenêtres.
Le petit garçon me tendit un livre que je saisis et me dirigea avec lui vers son lit.
- "Hugo et les petits chevaliers" commençai-je.
Pendant que je lisais, le petit garçon, qui semblait absorbé par ma lecture, se colla à moi, me fit un petit câlin puis s'endormit. J'éteignis la lumière, lui fit un petit bisou et lui caressa les cheveux.
- Awww ! Il est vraiment trop mignon !
Je m'endormis près du bout de chou.
Je sentis deux bras me porter comme une princesse, mais j'étais bien trop fatiguée pour ouvrir les yeux. La personne dégageait un délicat parfum de menthe et sa chaleur était agréable, je me détendis lentement. Elle me déposa dans des draps frais d'un grand lit avant de m'embrasser le front et de s'en aller.
Je m'endormis alors profondément.
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Voili, voilou un nouveau chapitre ! Dites moi ce que vous en avez pensé en commentaires !
Merci et bisous !
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