7.
𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔
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Je réduis et simplifie les parties pour poster plus vite et un peu plus régulièrement. Pardonnez-moi pour l'attente mes jolies. ❤️
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SADIQAH
Argh ! Pourquoi il est comme ça sérieusement ?! J'ai l'impression d'avoir trompé mon fiancé et ça me donne envie de vomir. Jamais j'aurai pu le tromper et même lui ne le ferai pas... Mon Dieu c'est horrible ce qu'il vient de me faire là !
Il sort de la salle de bain en jouant avec les clés et j'entendais très bien son rire moqueur qui résonnait. Ça me met en colère à un point ! En plus il va me donner son rhume maintenant tss, et d'ailleurs j'ai même plus aucune autre chance de sortie.
Je sors de la salle de bain en tapant du pied et m'assieds sur le canapé en me rongeant les ongles : c'est comme ça que j'arrive à réfléchir en fait. Faut que je trouve un autre moyen là.
Naïm : Tu pleures ? *rire*
Moi : Tais-toi !
Il rit dans sa barbe puis s'assied à côté de moi en jouant avec les clés.
Naïm : Tu veux sortir d'ici Sadiqah ?
Je me retourne brusquement vers lui.
Moi : Oui !
Naïm : J'veux bien te laisser sortir d'ici à une seule condition.
Moi : Oui ?
Naïm : Suce moi.
J'ouvre la bouche mais la referme immédiatement. Comment vous dire que j'ai tellement d'insultes sur ses ancêtres qui me viennent à la bouche mais que j'ai trop de respect pour eux pour les lui balancer.
Naïm : Merci d'avoir douté de moi.
Je le regarde mal et j'allai sortir de cette pièce avant que je ne l'étrangle bêtement quand il m'interpelle en riant.
Naïm : Oh !
Sadiqah : QUOI ENCORE ?!
Naïm : Tu t'es assise sur une tomate ou quoi ?
Je le regarde en fronçant les sourcils mais l'information met énormément de temps à monter au cerveau. Je rougis extrêmement vite et je crois bien que ma tête allait exploser. Putain, j'ai oublié ce petit détail ! On est le combien aujourd'hui ? J'sais plus !
Je me retourne instinctivement en cachant mes fesses avec mes mains.
Naïm : Oh tes joues sont aussi rouges qu'ton cul là ! *rire*
Moi : J'me suis juste assise sur.. une fraise ou je sais pas quoi !
Naïm : Une fraise ? *fou rire* wesh j'suis pas con !
J'ai encore plus rougi. Pourquoi est-ce que je me met tout le temps dans des situations embarrassantes comme celles-ci ?!
Il pleurait de rire limite, et moi j'étais là à attendre comme une conne au milieu du salon avec mes joues brûlantes.
Au bout d'un long moment qui me parut interminable, Naïm s'arrête enfin de rire et me regarde en souriant.
Naïm : T'as tes gle-ré ?
Moi : Ça se voit pas assez ?!
Naïm : *rire* Calme, t'as les hormones en surchauffe toi !
Je soupire d'exaspération et j'allai m'en aller quand il se lève et insère la clé dans la porte abîmée de l'appartement. Celle-ci s'ouvre dans un grincement strident.
Moi : Tu m'laisses partir ?!
Naïm : T'as une minute pour aller chercher tes trucs. Une seule.
Moi : Quoi ?!
Naïm : 59, 58, 57..
Moi : C'est bon c'est bon..!
J'attrape une veste au hasard et descend limite en courant dans les escaliers qui craquaient bruyamment sous mes pieds. J'ai vraiment cru que j'allai trouer le bois hein !
Une fois dans le magasin, je prend ce qu'il me faut en vitesse puis regarde attentivement les alentours mais vois qu'il n'y a personne pour tenir la caisse et que je me trouve seule ici, avec la porte à demi-ouverte.
C'est ma chance ! Aujourd'hui, je vous jure j'ai l'impression que tout est en ma faveur !
Je prend une grande respiration et marche sur la pointe des pieds pour ne pas éveiller les soupçons et j'allai pousser la porte en verre quand un bras trapu que je connais bien depuis le temps, vient s'abattre autour de mon ventre et vient le serrer fermement. En un rien de temps, je me retrouve sur son épaule comme un sac à patates.
Moi : LÂCHE-MOI !
Naïm : *rire* Je m'en doutais bien. Une petite pute comme toi ne peut que me la faire à l'envers.
Moi : Je te la fais pas à l'envers c'est toi tu me séquestres limite ! C'est normal que je veuille partir !
Naïm : Ta gueule.
Je grogne d'énervement en tentant de le déstabiliser pour qu'il me lâche mais ça ne lui faisait vraiment rien. Il riait juste encore et encore de son rire pernicieux et glaçant..
Il ouvre brusquement la porte en la fermant derrière lui puis me jette sur le canapé en rangeant la clé dans sa cachette secrète : son caleçon, beurk.
Je ferme les yeux en pestant contre lui. Sérieux, j'avais tellement envie de le frapper contre la vitre là ! Il m'énerve, il m'énerve, il m'énerve !
Naïm me regarde quelques secondes avec sa mine toujours autant moqueuse puis soudainement, perd l'équilibre mais se rattrape avec le mur. Il serre les dents quelques secondes en fermant les yeux puis va dans sa chambre et s'enferme. Sa grippe est encore fraîche, ça doit l'embêter. Pff bien fait !
Je me lève du canapé en soupirant puis vais me changer dans la salle de bain.
-
Ça doit bien faire un quart d'heure que je zappe les chaînes de télé et que je trouve toujours la même chose : des journalistes et des témoins parlant du cambriolage de la décennie. Ma tête tourne toujours sur les avis de recherche et ça me met hors de moi. J'ai envie de pleurer franchement.
Je commence sérieusement à m'en lasser de cette situation pourrie avec en plus Yûnous qui me manque énormément..
Au bout d'un moment, je me rend compte que Naïm n'est pas sorti de la chambre depuis un bon moment : imaginez il est mort ?!
Je me lève subitement du sofa et m'avance vers sa chambre mais plus je m'en approche, plus j'entends sa voix. Je colle mon oreille contre la porte et écoute attentivement : il est au téléphone.
Naïm : Ouais ouais.. mais arrête de trop te montrer avec ta thune t'vas attirer l'attention.
...
Naïm : On est toujours sur Paris là.
...
Naïm : Ouais, on. *rire* Elle est encore là l'autre otage. Ouais même t'voulais la ken.
...
Naïm : J'la relâche pas sur Paris, j'suis pas con. En plus, elle est recherchée comme oim elle risque de tout balancer.
...
Naïm : Ouais t'inquiète pour le collier d'Aliyah, je l'ai là. T'es avec l'équipe là ? Quel appart' ?
...
Naïm : J'vous rejoins d'ici une, deux semaines le temps que les keufs se calment un peu.
...
Naïm : *rire* Bah ouais les millions j'vais m'torcher avec t'es fou toi !
...
Naïm : Hm. Azy, salam Deathstroke.
J'entendais plus rien après donc j'ai tenté de me redresser mais j'ai trébuché et je me suis étalée contre la porte de sa chambre, qui s'est ouverte brutalement au passage.
Naïm se retourne et me regarde en levant un sourcil malicieusement.
Naïm : T'écoutes aux portes mainte... *éternue*
Moi : C'est pas c'que tu crois !
Naïm : J'crois rien du tout. Bon taille d'ma chambre j'vais nehess. (dormir)
Je le regarde quelques secondes puis me lève et sors de la chambre en fermant derrière moi. Je prend quelque chose à grignoter et mange en regardant par la fenêtre, le sourire collé aux lèvres. Une semaine ? Ça passe vite, au moins je sais que je serais bientôt libre et ça c'est un bon point. Très bon même.
-
Je me suis douchée très rapidement et je me suis emmitouflée dans la couette en pensant à Yûnous. Je crois bien que je peux même plus vivre sans lui, il me manque tellement mon chéri... mais tant que je le retrouve dans une semaine, je suis super contente.
J'essaie de dormir depuis tout à l'heure mais c'est vraiment pas possible avec l'autre qui éternue et qui tousse sans cesse et le mal de ventre que j'ai depuis près d'une heure. Insupportable.
Je sors du lit et de la chambre puis vais prendre un verre d'eau. J'allai retourner tenter de m'assoupir quand la toux de Naïm devient de plus en plus bruyante et violente d'après ce que j'entends.
J'entre dans sa chambre et le trouve en short en train de transpirer comme un malade. L'aider où le laisser comme ça ? Après ce que j'ai entendu, je suis trop de bonne humeur alors pourquoi pas ?
J'essuie son corps avec une serviette et lui dépose ses médicaments au bort de la table de nuit. Il me regardait sans rien faire, la respiration saccadée.
Je suis restée avec lui une bonne dizaine de minutes et je songeais à aller dormir moi aussi lorsqu'il commence à fermer les yeux, un peu plus apaisé. Je me relève et j'allai m'en aller quand il attrape mon poignet.
Naïm : Viens je vais te dire un secret.
Moi : T'es pas encore dans ton état normal Naïm, reste tranquille.
Naïm : Je suis sérieux Sadiqah, c'est par rapport à ton Yûnous.
Ça a fait tilt dans ma tête. Sans attendre, je me suis approché de lui en gardant une distance de prévention.
Naïm : Plus près.
Je m'avance un peu plus en me tenant contre le lit. Il ouvre la bouche un instant puis la referme immédiatement en attrapant mon bras et me faisant basculer à côté de lui. Je met un peu de temps à m'en rendre compte : je peste contre lui en tentant de me relever mais il me retient.
Moi : T'ES SÉRIEUX NAÏM ?!
Naïm : Ouais *rire* le secret c'est que ton fiancé c'est un fdp.
Mes muscles se crispent. Comment il peut parler comme ça de mon Yûnous hein ?! Il a pas le droit !
Moi : Tais-toi !
J'allai me retirer de lui quand il enroule ses deux bras autour de ma taille et me colle à lui.
Moi : Naïm, lâche-moi !
Naïm : T'es brûlante Sadiqah.
Moi : Arrête et lâche-moi !
Naïm : Sadiqah ?
Moi : LÂCHE-MOI !
Naïm : Eh Sadiqah ?
Moi : QUOI ?!
Naïm : Réchauffe-moi.
Je lève un sourcil en le voyant me regarder profondément. Il est sérieux là ?
Moi : Pourquoi ?!
Il me regarde longuement puis éternue.
Naïm : J'ai froid.
Suite à ces mots, il me décoche un sourire en coin et me colle à lui encore plus. J'étais dos à lui, et son corps contre mon dos. J'essayais en vain de me débattre mais rien, il a le total contrôle de mon corps.
Naïm : Arrête de bouger là.
Moi : Bah lâche-moi alors !
Naïm : Et si j'en ai pas envie ?
Je soupire d'exaspération pendant que lui arbore un sourire vainqueur. Je peux décidément pas gagner contre lui, beaucoup trop fort pour moi.
Il resserre encore plus l'étreinte mais je me sentais pas à l'aise contre son corps donc je me suis mise à bouger pour avoir un peu plus d'espace vital mais ça ne servait à rien.
Naïm : Sadiqah.
Moi : Quoi ?
Naïm : Arrête de gigoter contre moi, tu m'donnes envie d'te prendre, là et maintenant.
Mes joues ont commencé à chauffer immédiatement et instinctivement, je me suis raidie.
Naïm : C'est mieux. Allez bonne nuit Sadiqah.
Je ne réponds pas et ferme les yeux. Une image de Yûnous apparaît subitement. Je suis en train de faire quoi là ?! C'est pas moi ça, je peux pas laisser faire.
Naïm : Ah ouais, j'ai zappé de te dire. Si tu penses que t'es en train de tromper ton pd, oublie vite.
Moi : Quoi ?
Naïm : Je te l'ai déjà dit, c'est un fils de pute.
Moi : Pourquoi tu dis ça ?!
Naïm : Pourquoi ? Hm.. sûrement parce qu'il ne te mérite pas.
Sa phrase m'a donné des frissons dans le dos. Comment il peut savoir des trucs que je ne sais pas ? Et de toute façon, j'ai une totale confiance en mon homme. Jamais il ne me fera un coup bas, jamais.
Suite à ces mots, je sens la tête de Naïm basculer dans le creux de cou et sa bouche se nicher contre ma peau.
Je sais pas pourquoi, mais je me sentais bien là, dans ses bras. Roh Sadiqah ! Arrête de penser comme ça ! T'es fiancée à Yûnous et à personne d'autre.
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