𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔

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Ban j'ai pas pu poster hier sorry les filles, l'hôpital m'a fait défaut. 😕

Putain de merde comment j'ai KIFFÉ écrire cette partie c'est un truc de fou mais vraiment.

SADIQAH

   Sa voix était tellement grave et avait totalement envahi la pièce. Son père le regardait avec des yeux écarquillés, tout comme moi.
   Il était pas censé être en France lui ? Et puis le système de protection des témoins n'est-il pas contradictoire avec le déplacement à l'étranger ? J'y comprend vraiment plus rien.

   Nan mais sérieusement quelqu'un veut bien m'expliquer ce qu'il fait ici ? Et surtout comment il m'a retrouvée ?

   J'allai m'adresser à Naïm mais son père se dégage subitement de l'emprise de son fils et détourne son attention vers lui. Ses sourcils étaient excessivement froncés et son visage assez crispé.

M. AshShams : Qu'est-ce que tu fais ici ?

   Naïm baisse la tête en enfonçant ses mains dans son survêtement et laisse un échapper un petit rire.

Naïm : Pourquoi ? Je t'ai manqué ?

M. AshShams : Bien sûr que oui tu m'as manqué Juan, tu es mon fils après tout.

Naïm : *rire* Bah toi tu m'as pas manqué sale fils de pute.

  J'ai écarquillé les yeux. Waw c'est pas la franchise qui manque chez lui hein.

M. AshShams : Tu me parles autrement Juan, je serais pas patient plus longtemps avec toi.

Naïm : J'ai pas besoin d'ta patience. J'veux juste ta mort.

Il s'avance un peu vers Naïm et le regarde profondément dans les yeux. Moi j'étais là à les regarder sans rien dire ni faire.
De toute façon la situation était assez délicate donc la seule chose que je pouvais faire c'était me faire toute petite.

M. AshShams : ..tu m'en veux toujours mon fils ?

Naïm : Si tu savais combien de fois je t'ai imaginé te faire démembrer Alcides.

M. AshShams : Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler par mon prénom.

Naïm : Pourquoi ? Tu préfères que j't'appelle papa, ALCIDES ?

M. AshShams : Juan j..-

La porte à l'arrière s'ouvre brutalement sur Djafar, torse nu, un verre de vin à la main. Il lève lentement la tête vers nous en arquant légèrement son sourcil puis éclate de rire.
Je sentais son haleine fétide d'ici.

Djafar : Bah alors ? Ça fait une réunion de famille sans m'inviter les amis ? *rire*

Naïm : Oh voilà un autre fils de pute.

Djafar : *titube* ça fait des semaines qu'on s'est pas vus et tu me fais pas de câlin petit frère ?

Naïm : Eh Djafar viens voir par là.

Celui-ci le regarde, surpris, puis s'avance vers lui en manquant de se prendre des chaises au passage.
Une fois devant Naïm, Djafar redresse doucement la tête et lui adresse un sourire béat.

Djafar : Oui ?

Naïm ne lui laisse pas le temps de respirer qu'il lui rentre dans le visage une claque d'une telle puissance que le corps de Djafar a même glissé sur plusieurs dizaines de centimètres sur le sol.
   Ça avait résonné dans toute la pièce et son verre s'était brisé en mille morceaux.

Je savais pas quoi dire w'Allah. J'avais vraiment oublié à quel point Naïm avait des gros bras et le sang chaud. Et ça m'avait de nouveau redonné des frissons.

Voyant le regard inquiet de son géniteur posé sur Djafar, Naïm ricane sournoisement en croisant les bras.

Naïm : T'inquiète pas pour cette pute, j'l'ai juste aidé à dormir.

M. AshShams : Juan tu..-

Naïm lui lance un regard glacial qui a le mérite de le faire immédiatement taire. Il fait vraiment peur quand il veut mon petit Joker hein.

Naïm : M'appelle plus jamais comme ça. Je le répéterai pas deux fois.

M. AshShams : *soupire* t'en as pas marre d'entre rancunier mon fils ?

Je tourne la tête vers Naïm et le vois exploser de rire en se tenant les côtes. Il était totalement mort de rire et quant à moi, j'étais stupéfaite.

Naïm : Attends t'es vraiment sérieux là Alcides ? Vraiment vraiment ?

Et il repart dans un fou rire. J'ai cligné des yeux une bonne dizaine de fois sans dire un mot.
   Son père avait fait la même chose et ne savait pas comment réagir face à ça.

   Après une bonne quinzaine de secondes, Naïm arrête progressivement de rire juste avant d'essuyer ses larmes d'un revers de manche.

Naïm : Eh t'es trop drôle j'y crois pas.

   Son visage devient soudainement haineux et effrayant.

Naïm : T'aurais dû faire c'genre de blague à ma mère au lieu d'la violer tous les soirs.

   Ma respiration s'est bloquée pendant une fraction de seconde. J'étais complètement choquée par ce qu'il venait de dire.

M. AshShams : Ecout..-

Naïm : Quoi ? Tu vas nier encore ?

   Il soulève soudainement son t-shirt et plonge son regard dans celui de son père.
   Je pouvais entrevoir la cicatrice qu'il avait dans le bas du ventre et que j'avais d'ailleurs remarqué quand il m'avait prise en otage.

Naïm : Tu vois ça Alcides ?

   Mr. AshShams s'en tient à éviter la confrontation et détourne la tête.

Naïm : Tu vas pas ignorer ça aussi quand même ?!

   Son père ne réplique pas et la pièce est plongée dans le silence un instant.

   Naïm tourne subitement la tête vers moi, glisse sa main glacée dans la mienne et me tire doucement vers lui juste avant de brusquement plaquer ma main contre le bas de son ventre.
   Non seulement je pouvais sentir sa balafre sous mes doigts mais aussi son abdos saillants taillés en v.

Naïm : Tu le sens ça Sadiqah hein ?

   Je hoche la tête et vois Naïm tourner la tête vers son père.

Naïm : Tu vois ? Ce que tu m'as fait à moi et à ma mère c'est ancré dans mon corps. Et tu pourras pas me l'faire oublier.

M. AshShams : C'est du passé maintenant.

Naïm : *rire* C'est pas parce qu'elle est morte que j'ai oublié.

   Mr. AshShams ne répond rien et jette un œil à Djafar qui reprenait un peu connaissance.

   Je me détache doucement de Naïm en baissant son haut et fais deux pas vers son père. Je vais pas rester ici toute la nuit non plus.

Moi : Bon maintenant vous voulez bien m'expliquer pourquoi vous m'avez fait venir ici ?

Naïm : Ouais pourquoi tu l'as fait venir ici hein ?

   Son père attrape son club de golf et joue nerveusement avec en regardant son fils.

M. AshShams : Si t'as autant changé c'est à cause d'elle.

   Hein ? Pardon ? Moi je ne suis la cause du changement du comportement de personne par contre.
   J'allai répliquer mais Naïm me devance en plaçant une main autour de mon avant-bras.

Naïm : J'ai pas changé Alcides.

M. AshShams : Si, tu as changé mais c'est juste que tu ne le vois pas Naïm. Elle te détourne de ta famille et te tord l'esprit.

Naïm : *rire* sauf que c'est la seule chose bien qui m'soit arrivée depuis des années.

M. AshShams : Si t'étais resté près de moi, tu aurais vécu beaucoup mieux.

   Naïm approche lentement son corps de celui de son géniteur en lui adressant son sourire. Son fameux sourire.

Naïm : Tu sais quoi Alcides ? Ma mère m'a toujours dit que l'enfer c'est les autres.

  Son père lève la tête vers lui en fronçant légèrement les sourcils.

Naïm : Mais l'enfer c'était toi.

   J'ai eu des frissons dans tous le corps. Je pouvais très facilement concevoir le calvaire qu'avait dû subir Naïm juste à l'entente de ce qu'il venait de dire.

M. AshShams : Tu te voiles la face mon fils. L'amour c'est pas pour toi et elle va te faire sombrer. Et plus rapidement que tu ne le crois.

Naïm : Tu crois vraiment que je vais écouter une enflure comme toi ?

M. AshShams : Je suis ton père quand même.

Naïm : T'as perdu ce droit y'a longtemps.

Naïm allait parler mais son père pose subitement son club de golf sur le sofa et lève la tête dans sa direction.

M. AshShams : J'ai pas envie de te menacer Naïm donc tu vas arrêter de la fréquenter tout de suite. Elle va t'apporter des problèmes je le sais.

Je comprend vraiment pas de quoi il parle. Et les seules explications potables que j'ai pu trouvé c'est que soit il sait des choses que nous ignorons, soit il débloque complètement.

M. AshShams : Si tu continues je te protégerai plus t'entends Naïm ?

Naïm : Ah ouais ?

Il m'attrape par le poignet et me colle brusquement à lui en défiant son père du regard.

Naïm : Alors regarde moi bien.

   Il tourne la tête vers moi en me regardant dans les yeux puis glisse doucement une main sur mes deux joues et approche sa bouche de la mienne en souriant.

Naïm : J'peux ?

   Je rigole légèrement et prend l'initiative en passant deux mains autour de son dos et en posant délicatement mes lèvres sur les siennes. Eh ça faisait juste une semaine que je l'avais pas touché mais j'avais l'impression que ça faisait une éternité.

Je le sens sourire contre ma bouche et intensifier notre échange. Il baisse lentement sa main vers mes reins et allait aller plus loin lorsque je lui mord la lèvre.
Eh son père est quand même en train de nous regarder là.

Il grogne en sentant un peu de sang couler de sa bouche. Oups, j'ai dû y aller trop fort.
Je lui mime que je suis désolée et tourne la tête vers Mr. AshShams.

M. AshShams : Tu veux me montrer quoi là Naïm ?

Il essuie sa bouche en souriant en coin.

Naïm : Qu'elle est à moi et que tu pourras rien y faire du tout.

M. AshShams : Ça me prouve rien.

Naïm : Tu veux quand même pas que j'la baise devant toi pour te montrer qu'elle m'appartient ?

M. AshShams : Ça changerait rien au fait qu'elle sera la cause de ta destruction Naïm.

Naïm : C'est ce qu'on verra.

   Il m'attrape par le poignet et allait me tirer à l'extérieur lorsqu'il fait subitement volte face pour toiser du regard son géniteur.

Naïm : Et au fait.. lève plus jamais la main sur elle. Un peu plus de sang sur les mains m'dérangerait ap.

Il m'emmène finalement dehors, sous le regard pesant et surtout méprisant de ce fameux Mr. AshShams. Djafar n'avait d'ailleurs toujours pas repris connaissance, il devait être ivre mort franchement.
   Une fois sortis par le portail, on arrive devant une classe G noire dans laquelle Naïm me pousse sans rien dire.

   Il monte ensuite côté conducteur et ferme la porte derrière lui en me regardant.
   J'ai tellement de questions à lui poser si vous saviez. Que ce soit sur ce que je viens d'entendre, sur la raison de sa venue ici et comment il y est parvenu etc... mais surtout  pourquoi il ne m'a pas répondu jusqu'ici.

Naïm : Pourquoi tu me regardes comme ça Sadiqah ?

Moi : Tu fais quoi ici ?

   Il croise les bras en riant.

Naïm : Je croyais que je te manquais.

Moi : Et moi je pensais que t'étais coincé en France à cause de la protection des témoins.

Naïm : Orh ça ? C'est rien qu'un détail.

Moi : Alors pourquoi t'es pas venu avec moi dès le début hein ?

Naïm : J'avais des trucs à régler.

Moi : Et c'est pour ça que tu m'as pas répondu pendant deux jours ?

Naïm : Ouais.

Moi : Tu sais combien je me suis inquiétée au moins ?

Naïm : Je sais.

Je le regarde sans rien dire et soupire longuement en jouant avec le bout de ma robe. Il m'exaspère.
   Moi j'avais peur pour sa vie et lui il a même pas pris la peine de me donner un signe de vie.

Naïm : Eh Sadiqah.

Je lève la tête vers lui en haussant légèrement les sourcils.

Moi : Oui ?

Naïm : Viens dans mes bras.

Je le regarde et lui sourit timidement juste avant de me glisser près de son corps en posant ma tête contre son torse. Roh c'est bon je suis plus énervée contre lui maintenant qu'il est près de moi.
Vraiment je peux mourir pour son parfum et ses bras. C'est quelque chose d'indéniable.

Il serre un peu plus ma tête entre ses bras pendant quelques secondes puis m'attrape doucement la mâchoire et me fais un petit bisou sur la bouche.
Je lui souris. Il en profite pour m'en faire un tout petit au coin de la bouche, puis sur la joue et pour finir enchaîner avec un peu partout sur mon visage.

Naïm : Si tu veux je peux descendre un peu aussi ? *rire*

   Je le regarde en ricanant.

Moi : Non merci.

Naïm : C'est pas toi qui m'avait dit d'te graille ?

Moi : Ah non non j'ai jamais dit ça moi hein.

Naïm : *rire* Ouais bah t'inquiète pas que j'vais pas oublier ça. 

Je lui ris au nez et regarde un peu autour de moi. La ruelle était complètement vide et la maison de son père

Naïm : Eh Sadiqah si j'étais pas pressé je t'aurais enlevé ta robe là.

Moi : Faudrait déjà que je te laisse faire.

Naïm : T'inquiète ap pour ça. Et j't'aurais retiré ton soutif rouge par la même occasion.

Moi : Comment tu sais qu'il est de cette couleur déjà ?

   Il me lance un regard victorieux.

Naïm : Je révèle jamais mes secrets à n'importe qui.

Moi : Maaaaais je suis pas n'importe qui moi.

   Je fais une moue triste en le regardant. Il rigole en glissant une mèche rebelle derrière mon oreille.

Naïm : C'est vrai. T'es ma Harley.

-

Il se gare à la va vite en face de mon hôtel et tourne la tête vers moi.

Naïm : Je repasse t'voir bientôt.

Moi : Hm.. fais attention à toi Naïm.

Naïm : T'inquiète pas pour moi. J'suis pas tout seul.

Il enlève ma ceinture puis débloque les portes. J'en profite pour attraper mon sac et lui faire un chaste bisou sur sa lèvre inférieure qui avait légèrement enflé. Moh je l'ai mordu trop fort le pauvre..
Il laisse un échapper un petit sourire.

Naïm : Descend avant qu'j'puisse plus me retenir.

Moi :*rire* Orh attends deux secondes que je dise au revoir à mon Joker.

   Il rigole et met la clé dans le contact. Je me retourne vers lui en le regardant, la tête un peu inclinée sur la droite.

Moi : Et t'as pas intérêt à disparaître Naïm. Tu m'as promis de répondre à toutes mes questions oublie pas.

Naïm : *rire* Je suis Joker t'as oublié ? Pas Casper.

   Ça m'arrache un petit rire. Je n'ai même pas eu le temps de lui raconter pour l'incident du camion et toutes mes suspicions. J'en discuterais à tête reposée avec lui quand on aura un peu plus de temps.

Naïm : Si t'as le moindre problème tu m'appelles oublie pas.

J'acquiesce et m'éloigne de la voiture en lui souriant. Je marche jusqu'à l'entrée de l'hôtel puis le voit démarrer et prendre la route au quart de tour.

J'arrive pas à croire qu'il est ici avec moi, aux États-Unis. D'ailleurs il a été assez vague sur la raison de son voyage mais dans tous les cas ça me fait tellement plaisir de savoir qu'il est près de moi maintenant.
Surtout qu'il est un des seuls en qui je peux avoir confiance maintenant.

Fin bref j'entre à l'intérieur et trouve Lily toute paniquée assise dans un canapé à ma gauche. Je ricane intérieurement et m'approche d'elle.
Elle me saute au cou en me voyant.

Lily : Putain il t'as rien fait Sadiqah ? Tu vas bien ?

Moi : Oui oui t'inquiète pas. Viens je te raconte rapidement.

Je lui fais un résumé falsifié de ce qu'il s'est passé et efface toutes les traces de l'intervention de Naïm dans l'histoire.
Je peux pas me permettre de parler de lui pour l'instant.

OMNISCIENT

   La claque a résonné dans toute la salle et le sang de sa dent détachée s'était même répandu sur sa chemise froissée.
Depuis son arrivée ici il n'avait cessé de se maudire pour avoir essayer de voler ce genre de gens. Et il continuait toujours.

Le plus vieux des deux ravisseurs enfile des gants noirs et enfonce une cartouche dans son arme en la brandissant dans la direction de l'homme attaché à une chaise en bois.

R : T'es sûr de toi ?

L : Oui, j'ai horreur des voleurs. *regarde l'homme attaché* Chez moi on leur coupe la main tu sais mon ami ?

La décrépitude s'empara soudainement de l'homme lorsqu'il vit ce mexicain cagoulé viser le centre sa main et être sur le point d'appuyer sur la détente.
Il s'était même fait dessus.

L : Tu prendras ça comme une leçon à retenir à l'avenir. Voler n'est pas bon.

La porte au fond de la pièce s'ouvre brutalement sur un homme affolé.

? : Eh Luïs on a un problème viens voir.

Le fameux Luïs fait une rotation brutale de la tête dans la direction de son acolyte puis retourne dans sa position initiale sans dire un mot.

L : Je finis juste ce que j'ai à faire ici. Dis lui que j'arrive.

Le cran de sûreté avait été enlevé et la main de cet homme allait bientôt être complètement trouée. Et tout ça pour un petit flirt qui avait mal tourné. L'avidité de certains peut mener à de tels drames que c'en est presque affligeant.

Celui-ci avait ainsi fermé les yeux et s'attendait à recevoir sa sentence lorsqu'un éclair de génie lui traversa subitement l'esprit.

- : ATTENDEZ ! Je..je peux vous aider.

Le proxénète baisse soudainement son arme de quelques centimètres, un peu intrigué par l'intervention de l'homme.

L : On t'écoute.

Il lève la tête vers eux. C'était le moment parfait pour lui d'utiliser sa botte secrète.

Yûnous : J'ai des informations qui pourraient vous plaire.

J'espère que vous avez aimé. ❤️
(ça mérite une petite ⭐️ non ? :) )