48.







𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔













𝒸𝑜𝓊𝒸𝑜𝓊 𝓁𝑒𝓈 𝒻𝒾𝓁𝓁𝑒𝓈 ❤️ mdrrrrrrrr ça m'a fait grave bizarre de pas poster hier soir.
   Et désolée pour celles qui avaient pas compris que j'allai pas poster quotidiennement et qui ont attendu inutilement..🤧

   Genre là j'ai eu grave du temps dans l'avion je me suis ÉCLATÉE à faire ce 𝕥𝕣𝕒𝕚𝕝𝕖𝕣 pour la chronique et que vous trouverez dans la première partie de l'histoire. (je vous le met juste là hihi)

[Il devrait y avoir un GIF ou une vidéo ici. Procédez à une mise à jour de l'application maintenant pour le voir.]

(eh vas-y j'suis trop contente du résultat même si c'est court😭😭)













JE TROUVE ÇA TROP CHOU😭😭😭(on dirait les bébés qui dansent là hhh)












SADIQAH

Je l'ai regardé une bonne dizaine de secondes, perplexe, juste avant de lui rire au nez.

Moi : Il aurait même pu crever la terre entière, j'en aurais toujours autant rien à foutre.

   Il cale ses deux coudes contre la rambarde et me lance un regard dédaigneux.

Djafar : Il t'a mise au courant pour ses bêtises ? *rire*

Moi : Ouais.

Ou du moins je sais qu'il est à l'origine de la mort de sa maman. Fin j'en suis pas complètement sûre : c'est connu, une histoire a toujours deux voix.
   Par contre, concernant le second je suis restée un peu désorientée pendant quelques secondes. Je savais pas trop quoi penser de cette histoire de double meurtre en fait.

Il détourne le regard vers les clients du restaurant en riant à nouveau.

Djafar : Et partager ton lit avec un meurtrier ça te dérange pas ?

Moi : Surveille ce que tu dis Djafar.

Djafar : Pourquoi ? T'as toujours pas couché avec lui ? *rire*

Moi : En quoi ça te regarde ?

Djafar : Bah ça m'étonnerai que Naïm ait résisté à un cul comme le tien.

   Je le regarde d'un mauvais œil en avalant mon verre d'eau. C'est toujours aussi plaisant d'avoir une conversation avec lui.

Moi : Ma vie sexuelle ne te regarde en rien Djafar. Et celle de ton petit frère non plus.

Djafar : Je suis bien obligé si je veux savoir dans combien de temps Naïm va se lasser de toi.

Moi : T'as vraiment rien à faire de ta vie hein ?

Djafar : On va dire que tu es actuellement une de mes plus importantes préoccupations.

Moi : Et la petite latina de l'autre soir hein ?

Djafar : Tu me fais une crise de jalousie là ou j'hallucine ?

Je laisse échapper un rire étouffé. Il comprend vraiment tout le temps des choses qui n'ont rien à faire dans la conversation c'est un truc de fou.

Moi : C'est la première fois que tu me fais rire tu te rends compte ?

Djafar : Comme on dit souvent, femme qui rit à moitié dans ton lit.

Je pousse un long soupir. Il est fatiguant w'Allah.

Moi : Sinon ta vie doit être vraiment nulle pour que tu viennes me voir jusqu'ici.

Djafar : C'est vrai. Alors viens la pimenter un peu s'il te plaît.

Moi : Non merci, je sais très bien ce que tu cherches à faire. Ton but c'est de m'utiliser pour atteindre Naïm, mais je te ferai pas ce plaisir Djafar.

Djafar : Roh t'es pas drôle.

Je le méprise du regard. J'ai juste pas envie de rire avec toi là en fait.

Moi : Bon je te laisse. Et je t'en supplie la prochaine fois évite d'essayer de me faire douter de Naïm. Ça servirait à rien.

Djafar : Pourquoi ? T'es déjà aveuglément amoureuse de lui ?

Moi : *rire* Je te parle pas d'amour là Djafar. Je te parle de confiance.

Naïm : Donc tu fais confiance à un homme qui a essayé de te tuer ç'est ça ?

À ce que je vois il est aussi au courant de notre « petit » accident de moto. Ce cafard là il est partout, ça m'exaspère.

Moi : En tout cas plus qu'à toi.

Djafar : C'est méchant de ta part ça Sadiqah.

   Je hausse les épaules et lui tourne le dos. J'allai m'en aller et le laisser seul lorsqu'il parle à nouveau.

Djafar : Et au fait, c'est pas la peine de trop espérer de Naïm poupée. Il est jamais tombé amoureux jusqu'ici.

   Ce qu'il vient de dire a le mérite de me faire faire volte-face.

Moi : Et qu'est-ce que t'en sais hein ? Et puis ça m'étonnerai qu'il partage ce genre de choses avec toi vu la relation chaotique que vous avez.

Djafar : On s'entend peut-être pas très bien mais on a le même sang et le même père. Je le connais plus qu'un autre.

Moi : Ah ouais ? Alors dis moi c'est quoi sa couleur préférée, c'est quoi ses rêves, son premier amour hein ? Tu sais tout ça ?

Il se contente de me regarder sans rien dire. J'avais vu juste.

Moi : C'est pas le sang qui tisse les liens familiaux Djafar.

Il ignore ce que je viens de dire et baisse la tête en jouant avec son pied.

Djafar : Tu lui fais un peu trop confiance Sadiqah. Ça va te blesser.

Moi : J'en ai rien à faire d'être blessée parce que justement c'est lui, et que je lui ai promis que si il tombe, je tombe aussi.

Son sourire avait complètement disparu de son visage depuis un petit moment maintenant.

Djafar : T'es beaucoup plus attachée à lui que ce que je pensais et c'est mauvais pour toi.

Moi : Orh Djafar on sait tous les deux parfaitement que si t'es aussi passionné par moi c'est parce que tu veux me baiser avant ton frère.

Djafar : *rire* Mais tu parles mal dis donc.

Moi : Bref, cette conversation ne mène à absolument rien de concret.

Je ne daigne pas lui jeter un seul regard et me détourne de lui. Putain c'est vraiment pas possible. Il veut vraiment pas arrêter hein ?

Franchement je pense sincèrement qu'il souffre d'un sérieux complexe d'infériorité a cause de son petit frère qui doit être 100 fois plus beau que lui.
Ce vilain garçon là il devrait aller se cacher dans un trou.

Djafar : Et si tu pouvais remonter un peu ton haut que j'ai une meilleure vue, merci.

   Je fais volte face en haussant un sourcil. Pardon ?

Moi : Si tu veux je baisse aussi ma braguette pour que tu puisses voir ma teub. Enfoiré.

   Je lui fait un doigt d'honneur, ne prêtant pas attention à ses éclats de rire, et retourne à l'arrière en passant une main sur mon visage. Il m'a énervée à un point ce salopard.

  J'entre en cuisine et ils ont tous levé la tête en même temps à mon entrée.
   Ma haine devait être ancrée sur mon visage pour qu'ils me regardent aussi choqués.

Lily : Tu vas bien Sadiqah ?

   Je hausse les épaules et retourne travailler sans rien dire. J'en ai même profité pour découper les carottes en imaginant qu'ils étaient les doigts de ce connard.

Fouad : Détend ton visage cousine on dirait t'arrives pas chier.

Moi : Fouad c'est pas le moment de m'énerver.

Fouad : Ah oui et pourquoi ? *rire*

   Je me retourne vers lui et enfonce subitement la pointe de la lame dans le plan de travail, à quelques centimètres de sa main.

Moi : Parce que j'ai un couteau dans la main et que t'es un putain de con. Je me retiendrais pas très longtemps.

   Il était mort de rire.

Fouad : OoOUuUh Tu mE fAis PEur.

   J'ignore ce qu'il vient de dire et continuer de faire sauter les échalotes.
   On a beaucoup de familles aujourd'hui donc faut être vif, je peux pas me permettre de laisser cette conversation avec ce salopard influencer ma cadence de travail.





-

02h16.

   On était rentrés du rooftop depuis une dizaine de minutes maintenant et on s'était tous retrouvés assis sur des chaises devant la piscine.
   On s'était mis en cercle et Anis avait amené plein de chips, de bonbons et de jus qu'on partageait tous ensemble. Je vous ai sûrement pas présenté toute l'équipe mais on devait être une dizaine.

   On se tapait de ces barres w'Allah, rien qu'ils se disputaient pour avoir la nourriture. Même Nabil nous avait rejoint pour l'occasion.

Anis : Nan sérieux vous êtes pas fatigués là ?

Lily : Pas du tout *rire* rire autant ça m'a réveillée.

Personnellement je commençais un peu à fatiguer. Mes heures de sommeil avaient considérablement diminué depuis mon arrivée ici et ça se voyait pas mal sur mon visage.

Fouad passe une main derrière sa nuque et regarde une par une toutes les filles présentes en souriant.

Fouad : Sinon y'en a pas une qui nous fait un p'tit striptease en deuspi là ?

Anus : Si mo..-

Fouad : Pas toi.

J'ai explosé de rire. Il l'avait regardé avec un tel dégoût dans le regard que j'ai pas réussi à me retenir.

Moi : Nan sérieux Anus sois digne un peu.

Anus : T'as rien à me dire toi.

Anis : Eh c'est pas contre toi sis' mais Sadiqah a raison. Tu vois pas il te recale comme jamais ça fait trois jours ? Faut laisser tomber maintenant.

Fouad : Voilà, écoute ta sœur.

Elle allait parler mais Nabil intervient. Oh là là ça allait devenir drôle.

Nabil : C'est pas le moment de se disputer, profitez un peu les jeunes non ?

Melissa : Sinon vous voulez pas faire un loup-garou les gars ?

Christian : Laisse tomber ça va faire vla les problèmes ça. Tu fais une partie, tu remets en doute des amitiés de 10 ans wesh quel bail.

Je rigole, c'est tellement vrai ce qu'il vient de dire. Ah oui au fait ce Christian, c'est le renoi avec lequel Fouad s'est lié d'amitié ces temps-ci.

Anis : Action ou vérité alors ?

On s'est tous regardés dans les yeux puis on a acquiescé. Ça semble être une bonne idée hein.

Melissa : Vu que j'ai la flemme d'aller chercher une bouteille c'est moi qui commence avec la personne en face de moi.. soit Christian. Action ou vérité ?

Christian : Action ma sœur.

Melissa : Montre les nudes de ta meuf.

Moi : Hein ?

   On s'est tous tournés vers elle en la regardant comme ça :

   Christian a pris un de ces fou rires tellement contagieux j'en pouvais plus. En tout cas tout ce qu'il s'était passé y'a quelques heures avec Djafar avait été mis de côté depuis longtemps.

Christian : Bahaha t'es vraiment une salope toi.

Anis : C'est quel genre d'action ça ?

Moi : *rire* Melissa tu joues à quoi là ?

Melissa : Il m'a plaquée pour sa meuf actuelle parce qu'elle est plus bonne que moi. Je veux juste voir ça de mes propres yeux.

   J'étais choquée. C'est vraiment trop bizarre comme action sérieux.

Anis : Mais tu peux très bien aller pister sur insta comme tout le monde wesh ?

Melissa : J'ai essayé mais elle a pas.. fin bref montre moi, j'attends.

Christian : Eh Melissa t'sais c'est quoi le plus drôle dans c't'histoire ? C'est qu'j'ai pas de meuf donc pas de nudes.

Melissa : Tu vois ? Je t'avais dit que tu mentais. Qui peut s'asseoir à ma table et dire « je suis plus bonne que toi » hein ?

Christian : La table.

   Eh vraiment je pleurais de rire. Melissa elle était tellement pas bien et pourtant j'étais morte, j'avais même des crampes w'Allah.

Christian : Eh va pas pleurer par contre. Tu t'affiches là.

Melissa : T'es trop cruel Christian.

Christian : Et toi t'es trop bad wo.

  Fouad a crié mais d'une manière, il était tout aussi mort que nous.

Christian : Bref maintenant c'est à mon tour. Eh Anus, action ou vérité ?

Anus : Vérité.

Christian : Eh ça fait un putain de mois que je me demande POURQUOI tu t'appelles comme ça et j'ai enfin le courage de te poser la question. *rire* Explique moi.

Anus : *rire* Sah ? C'est juste une erreur de mon oncle tunisien. Il voulait écrire Anès et il savait pas comment l'orthographier. Il a demandé à un jeune de le faire pour lui à la mairie, et il l'a pranké.

Anis : Comment ça la termine au bled vous savez pas vous krkrkr.

Lily : T'en souffres pas parfois franchement ?

   J'étais en train de rire lorsque mon téléphone se met soudainement à vibrer. Je vérifie et vois que j'avais un appel en absence : c'était Naïm. Ah ouais c'est vrai je l'ai pas appelé aujourd'hui j'avais presque oublié.

   Je m'éloigne du groupe et m'approche de la piscine en glissant mes pieds dans l'eau puis le rappelle rapidement.

Moi : Tu m'as appelée ?

Naïm : Ouais.

   Il avait la voix d'un bébé putain. Je fond c'est trop.

Moi : Il t'est arrivé quelque chose dis moi ?

Naïm : Nan. J'voulais juste entendre ta voix.

Moi : Oww c'est mignon ça.

Naïm : T'y habitues pas trop. *rire* bref je voulais juste voir que t'allais bien avant de partir.

Moi : Partir où ?

Naïm : Joker a des comptes à régler.

Moi : Fais pas trop de bêtises s'il te plaît.

   Je l'entends acquiescer.

Naïm : Oh et Sadiqah ?

Moi : Hm ?

Naïm : Fais de beaux rêves.

   Je raccroche en souriant. C'est bon il est trop mignon en ce moment j'en peux plus.

Je me lève et retourne vers eux. Ah ouais merde j'avais oublié de dire à Nabil pour demain.

Moi : Au fait tonton, t'as récupéré ton téléphone ?

Nabil : Ah oui oui et c'était du très bon travail franchement.

Moi : D'accord et du coup si je te paye resto demain pour me faire pardonner ça te va ?

Nabil : Avec plaisir ma petite fée.

Christian : Et tu nous invite pas nous ?

Moi : *rire* Bah je vous interdis rien, venez si vous voulez.

Ils s'incrustent un pris tous dans la sortie puis continuent de discuter un petit instant juste avant de continuer le jeu. J'avais un peu commencé à fatiguer mais ça allait.

En tout cas je comptais aller dormir dans une dizaine de minutes parce que demain la journée allait sûrement être longue et agitée. Très agitée même.













ban bonne nuit les filles si vous dormez pas encore mdrrr.
Et j'espère que vous avez aimé. ❤️


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