37.
𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔
⍰
Pouahhhh ça fait longtemps mdr. Vous allez bien les filles ? J'vous ai pas trop manqué ? ❤(me faites pas des vents svp)
Bon bah je vous souhaite une bonne lecture et vraiment désolée de l'absence.
La partie est courte mais je vais essayer de poster dans très peu de temps.
MDRRRRRRRRRRR ÇA ME PERTURBE ET EN MÊME TEMPS ÇA ME FAIT RIRE.
J'ai envie de le manger.
SADIQAH
Je n'ai rien dit. Il avait réussit à fermer ma bouche en prononçant simplement quelques mots.
Il tourne la tête vers moi, une expression incompréhensible collée au visage, et me regarde dans les yeux.
Naïm : T'vois ? On est d'accord.
Il allait se lever mais je le retiens par le bras de toutes mes forces.
Moi : Co.. comment ça Naïm ?
Naïm : T'as peur ?
Moi : Naïm... c'est pas une question ça.
Il passe un bras sur ses yeux et rigole nerveusement.
Naïm : J'm'en doutais.
Moi : Naïm, arrête. Tu te fais du mal.
Naïm : J'ai plus mal depuis longtemps.
Je ne dis rien et le fixe, observe tous les recoins de son visage sans exception.
Naïm : Joker... pleurer ? *rire* Y'a pas pire.
Moi : C'est humain Naïm.
Naïm : Arrête de dire ça.
Moi : Pourquoi ? C'est la vérité.
Naïm : *rire* Y'a pas de vérité dans ce monde. Chacun se fait la sienne. C'est comme ça.
Moi : Qui t'a dit que la vérité c'était pas universel ?
Naïm retire lentement son bras de ses yeux et détourne le regard vers moi.
Naïm : Si ça aurait été universel, j'aurai pas dahak quand ma mère est morte.
Un vent glacé balaye la terrasse et me cloue la bouche en une fraction de seconde. J'en ai eu des frissons dans le dos.
Naïm : Joker c'est pas un emprunt. Ce nom.. j'le mérite.
Je le regarde quelques secondes et pose à nouveau une main sur sa joue et glisse mes doigts dans ses cheveux en m'approchant de lui.
Moi : Naïm ?
Naïm : *rire* Tu sais ce que ça fait de pleurer de rire devant le cadavre de sa mère ?
Il marque une pause en déglutissant bruyamment.
Naïm : En fait... j'crois que tu devrais oublier tout ça.
Moi : Quoi ?
Naïm : Oublie moi.
Il tourne la tête vers moi.
Naïm : J'veux pas perdre quelqu'un d'autre..-
Il allait continuer à parler mais je l'attrape soudainement par la nuque et pose mes lèvres contre les siennes. Je sais pas ce qu'il m'a prit mais quand il m'a regardé, j'ai aperçu une telle souffrance que tout mon être n'aurait pas supporté.
En l'embrassant, j'ai fondu en larmes. J'avais des torrents de pleurs qui s'échappaient de mes yeux. Naïm, surpris par mon geste, ne dit rien et au contraire intensifie notre échange.
Je m'arrête soudainement et le regarde dans les yeux.
Moi : Tu vas jamais me perdre Naïm.
Naïm : *rire* C'est un mensonge.
Moi : Je mens jamais quand ça te concerne.
Il me regarde droit dans les yeux puis doucement place une main sur ma joue et essuie mes larmes.
Naïm : Sadiqah ?
Moi : Hm.
Naïm : Viens.
Il se lève et me tire avec lui. J'arrivais même plus à tenir sur mes jambes tellement j'étais fatiguée pour tout vous dire.
Il glisse ses deux mains sous mon corps et rentre dans le hall de la suite puis ferme la fenêtre de la terrasse derrière lui. Il se dirige vers le couloir et me dépose sur le lit dans lequel je me suis réveillée.
Naïm recouvre mon corps de sa couette.
Moi : Tu vas dormir où ?
Naïm : J'suis insomniaque.
Je le regarde quelques secondes et soupire.
Moi : Pardonne-moi Naïm.
Naïm : T'as quoi ?
Moi : Je devrais pas m'immiscer dans ta vie sans ton accord comme ça.
Il rit légèrement et se baisse à mon niveau en passant une main dans ses cheveux.
Il approche sa tête de la mienne et tout doucement, dépose un chaste bisou sur mes cheveux.
Naïm : Dors bien Sadiqah. J'veille sur toi.
FOUAD
Je suis au centre commercial avec l'autre Anus. Depuis l'autre fois, elle me lâche pas la teub celle-ci. Mais bon, tant que ce truc me sert à baiser, je le garde.
Elle voulait aller voir Keen'V pour avoir un autographe dans ce centre commercial.
Elle est complètement fan de lui mais qu'est-ce que je m'en bat les couilles en vrai. Si j'suis venu c'est qu'elle m'a promis qu'elle me fera une surprise soir-ce.
Je marchais avec elle quand soudainement j'entends des cris de fille. Elle avait mon téléphone dans ses mains et la meuf elle a disparu dans la foule. Je commence à la chercher de partout mais elle est nul part.
En plus elle a mon tel' c'te pute. Et en plus c'est chaud de l'appeler en public.
Bon, bat les couilles. Y'a des choses compromettantes dans mon phone quand même.
Moi : ANUS ! T'ES OÙ TA MÈRE LA PUTE ?!
Une vielle femme rebeu se retourne brusquement vers moi et me fait les gros yeux. Ah merde.
Vieille : Ti as pas honte ?!
Moi : Ah smehli (pardonne-moi) hadja.
Vieille : Ti fais mauvaise image de nous, saloupard.
Elle me crache aux pieds et s'en va en m'insultant en arabe. J'suis resté choqué. Elle est malade celle là !
Je soupire et regarde autour de moi mais rien.
J'entre au Sephora parce qu'elle a l'habitude de passer tout son temps ici lorsque je rentre dans un homme avec un plâtre.
Je le pousse et la cherche mais ne la trouve pas. En me retournant, je vois toujours le gars de tout à l'heure en train de me regarder mal.
Moi : Tu veux quoi petit fils de pute ?!
? : Dis pardon.
Moi : Sinon quoi ?
? : J'te fait manger le mur.
Je m'approche de lui en m'énervant. J'ai pas la tête à ça.
Moi : Moi j'te fait graille ma teub alors reste tranquille.
? : VA NIQUER TA MÈRE !
Alors là c'est la dose de shit qui fait déborder le joint. Je lui assène une patate dans la gueule, ce qui le fait glisser. Sa tête s'écrase contre le sol et son téléphone est projeté à mes pieds.
Les gens autour regardaient sans rien dire et criaient entre eux.
Je baisse la tête et aperçois le fond d'écran du téléphone. Mes sourcils se froncent automatiquement en voyant une photo de Sadiqah en robe grecque.
Je ramasse son téléphone et le lui montre en l'attrapant par le cou.
Moi : Comment tu la connais ?
? : Qu...qui ?
Moi : Sadiqah !
Il tourne la tête vers moi, le nez en sang et se redresse doucement en gémissant.
? : C'est... ma femme.
Moi : Et t'es qui ?
? : Je m'appelle.. Yûnous.
SADIQAH
Je me lève doucement du lit et regarde autour de moi en bâillant. La pièce est baignée de lumière.
Je jette un œil à l'horloge et vois qu'il est presque 14 heures.
Attendez... 14 HEURES ?! Je suis pas partie au travail putain !
Je me lève brusquement et sors de la pièce en courant. J'arrive en trombe dans le hall et trouve Naïm en train d'avaler du café torse nu.
Moi : Naïm !
Il tourne la tête vers moi et lève un sourcil.
Naïm : Déjà réveillée ?
Moi : J'SUIS EN RETARD PUTAIN !
Naïm : *rire* On s'en balec'. T'es avec moi.
Moi : Mais Naïm !
Naïm : Tu diras que tu t'sentais pas bien et puis c'est tout.
Je soupire et croise les bras en le voyant dans ses pensées. Je vois que le Naïm d'hier n'a pas refait surface.
Moi : Naïm... tu vas bien ?
Naïm : Hm.
Moi : Tu veux que je te laisse ?
Naïm : Viens, je te ramène. Deathstroke va péter un câble s'il te voit encore.
Moi : Hmm.
Naïm : Je te montrerais l'endroit la prochaine fois.
Il se lève, dépose sa tasse de café sur la table basse et enfile en vitesse un pull Fendi qui était posé sur le sofa.
Il se coiffe à la va vite pendant que je me prépare puis nous descendons au garage sans dire au revoir aux autres présents dans la résidence.
On arrive dans le garage. Naïm me tire vers une moto et monte dessus.
Moi : Tu vas pas essayer de me tuer comme la dernière fois hein ?
Naïm : *rire* Tu verras bien.
Je monte derrière lui en enfilant un casque comme lui et m'accroche fort à sa taille. Il glisse une main sur la mienne et la serre.
Naïm : Tiens toi bien.
Moi : T'inquiète pas pour ça.
-
Il se gare bruyamment devant mon bâtiment et me laisse descendre. Il roulait extrêmement vite quand même ! Il m'a fait peur ce con.
Je reprend mon souffle en l'insultant tandis qu'il me rit au nez. Je lève doucement la tête vers lui.
Moi : Naïm, j'ai un truc à te demander.
Naïm : Ouais.
Moi : Promet moi que plus jamais tu feras la même chose qu'hier.
Il me regarde quelques secondes en retirant son casque puis me sourit.
Naïm : T'inquiète ap pour ça.
Je lui souris timidement et tourne les talons et j'allai m'en aller lorsqu'il m'interpelle. Je me retourne lentement vers lui et subitement, il enroule ses deux bras autour de ma tête et me serre contre son torse.
Son parfum me rend folle sérieusement.
Naïm : Merci Sadiqah.
Il se détache de moi, baisse la tête et dépose un petit bisou sur ma joue. Il allait se retirer lorsque soudainement j'entends un cri.
Je tourne brusquement la tête en sursautant et c'est avec horreur que je vois mon petit frère Mahrez et ma mère en train de nous regarder avec des gros yeux.
Eh merde.
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