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𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔
⍰
Merci pour tout les filles ❤ vous êtes le sang franchement, presque 800 commentaires ALLEZ ! Longue partie rien que pour ça.
Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne soirée ❤ j'vous aime fort les teletubbies.
PTDRRRRRRR QUAND TON DARON ENTRE DANS LA CHAMBRE POUR VOIR SI TU DORS (regardez le rouge, Poh)
SADIQAH
Je le regarde quelques secondes, paniquée et me décide à d'abord appeler une ambulance. Il faut bien que je l'aide un minimum : je suis pas un monstre comme lui je vous rappelle !
Moi : Oui, allô ? S'il vous plaît c'est très grave !
... : Commencez par vous calmer madame. Que se passe-t-il ?
Moi : Un homme est en train de perdre énormément de sang devant moi et il saigne beaucoup du front. Il dit qu'il est en danger.
... : Est-il conscient ? Respire-t-il ?
Moi : Oui, il tient debout mais je crois bien qu'il va bientôt perdre connaissance.
... : La plupart de nos agents sont occupés à Bobigny. Je vous envoie tout de même une équipe mais elle mettra du temps. Savez-vous donner les premiers secours ?
Moi : Oui, je crois.
... : Mettez le à l'abris et allongez le sur le sol. Où êtes-vous précisément ?
Moi : Euh... je suis à ******.
... : Êtes-vous près de chez vous ?
Moi : Oui.
... : Très bien. Notre équipe arrive dans une quinzaine de minutes. Mettez l'homme à l'abris s'il est réellement en danger. Je vous redirige vers le 17.
J'attends un petit moment en faisant attention à ce qui se passe autour de moi puis donne les informations nécessaires à la gendarme au bout du fil.
Une fois raccroché, je me retourne vers Yûnous et vois qu'il a du mal à respirer. Je me baisse vers lui et vois qu'il commence à fermer les yeux.
Je l'attrape par le bras et le traîne difficilement vers mon immeuble. Heureusement, en rentrant, je trouve la gardienne en train de balayer.
Elle panique au premier abord puis vient m'aider à le faire entrer dans le hall.
Gardienne : Vous avez appelé le SAMU ?
Moi : Oui... ils arrivent. Mais.. vous pouvez le garder ici ?
Gardienne : Le propriétaire ne serait pas d'accord ! Je vous aide à le faire monter chez vous si vous voulez. Vous le connaissez ?
Moi : Hm... plus ou moins.
Gardienne : Venez, on prend l'ascenseur.
Yûnous était en train d'asphyxier. Il avait énormément de mal à respirer et il perdait beaucoup de sang.
Je le fait rentrer chez moi à l'aide la gardienne et lui dit de le porter un instant pendant que je pose un drap sur le sol pour ne pas tout tacher de sang.
Elle le dépose doucement dessus puis tente de lui retirer son pull. Je vérifie qu'il n'a pas d'autres blessures. Je lui bande ensuite le front et lui administre les premiers secours en attendant.
Voyant qu'il a du mal à respirer, la gardienne lui fait du bouche à bouche pour le maintenir en vie. (eurk ça doit sentir la shnek à Karima XPTDRRRRRRRRR seules les vraies comprendront)
J'en profite pour appeler une personne en qui j'ai assez confiance. Je ne veux pas que Maman ou Papa voit que j'aide un connard comme lui.
Ma mère l'aurait laissé sur le bord de la route et l'aurait même frappé par dessus le marché. Je crois même qu'elle en aurait profité pour prendre un selfie à côté de sa dépouille.
Moi : Allô ? Naïm ?
Naïm : Ouais... y'a quoi Sadiqah ?
Moi : Viens chez moi s'il te plaît.
Naïm : J'te manque autant ? J'étais en train de dormir wesh. *rire*
Moi : Putain... y'a... Yûnous chez moi là.
Naïm : ...
Moi : Naïm ?
Naïm : Il est déjà mort ce fils de pute.
Moi : Attends c'est pas c..-
Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase qu'il me raccroche au nez. Fait chier.
Je retourne auprès de la gardienne qui était en train de couvrir Yûnous avec une couverture isolante.
Moi : Il va bien ?
Gardienne : Oui, ça se stabilise.
Moi : Tant mieux... tant mieux.
Je m'assieds sur le canapé en tapant frénétiquement du pied. C'est nerveux.
Gardienne : Ils arrivent dans combien de temps ?
Moi : Une dizaine de minutes.
Elle allait parler lorsque son téléphone se met à sonner. Elle me mime que c'est le propriétaire du bâtiment et qu'elle doit descendre pour tout nettoyer avant qu'il ne se rende compte de quelque chose. Je la remercie tout de même en observant Yûnous complètement dans les vapes.
Je me masse les tempes pour me calmer et j'allai boire un verre d'eau lorsque Yûnous m'interpelle.
Yûnous : Sadiqah..?
Moi : Quoi ?
Yûnous : Mer..ci.
Moi : Ça n'a rien de personnel. Je suis pas inhumaine comme certains, c'est tout.
Je détourne le regard en croisant les bras.
Yûnous : Tu... m'en veux ?
Mais... MORT. DE. RIRE.
Je fais une rotation brutale de la tête vers lui en levant un sourcil.
Moi : Tu blagues j'espère ?
Il ne dit rien et se contente juste de tousser bruyamment et de cracher du sang. Je m'approche de lui en lui tendant un mouchoir. Il l'attrape difficilement puis plonge son regard dans le mien.
Yûnous : Je... t'aime Sadiqah.
Je l'ignore et lui tourne le dos pour éviter de lui cracher des horreurs au visage ou même de lui sauter à la gorge. Il se moque de moi, c'est certain. C'est pas possible d'être aussi bâtard sérieux.
Yûnous : Toujours... aussi beau ton cul.
J'ouvre ma bouche mais la referme immédiatement.
Moi : Sadiqah... calme toi. Sadiqah... calme toi. Sadiqah... calme toi...
Je prend une grande inspiration et je m'apprêtais à sortir de la pièce lorsque je rentre soudainement dans le torse de quelqu'un. Je lève doucement la tête et vois que c'est Naïm, une cigarette à la bouche.
Moi : T'es passé par la fenêtre ?
Naïm : On change pas les bonnes habitudes.
Je souris sans m'en rendre compte et vois que Naïm fixe Yûnous en crachant sa fumée.
Moi : Ça fait combien de temps que t'es là ?
Naïm : Assez pour voir ce fils de pute bander sur ton tarpé.
Aïe. C'est gênant.
Moi : Naïm...
Naïm : T'inquiète ap. J'tape pas les handicapés.
Moi : Tu... vas partir ?
Naïm : J'resterai jusqu'à ce que cette bastringue soit partie.
Moi : Va dans ma chambre en attendant alors.
Il me regarde quelques secondes puis me tourne le dos et se glisse dans ma chambre tandis que je vais ouvrir la fenêtre pour voir si les secours arrivent.
Des sirènes retentissent partout dans la rue. J'en profite pour ouvrir la porte et crier dans la rue aux ambulanciers de monter au premier étage.
Ils montent en vitesse et prennent Yûnous en charge. Il ne cessait de me complimenter ou même de me dire qu'il m'aimait comme un fou mais franchement, qu'il aille se faire foutre.
Je l'ai aidé parce qu'il était dans le besoin mais ça s'arrête là. Point final.
Naïm est parti juste après et je me suis excusée de l'avoir dérangé pour rien ou presque. Je l'ai appelé sur le coup de la panique et surtout... parce que j'avais besoin de quelqu'un pour ne pas rester seule avec l'autre con.
Je me suis endormie très rapidement parce que la journée m'avait sérieusement épuisée et juste avant de m'assoupir, j'ai pris un bon gros morceau du gâteau que Naïm a fait.
NAHEMA
Fouad prenait sa douche pendant que j'enfilais mon tanga. Il est mignon comme garçon et a beaucoup d'argent donc c'est le parfait client.
Il m'obtient des informations et en échange je lui donne la chance de m'envoyer au septième ciel. C'est donnant donnant.
Fouad sort de la salle de bain sans rien sur le corps puis s'assied sur le lit en se cachant avec une serviette.
Fouad : J'ai trouvé quelque chose en cherchant sur Naïm.
Moi : Dis moi tout.
Il me tire vers lui et colle son entrejambe à moi.
Fouad : J'ai trouvé quelqu'un.
Moi : Une femme ?
Fouad : Ouais. Une certaine.. Sadiqah.
Moi : Belle ? Riche ? Clean ?
Fouad : Ouais, ouais et ouais.
Je souffle bruyamment.
Moi : Je compte sur toi pour me transmettre tout ce que tu sais de cette fille.
Fouad : Hm ouais.
Moi : Après avoir fait ça, tu sais ce qu'il te reste à faire ?
Fouad : Ouais. T'inquiète pas pour ça.
Je ris bruyamment et m'approche de lui.
Moi : Tu sais que je t'aime fort ?
Il allait répondre mais je l'attrape par la nuque et l'étouffe avec mes seins.
Fouad : Hmterbonenro.
Je ris et le serre encore plus contre moi, ce qui l'excite encore un peu plus.
Hm... j'ai bien envie de jouer aujourd'hui.
Le lendemain. 8h.
SADIQAH
Je me suis réveillée assez tôt aujourd'hui étant donné que je recommence le travail. La restauration de la cuisine du restaurant a mis un peu de temps mais bon, c'est pas trop grave.
J'entre par la porte de derrière et entre dans la cuisine où je trouve Nabil en train de nettoyer des assiettes.
Quand il me voit, il me prend dans ses bras et me serre fort.
Nabil : Tu vas bien ma fille ?
Moi : Parfaitement, tu m'as manqué tu sais.
Nabil : À moi aussi ma petite fée. *rire*
Je dépose mes affaires dans le compartiment fait pour et retourne dans la cuisine où je trouve Lily en train de boire un café. Je la prend dans mes bras et lui parle de tout et de rien.
Nous sommes interrompues par Nabil qui veut me présenter le nouveau personnel du restaurant.
Nabil : Alors les serveurs arrivent dans une heure à peu près. Avant tout je te présente tes trois nouveaux collègues en cuisine.
Moi : Bonjour. *sourire*
Nabil : Je te présente Anis et Anus. Les deux jumelles qui t'aideront.
Je les salues convenablement. Nabil se retourne vers le troisième : c'est en fait un homme avec une assez importante corpulence et presque aussi grand que Naïm.
Il me décoche un large sourire.
Nabil : Et puis je te présente Fouad, ton partenaire de cuisine.
Je lui souris et lui serre la main. Il en profite pour me glisser quelques mots dans l'oreille.
Fouad : J'ai bien fait de venir ici.
J'ignore sa remarque et lève la tête pour le regarder. Il est super typé quand même.
Fouad : Fouad.
Moi : Sadiqah.
Il me serre la main et petit à petit, me serre de plus en plus fort jusqu'à m'arracher un cri de douleur.
Fouad : Enchanté. *sourire*
-
21h23.
Je sors du restaurant en m'habillant de ma veste. J'allai mettre mes écouteurs lorsqu'un 4x4 garé en face de la rue me klaxonne subitement. La vitre teintée se baisse lentement et laisse apparaître Naïm, me fixant.
Il me fait un signe de tête pour me dire de monter. Je m'exécute en regardant derrière moi par prévention et monte côté passager.
Naïm démarre au quart de tour en remontant sa fenêtre.
Moi : On va où ?
Naïm : *sourire* Tu verras bien.
Moi : Naïm, sérieux, on va où ?
Il tourne la tête vers moi en arborant un magnifique sourire puis accélère d'un seul coup.
Naïm : Quelque part où on sera que tous les deux.
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