32.
𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔
⍰
Sincèrement la famille, vous préférez que j'écrive en faisant attention comme maintenant ou bien en abrégé, moins compliqué ? Je veux des réponses objectives, merci.
Au fait, est-ce que vous trouvez que l'histoire est originale ? Différente des autres ?
Bonne lecture de la part de Madame. Teletubbies. ❤️
BOUGE TON BODY ALLEZ BOUGE TON BODY MDRRRR
SADIQAH
Ma bouche s'ouvre en grand devant ce qu'il se passe devant moi. Naïm, arrêté ? C'est impossible. C'est une blague.
Je savais très bien ce qu'il encourait avec tout ce qu'il a fait mais je n'arrive pas à y croire tout de même.
Je lève la tête vers lui et vois qu'il fixe le gendarme qui l'attrape par le bras en le tirant vers lui.
J'allai parler quand soudainement, Naïm se met à rire bruyamment suivi des deux gendarmes.
Je fronce les sourcils, perdue.
Gendarme : *rire* Tu vas bien frérot ?
Naïm : Comme toujours.
Ils se font une accolade amicale puis Naïm se tourne vers moi en arborant un sourire moqueur.
Naïm : T'as vu ta gueule ? *fou rire*
Moi : Dis moi que c'est une blague ?
Naïm : *s'arrête de rire* Ouais.
Il se retourne vers les deux gendarmes, leur glisse un mot dans l'oreille puis m'attrape par le poignet juste avant de me tirer vers la sortie de la gare.
Je me laisse tirer un petit moment puis lorsque nous sommes assez éloignés, je me détache de lui et l'arrête dans sa course.
Moi : C'est quand que tu te décides à tout m'expliquer maintenant ?!
Il se tourne vers moi en réajustant sa casquette sur sa tête.
Naïm : C'est des shabs (amis) de longue date.
Moi : Mais tu veux me rendre folle c'est ça ?! C'est quoi cette merde encore ?!
Il ne dit rien et me regarde dans les yeux. Il me prend par la main et me tire dans une ruelle peu fréquentée.
Je lui fais un minimum confiance mais quand il m'emmène dans des endroits comme celui-là j'ai super peur pour moi.
Il me pousse contre un mur et soupire.
Naïm : C'est tarpin compliqué. Si j'te le dis, tu seras autant dans la merde que moi.
Je ne réfléchis même pas une seconde et lui répond.
Moi : Je te l'ai déjà dit Naïm, si tu tombes, je tombe.
Il me fixe quelques secondes sans rien dire puis rit légèrement juste avant de baisser la tête.
Naïm : On a abandonné les charges contre moi.
Moi : Hein ? Quelles charges ?
Naïm : J'ai braqué une bijouterie tu te rappelles ? Et c'est pas la seule chose qu'on m'reproche.
Moi : C'est-à-dire ?
Naïm : J'aurais dû prendre pour 20 piges.
J'ouvre ma bouche mais la referme immédiatement.
Naïm : *rire* Sortir de zonz à 45 piges ? Jamais d'la iv'.
Moi : Il se passe quoi alors Naïm ?
Naïm : Joker a décidé de faire tomber des masques pour sauver son cul. *rire*
Moi : Sois plus clair.. je comprends pas !
Naïm : Protection des témoins.
L'information met énormément de temps à aller jusqu'à ma tête. Lorsque je percute, je pousse un cri de stupeur mais Naïm passe sa main sur ma bouche en soupirant.
Moi : Tu témoignes à la barre ?!
Naïm : Anonymement.
Moi : Contre qui ?
Naïm : *rire* C'est là que ça devient intéressant.
Moi : Naïm !
Naïm : *soupire* Luïs et Ricardo. J'fais ber-tom leur réseau de proxénètes contre l'abandon des charges contre oim.
Moi : Et tes acolytes ?
Naïm : Ils ont rien à craindre, les keufs ne savent pas qui ils sont.
Je ferme les yeux un instant et tente de me calmer.
Moi : Est-ce que tu sais qu'ils risquent de t'enterrer s'il savent que c'est toi ?
Naïm : J'le sais très bien. *rire* J'le savais depuis le début.
Moi : T'avais prévu tout ça ?!
Naïm : Ouais... sauf toi.
Moi : Tu regrettes ?
Naïm : De quoi ?
Moi : De.. m'avoir rencontré.
Il me rit au nez puis allait s'en aller quand je le retiens.
Moi : Répond moi Naïm.
Il me regarde quelques secondes, glisse une de ses mains sur la mienne et joue avec la bague qu'il m'avait glissée au doigt. Celle qui porte son nom de famille.
Naïm : Tu s'rais déjà sous terre si ça avait été le cas.
Je le regarde sans rien dire et j'allai inconsciemment faire quelque chose d'insensé quand son téléphone se met à sonner.
Il décroche en vitesse et parle tout en me regardant dans les yeux.
Naïm : Ouais.
? : ...
Naïm : J'suis avec elle. Elle est au courant.
? : ...
Naïm : Hm. T'es sûr qu'elle est en ville ?
? : ...
Naïm : J'bouge de suite. Attend moi là-bas.
Il raccroche et glisse son téléphone dans sa poche juste avant de me tourner le dos.
Moi : Fais attention à toi Naïm.
Il se retourne et me décoche un petit sourire et allait s'en aller lorsqu'il recule de quelques pas et s'adresse à moi une dernière fois.
Naïm : J'garde un œil sur oit Sadiqah.
Il tourne les talons et s'en va en vitesse tandis que je quitte la ruelle comme si de rien n'était. Je prend la route de chez moi en mettant mes écouteurs et en appelant Lily, ma collègue de travail. Ça fait longtemps que je n'ai plus de nouvelles d'elle quand même.
-
19h31.
J'étais en train de parler par webcam avec ma psychologue quand mon téléphone s'est mis à sonner.
Moi : Je te laisse Laura. On se voit dans la semaine.
Laura : Oui oui, bonne soirée Sadiqah et n'oublie pas de te reposer.
Je souris et éteint ma webcam puis répond au téléphone. C'était Nabil, le patron du restaurant où je travaille.
Nabil : Allô Sadiqah ?
Moi : Bonjour Nabil, tu vas bien ?
Nabil : Oui et toi ? Ça fait longtemps que je n'ai plus de tes nouvelles.
Moi : Très bien hein. Alors, vous avez fini ?
Nabil : Oui, la restauration de la cuisine a fini donc je réouvre en début de semaine. J'ai de nouveaux employés aussi, j'espère que tu n'as pas perdu tes doigts de fée depuis. *rire*
Moi : Ne t'inquiète pas pour ça. *rire* On se revoit lundi alors.
Nabil : Oui oui, passe le bonjour à tes parents.
Moi : Compte sur moi.
Je raccroche et pose mon téléphone sur la table basse juste avant d'aller me préparer mon repas en mettant à fond du Niro sur les enceintes.
NAHEMA
Il me glisse une liasse de billets dans le soutien-gorge juste avant d'appeler la réception pour nous ramener le petit-déjeuner.
Il se lève et enfile en caleçon puis répond à sa femme qui l'harcelait toute la nuit pendant que nous prenions du bon temps.
Walid : Ouais 3omri ? Désolé si je t'ai pas répondu j'étais occupé à travailler sur mon nouveau projet d'architecture.
Je ricane intérieurement et me lève du lit en enfilant un peignoir en soie posé sur le côté. Je vais ouvrir à la personne qui nous ramène notre petit déjeuner sur un plateau d'argent.
Je le dépose sur le lit et croque dans une fraise tout en admirant le corps bien bâti de Walid, mon client de longue date. Mais aussi le plus riche.
Walid : Tes paires de Louboutins arrivent soir-ce.
Moi : Je veux des Chanel finalement.
Walid : Comme tu veux. *sourire* Mais faudra les mériter.
Moi : T'inquiète pas pour ça. *rire*
J'avale mon jus d'orange en admirant la vue sur les Champs Elysées que l'on a de cet hôtel. Walid glisse une main sur mon ventre en me mordant l'épaule.
Walid : Fayzah s'inquiète, faut que j'rentre.
Moi : Hmm.
Walid : On se voit ce soir mais avant ça j'vais profiter un peu. *rire*
Il détache mon peignoir et retire mon verre de jus de mes mains et il allait plus loin quand mon téléphone se met à sonner.
Il soupire tandis que je l'attrape en sortant sur la terrasse en sous-vêtements.
Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?
Fouad : C'est important. Il est sur Paris là.
Moi : Qui ça ?
Fouad : Naïm.
Je peine à parler à cause de la surprise.
Je me ressaisis et arbore un sourire vainqueur. Ça fait extrêmement longtemps tout de même.
Moi : C'est vrai ?
Fouad : Je t'ai envoyé les photos si tu me crois pas.
Je regarde rapidement et vois que c'est réellement lui. Alors comme ça il est sur Paris... je le croyais mort.
Moi : *rire* Tu sais que je t'aime Fouad ?
Fouad : Ouais je sais. *rire* T'es contente ?
Moi : Bah heureusement que je suis contente Fouad..
Je me racle la gorge en m'adossant contre la barrière. D'ici, je peux facilement voir la Tour Eiffel.
Moi : Je te rappelle que ça fait 8 ans que je n'ai pas vu mon petit frère. *rire*
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