31.




𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔

















Petite partie, sorry, mais j'essaie de poster régulièrement. Vous avez pensé quoi de l'interview les filles ?

Bonne lecture les teletubbies ❤️

JUSTE POUR LE PLAISIR DES YEUX HAHA





SADIQAH

Je me demande bien c'est qui. J'enfile rapidement un peignoir et descend voir qui a sonné : c'est avec stupeur que je découvre mon père tentant de retenir ma mère en furie devant la porte d'entrée.

Rim : Laisse moi Mustafa ! Je vais le frapper fort ! TRÈS FORT MÊME !

Mon père l'attrape par les bras et la fait reculer de force. Je descend les quelques marches restantes et aperçois une silhouette d'homme sur le palier : Yûnous.
Franchement j'ai arrêté de penser à lui depuis bien longtemps. Il est mort pour moi mais il trouve toujours le moyen de réapparaître comme une fleur (pourrie).

Je tourne la tête vers le canapé et vois Mahrez se tordant de rire et filmant la scène comme si de rien n'était. N'importe quoi ce gamin.
Je me pose à côté de mon frère juste après avoir ouvert mon paquet de chips pour pouvoir tranquillement observer la scène.

Maman : LACHE MOI !

Papa : Calme toi hobi !

Maman : Il humilie ta fille et tu dis rien bhel (con) ?!

Yûnous était là, scotché sur le palier, fermant sa bouche. Quelle pédale sérieux.
Mon père soupire d'agacement et lève la tête vers Yûnous.

Papa : Déguerpi vite avant que je lâche la lionne.

Yûnous : Mais..-

Mahrez, sûrement ennuyé par Yûnous, arrête subitement de filmer, se lève du canapé et se poste devant Yûnous en croisant les bras.

Mahrez : CASSE-TOI MAINTENANT MAL-BAISÉ.

Il lui claque la porte au nez et retourne à ses occupations en marmonnant dans sa barbe. Mon père tente de calmer ma mère mais elle continuait à l'insulter de tous les synonymes possibles de connard.
Je soupire longuement et tourne la tête vers Mahrez qui est pensif.

Moi : Viens voir toi. *tapote le siège*

Il hésite un instant mais viens finalement s'installer à côté de moi.

Moi : Tu veux qu'on en parle ?

Mahrez : Parler de quoi ?

Moi : De ce que t'as vu tout à l'heure..

Mahrez : Hein ça..

Il détourne la tête pour fuir mon regard.

Mahrez : Bat les reins, tu fais ce que tu veux de ta vie de toute façon.

Moi : Arrête de faire genre Mahrez.. c'est pas ce que tu crois.

Mahrez : Je crois rien du tout. Ça a dû être un accident enfin j'espère.

C'est bizarre qu'il ne réagisse pas excessivement. D'habitude il en aurait fait toute une histoire mais étrangement il réagit calmement cette fois-ci.

Mahrez : Tu le connais ?

Moi : Et toi ?

Mahrez : Je t'ai demandé en premier.

Je soupire d'exaspération et me lève du canapé en tournant la tête vers Papa s'excusant auprès de Maman.

Moi : Non.. pas vraiment. Il était juste dans les vestiaires comme ça.

Mahrez : Hm..

Moi : Il t'a dit quoi dans l'oreille au fait ?

Mahrez : Va savoir.

Il sort de la pièce sans me laisser en placer une autre et s'enferme dans sa chambre.
Franchement, c'est bizarre mais je ne préfère pas creuser plus que ça. Ça ne doit pas être si important que ça bien que ça m'intrigue assez.
C'est pas grave.

Je jette mon paquet de chips et aide Papa à calmer Maman parce que oui, elle menaçait de descendre Yûnous avec son fameux couteau à beurre. Elle en était capable. Vraiment.

C'est ca qui me faisait hyper peur pour le moment pour tout vous dire.

-

23h.

Je finis paisiblement la soirée avec ma famille et on a terminé le repas en tenant d'éviter au maximum le sujet "Yûnous".
Ça s'est mieux passé que je pensais et bien-sûr c'est le principal.

Mon père m'a déposée depuis un petit moment déjà et je suis désormais en train de me faire couler un bain chaud. Je vais profiter de cette soirée pour me relaxer et repenser à tout ce qui s'est passé le mois passé.
Il faut que je remette les choses en place dans ma tête parce que depuis que Naïm est revenu, je suis complètement déboussolée. Je ne vais même plus voir mon psychologue et le pire c'est que j'oublie de prendre mes médicaments de temps à autre.

À vrai dire, je me suis habituée à ma jambe brûlée mais c'est toujours dur de la voir. C'est ignoble. Ça m'écœure.
Mais voilà. On fait avec.

-

Le lendemain. 12h34.

Après avoir enfilé les vêtements que j'ai acheté il n'y a pas longtemps de cela et finis de déjeuner, je m'apprêtais à nettoyer l'appartement quand mon téléphone se met à sonner.
Numéro privé. Je décroche sans trop de volonté :

Moi : Oui ? Allô ?

? : Rejoins moi à la gare dans vingt minutes.

Moi : Quoi ? C'est qui ?

? : Dépêche-toi Sadiqah.

La personne à l'autre bout me raccroche soudainement au nez. J'ai très bien compris qui c'est juste au son de sa voix. Je ne sais pas pourquoi Naïm ne vient tout simplement pas ici puis entre par effraction chez moi comme il sait si bien le faire.
Bon c'est pas grave : on reportera le ménage à plus tard.

Je fais bien attention à tout fermer derrière moi puis j'attrape mon sac à main et mes clés juste avant de sortir de mon appartement en vitesse.
En descendant les escaliers, je croise la gardienne qui est en train d'ouvrir la boîte aux lettres de Djafar. Je m'arrête devant elle et l'interpelle.

Moi : Pourquoi vous faites ça ?

Gardienne : Vous n'êtes pas au courant ?

Moi : De quoi ?

Gardienne : Ce petit est retourné dans son pays natal pour une durée indéfinie. Je récupère son courrier jusqu'à ce qu'il revienne.

Moi : Il est vraiment parti ?

Tant mieux. Un fou de moins à supporter.

Gardienne : Oui, mais il a dit qu'il reviendrai bientôt. Il vous a laissé un message, tenez.

Elle me tend un petit papier que je déplie en vitesse pour voir ce qu'il contient.

Sadiqah, j'espère que je vais te manquer. Je suis parti voir mon père, je reviendrai bientôt. J'espère que je vais te manquer bébé.

Rêve de moi et ne pleure pas mon départ.

Allez nique ta mère. (xptdrrrr je voulais trop la placer celle-là)

Je jette le papier dans la poubelle et soupire longuement. Je suis un peu retard à cause de ce fou furieux maintenant.

J'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles et prend la route de la gare où laquelle Naïm m'attend.

-

J'arrive pile à temps et franchement j'ai couru de toutes mes forces, limite si j'allai plus vite que Flash sérieux.
Je suis à l'entrée de la gare. Je regarde attentivement autour de moi et c'est alors que mon regard tombe sur la silhouette de Naïm, adossé contre l'un des murs.

Je m'avance en vitesse vers lui. Lorsqu'il m'aperçoit, il se redresse en fronçant les sourcils et j'allai lui parler quand deux hommes vêtus d'un ensemble de gendarmes s'arrêtent soudainement devant nous et nous encercle subitement.
Je lance un regard incompréhensible à Naïm qui fixait les deux agents sans rien dire.

Gendarme : Vous êtes bien monsieur AlQamaar ?

Naïm ne répond pas et croise les bras en retirant sa capuche. Un des deux gendarmes regarde la photo qu'il tenait entre les mains puis jette un œil furtif à son collègue juste avant d'empoigner brutalement Naïm.

Gendarme : Monsieur AlQamaar, vous êtes en état d'arrestation.



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