29.
𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔
⍰
Vous avez des bonnes séries pour moi la famille ? (mdrrrr j'suis en manque)
J'suis de retour donc montrez moi que vous êtes présentes les filles ❤️ un MAX DE VOTES ET DE COMS ou pas ? Quand vous êtes graves pas actives ça me donne même pas envie d'écrire sincèrement.
XPTDRRR J'VOUS VOIS COMME ÇA LES RAGEUX (gonna hate hate ta mère)
SADIQAH
Je savais même pas quoi dire sérieux.
On est enfermé, vous vous rendez compte ou pas ? Eh je suis avec un malade mental ! Avec Joker bordel ! (mythooo)
Je lève lentement la tête vers lui et vois qu'il souris bêtement. Il recule de quelques pas tandis que je ramasse mon sac et que je me met à crier s'il y a quelqu'un. Personne.
Je me retourne vers Naïm qui est en train d'essuyer son torse avec une serviette, tranquillement, pendant que moi limite je meurs de panique.
Moi : T'es sérieux tu t'en bas les reins ?!
Naïm : Y'a quoi ? C'est pas comme si j'étais avec Daddy.
La tête de Ricardo alias Daddy me repasse en tête et m'arrache un petit rire nostalgique. Je me ressaisis en frappant le front avec la paume de ma main et pose mon sac sur le côté.
Moi : J'ai pas envie de rire Naïm. On est coincés putain !
Naïm : Ça change tchi (rien). T'es pas morte wesh !
Moi : Mais si je reste une seconde de plus ici je vais mourir d'étouffement !
Naïm arrête soudainement de s'essuyer les cheveux et se lève en levant un sourcil.
Naïm : T'as trop chaud Sadiqah ?
Moi : Ouais ! Tu comprends pas ?!
Naïm : Tu veux que j't'aide à te dé-sapper ? *petit rire*
Moi : J'ai pas envie de rire Naïm.
Je croise les bras en soupirant d'énervement : je suis pas du tout d'humeur là.
Naïm : J'suis sah (sérieux).
Il pose la serviette sur un des bancs tout en se levant puis s'approche de moi en se craquant le dos.
Je recule de quelques pas par prévention mais il me rit au nez et me bloque contre un casier.
Moi : Naïm bouge de là.
Naïm : Azy rêve, j'bougerai pas d'ici.
Moi : Dans trois secondes je crie au viol si t'es encore là.
Naïm : Crie, y'a pas de blem-pro.
Moi : Un..
Il rit en croisant les bras devant moi. (et en contractant ses muscles par la même occasion ouh)
Moi : Deux..
Naïm : Trois.
Il ne me laisse même pas le temps de crier qu'il m'attrape par les hanches et enroule ses bras autour de moi juste avant de me porter sur son dos comme si je n'étais qu'un vulgaire sac.
Moi : NAÏM !
Naïm : SADIQAH !
Moi : Lâche-moi !
Je me débattais en vain. C'est la charité qui porte l'hôpital là non mais je rêve !
Naïm : Pourquoi j'ferais ça ?
Moi : Plus jamais t'vas entendre parler de moi sinon j'te le jure !
Naïm : J'ai pas besoin qu'tu m'parles pour t'pister.
Moi : Tu me pistes maintenant sale pointeur ?!
Naïm : T'es naïve.
Il me jette sur un des bancs en souriant malicieusement puis enfile d'un seul coup un des t-shirt du club de football.
Il se retourne vers moi et c'est alors que je vois qu'il lui va parfaitement.
Moi : Comment ça s'fait que tu t'douches ici au fait ? T'as pas de maison ?
Naïm : *hausse les épaules* Ça t'regardes pas.
Moi : Naïm t'es énervant.
Naïm : Et toi trop curieuse.
Moi : C'est une qualité petit con !
Naïm : *rire* J'vais pas répondre c'est mieux.
Il ferme son sac de sport devant moi sans me regarder puis lève la tête et vois que je le fixe inlassablement.
Il est beau Naïm mais effrayant. C'est contradictoire mais tellement attirant.
Naïm : Évite de m'imaginer à poil aussi.
Je fais les gros yeux en ouvrant la bouche.
Moi : Mais ça va pas où quoi ?! Je suis pas comme toi j'te rappelle !
Naïm : T'as raison. *rire* Moi j'imagine d'autres choses.
Je lui lance mon sac en pleine tête et vois que ça le fait plus rire qu'autre chose. Plus pervers que lui tu meurs sérieux !
Naïm : Fais pas l'innocente Sadiqah on sait tous que tu..-
Je lui saute littéralement dessus pour le faire taire. Je l'étouffais avec ma main sauf qu'il a trouvé judicieux de me mordre et de me faire crier d'horreur pour me faire lever de lui.
Moi : Dégoûtant !
Naïm : *rire* Faudra t'y habituer !
Je soupire d'exaspération et et me dirige vers la porte et tente de l'ouvrir mais ça ne marchait pas du tout comme je m'y attendait. Je me retourne et trouve Naïm en train d'enfiler ses baskets dos à moi. Et c'est juste maintenant que je remarque qu'il avait un JOKER floqué dans le dos.
Je fronce les sourcils et m'approche de lui.
Moi : C'est quoi ce maillot ?
Naïm : Toujours tu parles toi hein.
Moi : Naïm esquive pas. Tu m'as toujours pas dis tu fous quoi ici.
Naïm : *soupire* J'avais des choses à régler avec un p'tit.
Moi : Un p'tit ?
Naïm : *se retourne vers moi* Ouais, un p'tit.
Il se redresse du banc en attrapant son sac de sport et en enfilant un sweat à capuche puis passe à côté de moi. Il cherche quelque chose dans ses poches puis en sort un trousseau de clés et c'est avec stupeur qu'il insère une des clés dans la porte du vestiaire et la déverrouille en riant.
Moi : T'avais les clés depuis tout c'temps ?!
Naïm : Tu me les as pas demandées.
Moi : Un vrai con celui-là. *marmonne*
Naïm : *rabat sa capuche* Eh Sadiqah !
Il réajuste son sweat puis s'approche de moi tandis que je me met à chercher mon téléphone dans mon sac. Il était sous mes clés finalement.
Naïm : J'allai zapper.
Il m'attrape par la mâchoire et dépose doucement un chaste bisou sur mes lèvres juste avant de me sourire et de m'attraper par les deux poignets et de me prendre dans ses bras.
Il sentait trop bon mon Dieu. Je fondais limite... vous voyez cette sensation hyper rassurante d'avoir une présence masculine là ? Multipliez-la par 10 et par sa corpulence super imposante : vous avez Naïm.
J'ai cru que j'allai faire une crise cardiaque.
J'avais la tête contre son cœur et ses deux bras enroulés autour de mon cou.
Oh merde.
YÛNOUS (counard di mierda)
Je sortais du Sephora après avoir fini ma journée de travail et avoir salué Nawell, ma collègue, quand la voiture de mon père s'arrête soudainement devant l'arrêt de bus.
Chauffeur : Votre père veut absolument vous voir.
Moi : Vous êtes sûr ? Je croyais qu'il ne me parlait plus..!
Chauffeur : Vous verrez bien.
Il démarre à toute vitesse tandis que je m'enfonce dans mon siège.
J'ai pas réussi à revoir Sadiqah depuis la dernière fois et je ne connais pas son adresse. Toute cette histoire commence sérieusement à me casser les couilles ! Il me faut à tout prix trouver une solution le plus vite possible.
Cet HLM m'étouffe à force à force.
-
Je suis devant mon père en ce moment-même. Il me regarde comme s'il essayait de me transpercer avec ses yeux.
Ça fait deux ans que je ne l'ai pas vu et ça me fait quelque chose de voir que la seule chose qu'il m'a dite en me voyant c'est "dépêche-toi".
De toute façon j'ai pris l'habitude.. C'est plus comme avant depuis bien longtemps maintenant.
Il s'assied sur sa chaise de bureau et croise les bras en me regardant attentivement.
Papa : Tu sais pourquoi tu es là Yûnous ?
Moi : Sincèrement ? Pas du tout.
Papa : J'ai récupéré un quart de la société de ta mère et je suis en train de négocier la partie que tu as... *soupire d'énervement" donné à ton ex-femme.
Moi : C'est vrai ?! Ça veut dire que je peux quitter mon HLM ?!
Papa : Reste calme, je t'en veux encore mais.. j'ai quelque chose à te proposer.
Moi : Oui ?
Papa : Je débloque ton compte bancaire si tu me montres que tu peux devenir stable.
Moi : Stable ?
Papa : Marie-toi et aie des enfants après je te redonnerai tout ce que tu as eu.
Moi : Tu sais très bien que y'a eu toute cette.. histoire ! C'est pas de ma faute !
Il se lève brusquement de la chaise en tapant sur le bureau.
Papa : C'EST DE TA FAUTE YÛNOUS ! NE TE VOILE PAS LA FACE !
Moi : Mais...
Papa : *soupire* Tu avais Sadiqah mais tu as préfère jouer les hommes frivoles, c'est ton choix mais je dois régler tout cela.
Moi : Régler tout cela ?
Papa : Je vais effacer tes erreurs. Je te donne une nouvelle chance.
Moi : C'est vrai ?!
Il se rassied en sortant un dossier de son bureau.
Papa : Une condition.
Moi : Je t'écoutes.
Papa : Elle.
Il me jette le dossier au visage et se lève de son siège en sirotant sa tasse d'espresso. Je baisse la tête vers le dossier et l'ouvre en appréhendant qui est-elle.
Eh bien c'était elle. C'était cette fille. Pourquoi elle encore putain ?!
Moi : Pourquoi elle papa ?!
Papa : Parce que je veux elle et PAS une autre. Je l'adore cette petite et je la veux coûte que coûte.
Moi : Tu sais très bien ce qu'il s'est passé Papa !
Papa : Je le sais et c'est pour ça que je te laisse carte blanche pour cette fois. Tu sais ce qu'il te reste à faire.
Je soupire longuement et referme le dossier tout en me relevant du siège.
Moi : Et je fais comment ?
Papa : Aucune idée mais tu as un délai de quatre mois. Pas un jour de plus.
Il s'assied sur son siège et pose son café sur le bureau en appelant sa secrétaire.
Papa : Tu as quatre mois pour ramener ma belle-fille ici.
Moi : Papa...
Papa : Prend bien soin de Sadiqah.
SADIQAH
J'étais tellement bien dans ses bras et je me suis sentie comme déçue quand il m'a laissée et s'est détaché de moi.
Eh oh réveille toi Sadiqah ! Nan mais c'est quoi ça !
Il attrape la poignée et il allait ouvrir la porte quand celle-ci s'ouvre brutalement et nous fait basculer Naïm et moi.
? : Y'a quelqu'un ?
Je trébuche dans un des bancs et tente de m'accrocher à Naïm mais je le fais malheureusement basculer avec moi.
Je me retrouve éclatée sur le sol avec Naïm se tenant au dessus de moi à l'aide de ses deux mains en gémissant de douleur.
Ça aurait pu être moins gênant si la porte ne s'était pas grande ouverte sur Mahrez, mon petit frère, nous regardant les yeux grands ouverts.
« Laisse moi j'peux tout t'expliquer des fois j'fais de choses que j'comprends paaaaas »
Mahrez : J'sais ap si j'dois dahak (rire) ou niquer des mères là Sadiqah.
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