28.
𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔
⍰
Je vous avais dit que je mettrais du temps pour poster, sorry. Je vais essayer de me rattraper vu que je suis en vacances. CHEH LES AUTRES ZONES ! (Eh tapez moi pas je suis encore malade.)
Relisez la dernière partie les teletubbies ❤️
C'I LI VACONCE POR MWA (vous aurez une partie en rentrant des cours donc oklm)
SADIQAH
Hein ? Repeat please ?
Je tourne lentement la tête vers Naïm qui fixe Djafar sans m'adresser un seul regard.
Moi : Pardon ?
Djafar : *se retourne vers moi* Tu savais pas bébé ? Ça m'étonne pas.
Moi : Toi tu fermes tes fesses. *me tourne vers Naïm* C'est quoi cette histoire ?
Rien. Il ne daigne même pas me lancer un seul regard.
Wah comment il m'a donné froid le vent.
Moi : Naïm ? C'est quoi ça ?
Naïm : Sadiqah, rentre.
Moi : Hein ?
Il tourne la tête vers moi en soupirant puis se redresse en retirant sa capuche.
Naïm : Sadiqah.
Moi : C'est quoi tout ça encore ?!
Naïm : J't'ai dit rentre, j'ai des choses à régler.
Djafar : Avec son grand-frère j'tiens à préciser.
Je leur lance un mauvais regard et juste avant de rentrer dans mon appartement, je brandis mon majeur dans la direction de Djafar.
Djafar : Bébé est énervé ?
Moi : Range ton bébé ou tu vas plus jamais pouvoir baiser ta Jasmine petit pd.
(Kuik plus de boules)
Je claque la porte et ferme à double tour juste avant de caler une chaise contre. On sait jamais ! Je viens juste de me rendre compte que y'a trop de malades mentaux dans cet immeuble sérieux.
Je retire mes chaussures et ma veste puis fais attention à ce que tout soit fermé puis me jette sur le canapé en soupirant. Je vous jure que j'ai envie de me poser des questions mais je vais pas le faire : je vais finir par me rendre folle.
De toute façon je l'avais déjà compris, ils sont tous fous ici.
-
00h17.
Je suis au téléphone avec ma mère depuis un petit moment. Je l'ai appelée parce que premièrement je m'ennuyais et en plus je me sentais pas du tout en sécurité après l'altercation de toute à l'heure. Je voulais me rassurer.
Elle m'a dit que je devais accompagner Mahrez et David (mon petit frère et son ami) à leur entraînement de football dans la journée et franchement je suis pas plus optimiste que ça.
Et puis y'a ces deux cons là.
Depuis presque une heure je suis rentrée et plus aucune nouvelle d'eux. J'ai rien compris du tout et je compte bien le faire remarquer a Naïm la prochaine fois qu'il réapparaîtra.
Je débarrasse la table, entre dans ma chambre et j'allai me jeter sur mon lit quand ma fenêtre s'ouvre brutalement sur Naïm. Je manque de faire une crise cardiaque tandis que lui s'assied tranquillement sur mon lit en s'étirant.
Moi : Tu peux pas sonner comme tout le monde ?!
Naïm : Tu m'aurais ouvert ?
Je ne répond pas et allume la lumière.
Naïm : Bah voilà.
Moi : C'est pas une raison.
Je lève la tête vers lui et vois qu'il a plein de sang sur son t-shirt.
Moi : C'est le sien ou le tien ?
Naïm : *rire* J'ai une tête à m'laisser toucher par une baltringue ?
Moi : T'as pas la tête à être un cambrioleur non plus et pourtant tu l'es.
Naïm : Et j'ai la tête à quoi alors moi ?
Je lève un sourcil sans lui répondre et j'allai m'en aller quand il m'attrape par le bras et me fait asseoir sur le lit.
Naïm : T'as pas répondu.
Moi : Toi non plus. C'est quoi cette histoire Naïm ?
Naïm : Ça t'concerne pas.
Moi : T'es sûr ?
Il détache mon bras et hausse les sourcils de façon malicieuse.
Naïm : Tu peux pas jouer à ça avec moi Sadiqah.
Moi : T'as raison : j'ai pas envie de jouer du tout ce soir. Sors d'ici.
Il rit puis recule de quelques pas et enfonce ses mains de ses poches juste avant de passer au travers de la fenêtre.
Juste avant de sortir, il plonge ses yeux dans les miens.
Naïm : Bonne nuit Sadiqah.
Moi : Ouais c'est ça, salut.
Je croise les bras en fronçant les sourcils et j'allai m'enrouler dans ma couverture quand j'entend un bruit sourd et Naïm crier de douleur.
Je me précipite vers la fenêtre en panique. Je n'ai même pas le temps de me rendre compte qu'il se moquait de moi qu'il m'attrape brutalement par le cou et pose sa bouche sur ma joue.
Il me mord soudainement puis se détache de moi en arborant un agaçant sourire vainqueur.
Naïm : J't'ai dit que tu peux pas jouer avec oim.
Moi : T'es sérieux ?! Tu m'as fait peur !
Naïm : T'as peur pour moi maintenant ? *rire*
Je le regarde mal et j'allai m'en aller quand il m'interpelle à nouveau.
Naïm : Eh Sadiqah !
Moi : Quoi encore ?!
Naïm : T'es sûre que tu veux jouer ?
Moi : Jouer à quoi ?
Naïm : Joue pas l'innocente. J'sais que t'as pris mon tel' en cachette.
Ce gars c'est terminator ou je rêve ?!
Je lève un sourcil et m'approche de la fenêtre en enfilant un gilet en laine vu qu'il faisait froid.
Naïm : Tej' le moi avant que j'monte.
Moi : Pas envie.
Naïm : Sadiqah t'es trop naïve sa mère.
Il brandit mon téléphone et joue avec en riant.
Naïm : Qu'est-ce qu'y a ? T'rigoles plus maintenant hein.
Moi : C'est bon c'est bon j'arrête mais rend moi mon téléphone ! Tu me le rends si je te donne le tien c'est bon ?
Naïm : J'en veux pas, garde-le.
Moi : Quoi ?
Naïm : J'veux autre chose.
Moi : Tu veux quoi ?
Naïm : Quelqu'un.
Moi : Hein ?
Dès sirènes de pompier se mettent à résonner dans toute la ruelle. Naïm rabat sa capuche et juste avant de partir, il lève la tête vers moi et arbore un petit sourire en coin.
Naïm : J'entends que dalle, si j'te veux je t'aurais.
En une fraction de seconde, il disparaît dans l'obscurité me laissant seule. Roh il est énervant !
Je soupire d'exaspération et ferme doucement la fenêtre en retirant le gilet, sa voix résonnant encore dans ma tête.
[Il devrait y avoir un GIF ou une vidéo ici. Procédez à une mise à jour de l'application maintenant pour le voir.]
Écoutez comment il le dit olololooo (on s'en balek du musical.lyen mdrrrrr)
-
11h52.
SADIQAH
Je me suis endormie très rapidement avec des questions plein la tête. Il a le don de m'énerver et surtout d'éviter toutes les questions que je lui pose. Frustrant, voilà ce que c'est.
Après m'être douchée, j'enfile des vêtements simples et ma paire de baskets juste avant de prendre mon sac et de sortir de l'appartement en faisant attention à fermer tout sans exception derrière moi.
Je contourne Djafar qui était assis en bas du bâtiment avec une de ses clopes à la bouche et passe par derrière pour ensuite prendre le bus. Qu'est-ce que j'aimerai avoir le permis bordel !
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J'arrive chez Maman où je trouve Mahrez et David en train de se chamailler comme à leur habitude. Maman me donne les "instructions" et me laisse sortir avec les deux petits cons.
Tout le long du trajet, je l'ai passé avec mes écouteurs et à recarder Mahrez qui victimisait David. Pfiou de vraies bêtes de foire ces deux là.
On arrive très rapidement au stade où leur entraînement se déroule. Il y avait pleins de jeunes de leur âge en train de s'entraîner. Je les laisse se diriger vers les vestiaires tandis que je m'assieds sur un banc pas loin en soupirant.
Sérieux, je viens de flinguer ma journée rien que pour ces petits cons. Ils sont assez grands pour sortir mais Maman a peur pour Mahrez depuis qu'il s'est fait racketté par des vieux gars.
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15h01.
Finalement, je suis partie regarder les alentours en attendant que leur entraînement se finisse et j'ai pu acheter deux/trois trucs qu'il me manquait pour mon appartement.
Je retourne au stade et vois que tous se sont dispersés et s'en vont. Je m'avance vers l'entraîneur en soupirant : j'espère qu'ils ne sont pas partis.
Moi : Excusez-moi ?
Entraîneur : Oui ?
Moi : Vous ne sauriez pas si Mahrez et David sont partis ?
Entraîneur : Ils sont encore dans les vestiaires, vous pouvez y aller et par la même occasion donner les clés à David et lui dire de fermer ?
Moi : Pas de problème.
Je souris tout en attrapant les clés puis me dirige vers les vestiaires dont la porte était à demi-ouverte.
Moi : Mahrez ?
Personne ne répond. Je soupire d'exaspération et regarde autour mais il n'y avait vraiment personne d'après ce que je voyais.
La grosse tête de David apparaît soudainement devant moi et me fait sursauter.
David : Mahrez il a fini, je t'attend dehors.
Moi : Azy et tiens, l'entraîneur m'a dit de te dire de tout fermer.
Il me prend les clés des mains et me tourne le dos et j'allai m'en aller quand j'entends du bruit derrière moi. Ça doit être Mahrez.
Je passe derrière les douches puis j'allai m'en aller quand je rentre dans le torse de quelqu'un beaucoup plus grand que moi. C'est sûrement pas un des deux morveux en tout cas.
Je lève la tête en gémissant et c'est en poussant un cri étouffé que j'aperçois Naïm, encore trempé et simplement en bas de training en train de me rire au nez.
Naïm : T'es devenue perverse Sadiqah ?
Moi : Mais t'es malade ou quoi ??
Naïm : *rire* Tu m'aimes tellement qu'tu m'pistes ou quoi ?
Moi : Arrête d'prendre tes rêves pour la réalité Naïm !
Naïm : S'tu l'dit.
Moi : Tu fais quoi ici ?
Naïm : Eh Sadiqah ?
Moi : Quoi ?
Naïm : Ferme ta gueule juste deux secondes.
Je lève un sourcil en le toisant du regard.
Moi : Pourquoi t'es toujours méchant comme ça ?
Naïm : Et pourquoi t'jactes tout le temps ?
Moi : Si t'es pas content c'est la même pour moi.
Naïm : T'es sûre ?
Moi : Sûre et cert..-
Il ne me laisse même pas le temps de finir ma phrase qu'il m'attrape par le poignet en me rapprochant de lui et pose ses lèvres sur les miennes en souriant.
Mon sac me glisse subitement des mains et s'écrase sur le sol. Je tente de me détacher de Naïm mais il ne voulait absolument pas ce petit con.
J'allai le mordre quand je sursaute en entendant la porte des vestiaires claquer. Naïm se crispe et grogne d'énervement en tournant la tête vers la porte qui vient tout juste de se fermer devant nous.
Je lève la tête vers Naïm en faisant les gros yeux et c'est avec horreur que je me rend compte que l'on est tous les deux coincés.
J'ai cru que j'allai faire un AVC.
Dites moi que c'est une blague ?!
-
Naïm et Sadiqah vous ont manqué les teletubbies ?
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