25.
𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔
⍰
Je sais pas si je vais pouvoir écrire plus donc j'essaie de poster maintenant mes grandes ❤️ désolée si elle est un peu courte.
EH VOUS, VOUS ÊTES LES VRAIS, ❤️❤️❤️ CONTINUEZ À VOTER J'VOUS LOOOVE.
QUAND T'A HONTE DE TON GARS DANS LA RUE ET QUE TU ESSAIES DE FAIRE GENRE TU LE CONNAIS PAS MAIS... MAIS !
SADIQAH
Je me retourne brusquement vers Djafar et lui lance un regard pire que noir. Je le sentais trop mal à l'aise et en plus mon mal de tête n'arrangeait vraiment rien à la situation.
Moi : Tu fais quoi Djafar là ?!
Djafar : J'ai tenté ma chance !
Moi : Et une gifle dans ta tête ça te tente ?!
Djafar : Pourquoi t'es énervée bébé ?
Moi : C'est bon, t'es fatiguant. Et retire ton bébé avant que je ne te noie dans l'étang.
Djafar : Ça veut dire que tu vas te tremper avec moi et que je pourrais tout voir en dessous de ta robe. Ah moi j'suis partant. *rire*
Je fulminais de l'intérieur je vous jure. J'avais même pas la force de le corriger. Il m'attrape par la main et allait me rapprocher de lui quand il baisse les yeux vers la bague que je n'ai pas réussi à enlever depuis la dernière fois. Celle où le nom de famille de Naïm y est inscrit.
A la vue-même du bijou, son regard change en quelque chose de haineux et je le sens se crisper. Puis d'un seul coup, il tourne la tête de droite à gauche comme pour se changer les idées et se tourne vers moi en glissant sa main sur ma joue.
Moi : Arrête Djafar, c'est pas le moment !
Djafar : Si, j'ai envie de toi là.
Moi : Pardon ?
Djafar : Tu veux pas qu'on aille chez moi pour..-
Je lui assène une gifle phénoménale et me lève brusquement du banc en me hâtant.
Moi : CONNARD !
Djafar : On habite dans le même immeuble on aura tout le temps t'inquiète pas bébé.
Je me retourne vers lui et lui adresse mon magnifique majeur en guise d'au revoir tout en marchant vite.
Djafar : TU VEUX QUE JE TE RACCOMPAGNE BÉBÉ ?
Moi : RACCOMPAGNE TA MÈRE OUAIS !
Je me faufile dans le foule et passe par la porte de derrière. Il est hors de question que je rentre avec ce fou furieux dans les parages. Il est complètement malade ! Je le voyais pas du tout comme ça pff.
Je passe devant quelques invités en saluant par politesse le collaborateur de Djafar et sort de la résidence en retirant mes talons. J'avais mal aux pieds et j'étais à, à peu près, deux kilomètres de mon quartier.
Désespérant.
Je soupire et commence le chemin à pieds nus. Ça risque d'être long.
Sérieux ils m'énervent tous. Tous les hommes. TOUS ! À vouloir me prendre dans leur lit ou bien par intérêt ça devient lassant.
À force de m'énerver, des larmes de rage coulent sur mes joues et le vent devient petit à petit plus frais.
-
Je ne suis plus très loin de chez moi désormais. Il me reste quelques ruelles puis j'arriverai enfin.
J'étais en train de marcher en repensant à comment je vais faire pour éviter Djafar quand j'aperçois une silhouette d'homme qui ne m'est pas du tout étrangère. Plus il s'approche plus je me rends compte que c'est le fils de chien en personne.
Yûnous.
Il s'approche de moi, un grand sourire collé aux lèvres.
Yûnous : Oh Sadiqah ! Tu vas bien depuis le temps ?
J'explose de rire et continue ma route. Les lionnes ne répondent absolument jamais à un chien qui aboie.
Yûnous : *m'interpelle* Eh oh Sadiqah ! Tu vas bien ?
Je ne lui réponds pas et allait continuer ma route quand celui-ci m'attrape par le bras.
Eh bah dites donc, y'a beaucoup de fils de pute en une soirée quand même.
Yûnous : Tu m'as manqué.
Moi : Laisse-moi tranquille.
Yûnous : Pourquoi t'es froide ? Tu... me manques énormément Sadiqah. Tu veux pas recommencer ?
Moi : Recommence tout seul, c'est mieux.
J'allai m'en aller quand il me retient une nouvelle fois.
Yûnous : Sadiqah... j'arrive plus à avancer sans toi...
Moi : Rien à foutre, t'as qu'à reculer.
Yûnous : Sadiqah je t'aime !
Moi : Oh moi aussi je t'aime Yûnous ! Allons faire des enfants au monde des teletubbies et ayons plein de fils de chien !
Yûnous : Je savais que tu m'aimais encore !
Moi : *rire* Va te pendre, j'suis pas les restos du cœur moi pour recueillir un clochard comme toi.
Il me serre fortement le bras en me regardant très mal. Eh, je sais pas il veut quoi lui hein.
Yûnous : Sadiqah tu..-
Une voiture de police qui patrouillait s'arrête soudainement devant nous et un homme fronce les sourcils en me regardant.
Policier : Vous allez bien madame ? Il vous importune ?
Moi : Oui ! Vous êtes arrivés à temps, merci beaucoup !
Policier : *se retourne vers Yûnous* Monsieur vou..-
Yûnous me lâche un petit "on se reverra" puis part en courant. Le policier soupire et me demande si je veux qu'il me raccompagne jusque chez moi par sécurité.
J'accepte volontiers. C'est vraiment pas le moment de rentrer mais je lui demande d'aller directement chez ma mère puisque j'ai oublié mes clés chez moi et qu'elle possède un double.
-
21h13.
Après un silencieux trajet et une petite altercation avec deux jeunes qui insultaient les policiers qui me ramenaient, je monte dans le bâtiment de ma mère et sonne.
C'est Mahrez habillé de son short de foot qui vient m'ouvrir.
Mahrez : MAMAN Y'A SADIQAH !
Ma mère arrive en vitesse et me câline fort.
Maman : T'as déménagé depuis même pas deux semaines et tu me manques déjà ma fille !
Mahrez : Oh c'est bon, elle est pas morte aussi.
Ma mère se retourne vers Mahrez et lui ordonne de partir.
Mahrez : Pff sale moche.
Je lui tire la langue et demande à ma mère de me donner le double des clés de chez moi.
Maman : Toujours t'oublies tout toi hein.
Moi : *rire* Roh c'est pour ça que tu m'aimes !
Maman : Bon allez rentre chez toi, il fait tard.
Moi : Papa est où ?
Maman : Il est sorti chercher quelque chose chez l'épicier pour moi.
Je lui souris et tourne les talons puis sort du bâtiment. Il n'y avait pas grand monde donc pas de problème.
-
Je rentre enfin chez moi. La porte n'était pas fermée à clé, c'est plutôt bizarre mais je n'y ai pas plus prêté attention que ça.
Je jette mes talons devant la porte et vais dans ma chambre en retirant ma robe d'une traite. Je me démaquille et m'allonge sur le lit en sous-vêtements. Roh, c'est bon, je suis chez moi hein et en plus j'ai trop chaud.
J'allai m'enrouler dans la couette quand j'entends du bruit provenant de la cuisine. Eh merde c'est quoi ça encore ?!
J'enfile rapidement un bas de training et un t-shirt puis attrape mon sèche-cheveux et sors doucement de la chambre.
J'entre dans le salon et regarde dans la cuisine. Je soupire de soulagement en voyant que c'est une simple assiette qui s'est cassée sur le sol mais je manque de m'étouffer quand je tourne la tête à ma droite et vois une silhouette extrêmement imposante.
Je pousse un cri étouffé et lance le sèche cheveux mais comme une conne, je visé à côté et ça ne l'atteint aucunement.
Je me jette sur l'homme en frappant sur son torse de partout et c'est avec horreur que je me rends compte qu'il vient de me soulever et que je touche plus le sol.
Il avait une capuche et une casquette mais je ne voyais presque rien de son visage puisqu'il faisait noir.
Moi : LÂCHEZ-MOI !
Aucune réponse de sa part. Je ressentais juste sa respiration irrégulière.
Moi : MAIS LÂCHEZ-MOI !
Je lui assène une gifle avec le peu de force que j'ai et c'est avec stupeur que je déclenche chez lui un rire moqueur et froid.
Il me faisait peur sérieux. Très peur.
Il me relâche soudainement et je m'affale sur le sol en reprenant mon souffle tandis que l'homme se dirige vers le salon et s'assied sur une des chaises.
Je me relève doucement et attrape une lampe en avançant doucement vers lui.
Oui je suis suicidaire mais j'ai pas envie de rester avec un homme dans mon salon comme ça !
J'allai lui lancer quand il rit à nouveau, bruyamment. Son rire m'a donné des frissons dans le dos sérieux.
Il me rappelle quelqu'un putain mais il me fait peur.
? : T'essayes de faire quoi là ?
Moi : Vous voulez quoi ?!
? : Tu crois que tu vas m'faire quoi ?
Moi : Je vais vous frapper jusqu'à que vous partiez !
? : J'peux te prendre tout de suite et te violer au sol même donc reste tranquille.
Moi : MAIS VOUS VOULEZ QUOI ?!
Pas de réponse. C'est AGAÇANT !
Moi : Répondez sinon je vous frappe !
? : *rire*
Moi : Pourquoi vous riez ?!
? : *rire* On sait tous les deux que tu vas rien faire avec ta force d'agneau là.
Ça a fait tilt dans ma tête ça. Voilà ! Il me rappelait Naïm ! Mais ça ne peut pas être lui ! ÇA NE PEUT PAS ! IL EST MORT NAÏM..!
Sous le choc, la lampe glisse de mes mains et je lève lentement la tête vers lui, les yeux mouillés.
Moi : S'il vous plait dites moi que c'est une blague.
? : *rire*
Moi : Naïm dis moi que c'est une blague !
Il rit de nouveau bruyamment et tourne sa tête vers moi en retirant lentement sa capuche et sa casquette, le même sourire pernicieux et glaçant collé aux lèvres.
Naïm : C'en est pas une.
Mes mains se sont mises à trembler encore plus. J'avais pas les mots.
Moi : Naïm..
Naïm : Tremble pas Sadiqah.
Moi : Mais.. Naïm...
Naïm : Faut juste qu'tu saches que Joker est de retour.
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