14.
𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔
⍰
Vous avez pas de bonnes chroniques bien écrites (pas trop d'erreur qui piqueuh les yeux) ? M'en fout si elles sont pas finies.
Et personne n'a encore bien trouvé pour la suite haha. Courage moi j'dis.
Merci mes telettubies et bonne lecture❤️
SADIQAH
J'ai les joues en feu là et je crois que vous vous en doutez bien-sûr.
Voyant ma gêne, il me rit au nez.
Naïm : Oh c'est bon j'rigole.
Moi : Ouais c'est ça.
Naïm : Bon azy bouge.
Moi : Quoi ?
Naïm : T'as pas encore capté que tu vas finir par me tuer ?
Moi : J'ai fait quoi encore ?
Naïm : Ton corps il me rend ouf.
Moi : Mai..-
Naïm : *rire* Nan en fait tu pues de la gueule.
J'ai mis au moins cinq bonnes secondes avant d'ouvrir ma bouche puis de la refermer immédiatement.
La honte moi je dis. Grosse grosse honte même. Je sais pas quoi dire. Je me redresse brusquement et tente de me détacher de lui mais je fais un faux-mouvement et me fais mal à l'épaule.
Je gémis doucement de douleur.
Naïm : T'as encore mal ?
Moi : *le regarde mal* On s'demande pourquoi.
Naïm : Bah c'est toi t'as cherché hier hein.
Moi : J'ai juste demandé..-
Naïm : Continue même pas ta phrase.
Je soupire légèrement et me lève du matelas sous le regard attentif de Naïm. J'allai m'en aller quand il m'interpelle.
Naïm : On part demain à deux heures.
Moi : Du matin ?
Naïm : Bah ouais. Elle est conne celle-là.
Moi : Merci du compliment.
Naïm : Tu dors pas ce soir, on a pas le time de se reposer.
Moi : Ouais j'ai compris mais on part comment ?
Naïm : Moins t'en sait mieux c'est.
Moi : Bah on part pas en sous-marin à ce que je sache ?
Il me lance un regard amusé.
Naïm : Qui sait ?
Moi : Bah pas moi en tout cas.
Il rit dans sa barbe puis se lève du matelas en s'étirant. J'en profite pour aller dans la salle de bain et faire ce que j'ai à faire.
Une fois fini, j'en ressort et laisse la place à Naïm affichant une tête de fatigué.
Je m'assieds sur une chaise en pensant à comment vont mes parents et surtout comment va se passer ma réinsertion sociale après toute cette histoire. Mon regard tombe sur le téléphone de Naïm qu'il a laissé sur la table. J'ai déjà fait l'erreur de le toucher la dernière fois mais là c'est trop tentant quand t'es rongé par l'ennui.
Je l'attrape en vérifiant que Naïm est encore occupé et lance le jeu de la dernière fois en reprenant ma partie. Sérieux il devient de plus en plus compliqué le jeu.
J'étais à fond dedans quand je sens une main familière se glisser sur la mienne et une tête se poser sur mon épaule. Je tressaille tandis que Naïm serre ma main et fait glisser le personnage du jeu sur le côté. Gagné.
Naïm : C'était pas compliqué.
Il sourit contre mon épaule, se redresse lentement et me laisse le téléphone entre les mains.
Moi : Euh.. tu me le laisses ?
Naïm : Hm.. t'as cinq minutes après je le reprends.
Je ne dis rien et continue mes parties. Un peu de divertissement ça fait pas de mal quoi. Naïm en profite pour sortir du sac des cartouches et charger les quelques armes qu'il avait sur lui.
Quand je m'en lasse, je lui lance le tel' et m'allonge sur le matelas en soupirant. Ah ouais au fait.. le trou il l'a rebouché avec la table qu'il a renversé. Pour une fois qu'il fait preuve d'un minimum d'intelligence.
Naïm compose un numéro et se place en face de la fenêtre.
Naïm : Tout est prêt, c'est bon khoya (mon frère) ?
...
Naïm : Quoi ?!
...
Naïm : J'ai déjà prévenu Loki pour tout, ça veut dire on dois tout changer ?
...
Naïm : Casse les couilles putain. *soupire* Et on se retrouve là où il faut alors ? Pas de changement sur c'point là ?
...
Naïm : Hm. Et Ourson a finit ? Envoie oim tout maintenant, on a pas le time.
...
Naïm : T'inquiète je gère.
Il raccroche en vitesse et glisse le téléphone dans son bas de pantalon juste avant de me faire signer de me lever.
Naïm : On part dans une heure maximum, changement de programme. Les keufs ont capté qu'on était là et ils viennent ici ce soir. Faut que j'quitte la ville avant 14 heures.
Moi : Et donc ?
Naïm : Tu fais ce que j'te dis et tout se passera ienb. Range la pièce pendant que j'fais mes affaires.
Je m'exécute sans rien dire. Bah quoi ? Ça sert à rien de faire la rebelle au dernier moment alors que je vais bientôt retrouver saine et sauve ma famille hein. (hum hum n'en sois pas si sûre ma chérie)
Il parle au téléphone avec plusieurs personnes pendant que je remet presque tout en place. C'est à peu près bien rangé donc tranquille.
Naïm : T'as fini ?
Moi : Ouais, c'est à peu près tout.
Il me lance des vêtements au visage.
Naïm : Enfile ça et passe moi ceux-là.
J'entre dans la salle de bain et me change en vitesse puis lui donne ceux que je porte depuis maintenant un moment.
Il les attrape, sort un briquet du sac et les enflamme juste avant de les placer dans la salle de bain et de les laisser cramer. Quand il sont assez brûlés, il éteint le feu et jette le reste dans les toilettes. Il fait de même avec ses vêtements puis me dit de m'attacher les cheveux et de porter une casquette.
Il appelle une dernière fois une autre personne puis se retrouve vers moi en cachant un couteau de sa chaussette et une arme à feu dans son pantalon.
Naïm : C'est bon, on bouge.
Il me tire par le bras hors de la pièce et ferme à clé juste avant de rabattre la capuche sur sa tête. On descend les escaliers en essayant au maximum d'ignorer les péripatéticiennes toutes nues puis arrivons dans la plus grande salle ou la musique est à fond. Ils s'arrêtent jamais ceux-là hein.
Naïm vérifie les alentours et me tire vers la sortie et on allait taper le code pour la porte blindée quand ce fameux Ricardo torse nu s'approche de moi et me colle. Il pue la bière à deux kilomètres sérieux.
Ricardo : Alors sœurette tu t'es bien amusée avec.. monsieur le méchant ? À mon tour *rire* Daddy est trop excité..!
Il glisse sa main autour de ma taille et relève mon haut assez haut. Je le pousse violemment sur le côté mais il revient à la charge en collant ses lèvres puantes contre les miennes.
Je le pince et soudainement, celui-ci est projeté assez loin de moi. Je tourne la tête et vois Naïm, indifférent face a la droite qu'il vient de déclencher.
Moi : Tu vas te faire déglinguer par l'autre.
Naïm : Pourquoi ?
Moi : T'as frappé son frère et là tu viens de briser le deal !
Naïm : *rire* M'en bat les couilles, le deal il est avec Luïs, pas avec cette baltringue.
Il approche son avant bras de ma tête et essuie ma bouche d'un revers de la manche sous mon regard interloqué.
Naïm : Azy on bouge.
Ricardo : DADDY VEUT DE LA MINETTE TOUTE FRAÎCHE !
Il ouvre la porte blindée et me pousse à l'extérieur. Une claque d'air froid me rougit les joues et me fait grelotter. Il fait super froid dehors quand même.
Naïm se retourne vers moi.
Naïm : Tu peux courir ?
Moi : Oui oui.
Naïm : Tu restes derrière moi et tu parles pas. On va chercher un moyen de transport.
J'hoche nonchalamment la tête et le suit. Il avance à grande vitesse vers une petite ruelle puis une folle course s'engage.
-
Ça fait près d'une demi-heure qu'on est parti et qu'on est bien éloigné du lieu obscène. On se trouve devant un hangar condamné et Naïm vient d'ouvrir le portail rouillé. Il entre quelques minutes puis ressort avec une grosse Yamaha bleue.
Je vais fermer derrière lui pendant qu'il fait démarrer la moto mais ma main ou plutôt cette bague de merde se coince dans le verrou. Je tire dessus de toutes mes forces et à maintes reprises mais rien n'y fait.
Naïm : J'ai pas tout ton time bouge là.
Moi : J'suis coincée.
Naïm : Quoi ?
Il vient vers moi et soupire d'exaspération en voyant la bague.
Naïm : T'arrives pas à la décoincer ?
Moi : Nan je peux pas.
Naïm : Bah retire-là alors.
Je ne dis rien. Il a totalement raison mais cette bague.. elle me rappelle trop de bons souvenirs. Je sais pas... je sais pas comment m'en débarrasser.
Naïm : *soupire* J'sais ap il se passe quoi avec ton mari ou ton bâtard mais si tu bouges ap ton cul, j'te laisse pour morte ici.
Je hausse les sourcils et réfléchis profondément. Il pose sa main sur mon poignet ce qui me fait sursauter.
Naïm : C'est la bague le problème ?
Je baisse la tête mais il la relève et baisse la tête vers sa main. Je baisse les yeux et vois qu'il retire doucement sa bague en argent.
Moi : Tu fais quoi Naïm ? Laisse la !
Naïm : Tranquille, si c'est la bague le problème j'te la donne.
Moi : Mais..-
Naïm : Arrête de faire la gamine. Elle m'appartient plus cette bague, garde-la.
Moi : Mais c'est..-
Naïm : Ta gueule zeubi et met la.
Il attrape ma main, retire la bague de Yûnous de mon doigt et me met la sienne. Il me tire vers la moto prête à démarrer et me fait monter derrière lui.
Naïm : Tiens-toi ienb.
J'allai m'accrocher à sa taille quand l'éclat de la bague m'aveugle. C'est alors que je me rends compte qu'une inscription y est gravée. Pas n'importe laquelle, une inscription noire comme du charbon.
AlQamaar
Je n'y prête pas plus attention et m'accroche à Naïm en fermant les yeux. Sur le coup, je me suis sentie en sécurité. Sûrement parce que j'allai bientôt retrouver ma famille mais comme on dit, on ne sait jamais ce qui est fait notre futur.
Comment vous dire qu'en chevauchant cette moto je croyais sincèrement que tout se passera comme prévu et que je retrouverais ma famille ?
C'est con mais ouais, ce sera un truc que jamais je n'aurais pu imaginé de ma vie. Jamais.
Naïm met un casque, démarre au quart de tour et moi, je m'accroche de toutes mes forces à sa taille.
Moi : Joker ?
Naïm : Naïm.
Moi : Oui, Naïm, et si jamais je retrouve pas mes parents à cause d'un problème ?
Naïm : Tu les retrouveras.
Moi : Pourquoi ?
Naïm : J'ai fait une promesse non ?
Moi : Oui m..-
Naïm : Je les tiens toujours. Même si ça coûte plus cher qu'une iv'.
J'ai senti dans ses paroles qu'il voulait me dire quelque chose mais je ne suis pas parvenue à lire entre ses mots.
Je soupire contre son dos et repense à l'inscription sur la bague.
Moi : Et c'est quoi... cette inscription sur la bague ?
Son dos se raidit et la moto accélère visiblement. Il laisse un long silence pesant stagner puis il se décide enfin à prendre la parole.
Naïm : Quelque chose que j'veux oublier mais que j'peux pas.
Moi : Que tu peux pas ?
Naïm : Y'a des choses qui restent ancrées en toi tu sais. C'est comme ces mots gravés sur la bague. Ça partira jamais.
Moi : Je comprends pas Naïm.
J'ai senti qu'il ne voulait rien me dire mais il a quand même dit quelque chose. Des mots profonds pour lui mais qui sur le coup, ne m'ont pas forcément touché.
Je ne savais encore rien pour tout vous dire. Rien de tout ce qui le hante.
Naïm : AlQamaar.
Moi : Hm ?
Naïm : C'est mon nom de famille.
Moi : Ton nom de famille ? Donc t'as bien une famille ?
Il ne répond pas mais je sens ses muscles se contracter. Je ne devrais pas trop parler de tout ça devant lui, je vois bien que ça l'irrite beaucoup.
Il oblique sur l'autoroute.
Naïm : Sadiqah ?
Moi : Oui.
Naïm : Garde la bien la bague.
Moi : Oui mais pourquoi ?
Il rit légèrement et glisse une de ses mains sur les miennes et les tire pour me faire resserrer mon étreinte autour de lui.
Naïm : Oublie moi ap.
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