13.




𝐀𝐋𝐐𝐀𝐌𝐀𝐀𝐑 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒔

















Désolée pour l'attente : longue PARTIE pour compenser. Je ne dirais rien sur la partie précédente concernant le plagiat. Toutes celles qui se sentent visées, j'espère que la gâchette sera vite actionnée. (rigolez svp)

(Xptdrrrrrrrrrrrrr je voulais trop la mettre celle-là sérieux )

Désolée je prend de la place sur la partie pour trois petites questions :

- Vous aimez bien le cover ?

- Je vous poste une photo des personnages principaux la prochaine fois ? Si oui, vous voulez juste Sadiqah et Naïm ou bien eux avec leur entourage ?

- Vous pensez qu'il va se passer quoi dans la suite [fin heureuse ou pas, rebondissements...]? Celle qui trouve ou s'en rapproche le plus aura une surprise (tout ce qu'elle veut mais faut pas abuser nan plus mdrrr)

Mdrrr bref bonne lecture mes teletubbies❤️


























SADIQAH

Mon sang il est en train de brûler là. Nan mais je sais pas il se passe quoi dans sa tête mais il est complètement MALADE ce gars !
Luïs défie du regard Naïm quelques secondes puis détourne la tête vers moi en soupirant.

Luïs : Bien. Tu ne m'as pas invité à ton mariage à ce que je vois ?

Naïm : *faux rire* Il n'y avait que nous deux et des potes.

Luïs lève un sourcil et regarde Naïm d'une façon... mielleuse.

Luïs : Ne suis-je pas donc un de tes amis Joker ? Aurais-tu retourné ton masque ?

Naïm : Loin de là. C'est juste que les masques tombent de temps en temps... des têtes aussi vois-tu.

L'ambiance est super tendue ici. Naïm et Luïs se regardent en se lançant des éclairs et limite si je ne me fais pas électrocutée au passage.
Luïs rit fort puis pose sa main sur l'épaule de Naïm. Ils faisaient à peu près la même taille et comment vous dire qu'on aurait dit qu'ils allaient se sauter dessus au moment même où l'un d'eux baisserait malencontreusement les yeux.

Naïm : On a fait un deal Luïs, on en reste là.

Luïs fixe Naïm une bonne dizaine de secondes sans rien dire puis recule de quelques pas en souriant en coin.

Luïs : Tout à fait. Passe-moi l'argent et ce sera comme si tu n'avais jamais été là.

Naïm se retourne vers moi, passe sa main dans mon dos et attrape les liasses. Il les jette négligemment au visage de Luïs.
Il les comptes vaguement puis lève la tête vers Naïm.

Luïs : C'est bon. Deux jours encore et pas un de plus.

Naïm se retourne sans lui jeter un seul regard et allait me tirer vers la sortie lorsqu'il fait finalement demi-tour et se poste juste en face de Luïs.

Naïm : Juste, fait attention à tes arrières mon ami, les choses vont très vite dans l'ombre.

Les muscles de Luïs se crispent d'un seul coup et celui-ci avance sa tête vers Naïm en respirant fort.

Luïs : C'est des menaces Joker ? Si je tombe, tu tombes aussi l'oublie pas.

Naïm rit bruyamment puis affiche un déstabilisant regard amusé.

Naïm : J'peux pas tomber plus bas que je le suis Luïs et ça, tu le sais pas encore.

C'est trop angoissant leurs piques là on dirait que l'un veut énerver l'autre pour pouvoir sauter sur l'autre et briser leur "deal" comme si de rien n'était.
Je suis trop jeune pour mourir et surtout je veux pas crever sans avoir au moins revu mes parents.

D'après ce que j'ai compris, Luïs fait affaire avec Naïm ou Joker si on veut et nous laisse rester ici contre de l'argent. Je vois qu'ils sont pas très copains copains ces deux-là hein.
Naïm colle doucement son front contre celui de Luïs et je sentais très bien qu'il se retenait réellement de lui arracher la tête.

Bon. Sadiqah, faut prendre les choses en main avant que tout ça ne dérape.
Je m'avance vers Naïm et pose ma main sur son avant-bras contracté au maximum. Je sais que je vais regretter et que je vais me couvrir de honte en faisant ça mais bon. C'est pour la bonne cause qu'est ma vie que je veux garder le plus longtemps possible.

Moi : Bébé ?

Damn. Moi vouloir vraiment manger mort au rat.
Les deux hommes se retournent vers moi en se détachant lentement l'un de l'autre puis je sens Naïm se détendre petit à petit. Luïs affiche désormais un petit sourire satisfait en me scrutant de haut en bas.

Moi : On y va bébé ?

Naïm me regarde quelques secondes en levant un sourcil puis soupire.

Naïm : Ouais.

Il se retourne vers Luïs et tapote son épaule d'une façon presque amicale.

Naïm : J'oublie pas Luïs.

Luïs : Jamais de la vie mon ami.

Il a insisté froidement sur le "ami" et ça m'a donné de ces frissons mon Dieu. J'allai m'en aller en vitesse avec Naïm quand le fameux Luïs me retient par le bras en déglutissant bruyamment.

Luïs : Dommage. Elle aurait pû devenir la pièce maîtresse de mon réseau.

D'un seul coup, sa main s'abat sur mon derrière en un claquement sourd.
Eh. Euh. Oh. Je rêve ou je rêve là ? Nan mais oh ?! Il m'a pris pour qui, pour sa mère oh ? Nan mais gadjo ? Drrrrr ! Nan mais gadjo ?! Drrrrrrrrrrr (p'tit remix au calme mdr)

Je vais ex-plo-ser son nez de pigeon là. Je lève lentement la tête et croise le regard neutre de Naïm. Je m'apprêtais à sauter sur l'autre connard mais monsieur Joker sert extrêmement fort mon bras pour me montrer qu'il désapprouve complètement.
Je ferme les yeux en tentant de me calmer et respire profondément. J'ignore ce fils de chien et avance vers la sortie de la pièce, suivi du con de Naïm. Cette scène elle a été super gênante parce que je n'ai rien dis : je me fais passer pour une fille facile et en plus les quatre hommes présents ont pris plaisir à me mater. Écœurant.

Je passe avec Naïm la porte et nous montons au dernier étage juste avant de nous engouffrer en silence dans la petite pièce. Je m'assieds sur une chaise en regardant dans le vide tandis que Naïm se place en face de moi en croisant les bras et en affichant un large sourire moqueur.

Naïm : T'as dis quoi déjà ? *rire* Bébé ?

Moi : C'est bon laisse-moi.

Naïm : Nan nan, ton "bébé" il m'est resté au travers de la gorge.

Moi : T'es chiant ! Si j'ai fait ça c'est pour éviter qu'on se retrouve décapités et jetés dans la mer.

Naïm : Ça risque pas.

Je ne dis rien mais le regarde dans les yeux.

Moi : Tu pourrais dire merci nan ?

Naïm : Merci *rire* nan j'rigole ta gueule.

Je ne prends pas la peine de répondre à ce con et me lève brusquement en direction de la salle de bain mais il me retient fortement par la bras.

Naïm : Derien.

Moi : Quoi ?

Naïm : C'est à toi de me remercier d'avoir sauvé ton gros cul.

Moi : Pardon ? Je t'ai jamais rien demandé moi hein !

Naïm : Ouais mais t'es bien contente d'être encore ge-vier nan ?

Je me détache sèchement en le dévisageant.

Moi : Tu l'aurai jamais laissé faire !

Il me rattrape par le bras et se rapproche de moi en souriant.

Naïm : C'est vrai. J'aurai pas pu parce que ne fais pas ce que tu ne veux pas que l'on te fasse.

Moi : Ouais donc merci pour ta "gentillesse", mister.

Je baisse les yeux vers sa main me tenant toujours aussi fort et remarque à nouveau sa bague en argent. Il est marié ? Sûrement.
Voyant mon regard insistant sur sa main, il baisse la tête et fronce légèrement les sourcils.

Moi : Tu..-

Naïm : Ça t'regarde pas.

Il se détache de moi d'un seul coup et recule de quelques pas en jouant avec la bague.

Moi : Ta.. ta femme est au courant de... tout ça ?

Naïm : J'ai pas de femme et j'en aurai jamais.

Moi : Quoi ?

Il me lance un regard ennuyé et s'assied sur la table en rangeant ses mains dans poches.

Naïm : T'as oublié qui je suis j'crois ienb'.

Moi : Bah.. Naïm.

Naïm : *rire* Il existe pas Naïm. J'suis Joker, Sadiqah, y'a que l'argent qui me comble comme femme.

Moi : Et ta famille, tes sœurs ?

Il lève la tête en regardant dans le vide et son dos se raidit instantanément. Déjà qu'il est imposant sans contracter ses muscles alors imaginez quand il est agacé.
Une dizaine de pesantes secondes s'écoule avant qu'il n'ouvre enfin la bouche.

Naïm : J'sais pas ça veut dire quoi.

Moi : T'as déjà été à l'école au moins ?

Naïm : C'est bon ta gueule tu me fatigues.

Il saute de la table et allait sortir lorsque je le retiens par la manche.

Moi : Si t'a pas de famille alors c'est qui cette.. Ayline ?

Je sais, je sais je suis curieuse mais voilà j'aime pas les mystères ça me rend folle.
En une fraction de seconde, mon corps est puissamment projeté contre le matelas qui sert de bouche-trou et je me retrouve gisant sur le sol de la chambre d'à côté complètement vide. Je gémis bruyamment de douleur en touchant mon épaule. En retirant ma main, je vois qu'elle est ensanglantée.

Je lève la tête et vois Naïm indifférent et me fixant d'un œil vide, la main crispée. Il vient de m'éclater l'épaule putain !
Je me relève difficilement en insultant tout et n'importe quoi et me tient contre le contre-plaqué. Je regarde vers le trou béant et ne vois pas Naïm : il a dû s'en aller. Pff quel connard ! Il est complètement malade ou quoi ?!

Enfin c'est vrai que PEUT-ÊTRE j'ai parlé de la fameuse Ayline alors qu'il s'était déjà braqué auparavant mais c'est pas la peine de tenter de me tuer !
Je passe au travers de l'ouverture de fortune et me dirige en serrant les dents vers la salle de bain si on peut appeler ça comme ça. Je retire doucement mon pull et observe les dégâts dans le miroir. Bon, c'est superficiel et pas très profond donc ça peut aller mais ça ne pardonne pas ce qu'il a fait.

Je trempe mon t-shirt avec de l'eau glacée et m'installe dans le salon en essayant d'appuyer sur la plaie lorsqu'une main super imposante se pose sur la mienne. Je tressaille et me retourne lentement : je vois Naïm me fuyant du regard et compressant le t-shirt contre mon épaule.
Je retire sèchement sa main mais il recommence une nouvelle fois sans se laisser distraire. Il est trop têtu et sérieux je peux rien dire quand il est autant borné.
Je le laisse faire et tout le long je tentais de retenir mes gémissements qui menaçaient de s'échapper de ma bouche. Quand il finit, il jette le t-shirt sur le côté et m'en tend un autre.

Naïm : Met-le.

Moi : *sec* C'est ce que je comptais faire.

Je m'exécute en soupirant et remet le matelas à sa place puis m'assieds sur le sol en réfléchissant sérieusement à comment tout va se passer quand je retournerai chez moi.

-

J'ai passé la majorité de la journée à ne rien faire et pourtant, le temps est passé assez vite. Naïm est sorti plusieurs fois de suite puis est resté dans la pièce pour parler au téléphone de choses très sérieuses avec quelqu'un que je ne connais pas.
Vu que la nuit est tombée depuis un petit moment maintenant, je pense qu'il doit être vers les 20/21 heures un truc dans le genre. Je m'allonge sur le sol glacé en m'enroulant sur moi-même pour me donner chaud et j'allai fermer les yeux quand je reçois une grosse veste sur le visage. On veut m'étouffer ou quoi ?
Je lève la tête et vois Naïm me regardant impassiblement.

Naïm : Garde-la sur toi, il fait froid ici.

Je ne dis rien et m'enroule dedans en soupirant. Vivement que je retrouve mon lit sérieux ! C'est vrai que c'est quand on perd les choses que l'on connaît alors pleinement leur valeur. Et dire que je trouvais encore le moyen de me plaindre du sommier qui grince.
Je tourne plusieurs fois sur moi-même et c'est au bout d'une dizaine de minutes que j'arrive enfin m'assoupir.

-

Je suis réveillée par des bruits pas nets et bruyants mais qui s'arrêtent presque immédiatement. Bizarrement, j'ai pas du tout eu chaud pendant toute la nuit alors que même avec la veste que j'avais sur moi au départ je grelottais. Finalement, c'est pas si dur que ça le sol.
Petit à petit, je me rend compte que je ne suis en fait pas sur le sol mais sur le matelas avec comme bouilloire personnelle Naïm, les deux bras autour de ma tête et celle-ci collée à son torse.

Mes joues virent au rouge et une chaleur accablante se prend de moi. Trop près. Trop trop près même.
Je le pousse brusquement de moi et retire la veste et j'allai me lever quand un de ses imposants bras s'enroule autour de mes hanches et me fait rasseoir.

Je tourne la tête vers Naïm et vois qu'il me regarde intensément, un imperceptible sourire collé aux lèvres.
Je glisse ma main sur la sienne et essaye de me détacher de lui mais il m'attrape par le cou et me colle contre lui.

Naïm : Tu bouges pas d'ici.

Moi : Laisse-moi partir Naïm.

Il lâche un petit rire en se serrant encore plus contre moi.

Naïm : Tu restes ici tant que j'ai pas fini de dormir.

Moi : Pourquoi ?

Naïm : Tu m'donnes chaud.

À moi aussi figure-toi.

Moi : Hm et c'est jusqu'à quand ?

Naïm : J'crois que j'en aurai jamais mare de ton corps. Donc jamais.

J'ai les joues qui prennent feu. APPELEZ LES POMPIERS BORDEL !






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