Chapitre 8 : De soldat à médecin

Les premiers rayons de soleils de la journée s'invitèrent timidement dans la chambre du couple, baignant la pièce dans une chaude lumière qui réveilla tranquillement Jiraya, le plus proche de la fenêtre.

Le plus âgé des deux amants grogna doucement en s'étirant. Il avait passé une nuit étrangement paisible, sans aucun rêves ou cauchemars en rapport avec les événements stressants de la veille, lui qui pensait en faire en dizaines avait finalement dormit comme un gros bébés.

Jiraya se retourna sous les couettes chaudes a la recherche de son amour, mais il eu bot retourner tout le lit, aucune trace de son petit loup ne lui parvint. Une immense vague de stresse le prit alors à la gorge. Il écarta toutes les épaisseurs de draps qui le recouvraient et sauta en dehors du lit et se hâta de faire le tour de la chambre d'hôtel. 

Il regarda dans la salle de bain, dans les toilettes, mais rien, aucune trace de son amant. Il commençait à avoir vraiment peur. Où était-il donc passé ? Pourquoi n'était-il pas avec lui à son réveil, comme d'habitude ? Qu'est-ce qui l'avait poussé à partir ? 

Le nom d'Obito lui revint de suite à la tête, et par la même occasion toute l'histoire torturante de la vieille. Jiraya se précipita sur ses habits, les enfilant rapidement avant de se diriger vers la porte de la pièce. Mais alors qu'il allait agripper la poignet, le regard du l'homme aux longs cheveux blancs rencontra un bout de papier scotché a la porte.

Je suis partit voir le gérant et prendre de quoi nourrir mon idiot de mari, je remonte dans un quart d'heure ! 

Jiraya se sentit bête d'un seul coup. Kakashi avait prit l'habitude de se lever plus tôt que lui, et finalement, rares étaient les fois où ils se réveillaient ensemble sous les draps. De plus, la petite touche d'humour de son Hatake était la bienvenu dans sa situation actuel. Il pensait que l'événement de la vieille ne lavait pas impacté plus que ça en voyant le manque de cauchemars, mais finalement si, il n'était pas dans son état habituel, et il le savait très bien...

Jiraya se rassit sur le lit, alors qu'il ruminait et faisait travailler ses méninges, un objet vibra sur la table de nuit du coté de son petit loup. Jiraya entreprit d'attraper le téléphone de Kakashi, lorsque ce dernier entra finalement dans la pièce, un gros sac remplie de croissant à la main.

- Le petit déjeuner de la marmotte est servie ! ; Lança joyeusement l'albinos en souriant doucement à son mari. Ce denier lui sourit à son tour, mais pas bien longtemps. Jiraya croisa les cernes étranglements foncées de son amour, entourant ses magnifique yeux d'un gris foncé.

Il n'était pas bien compliqué d'en deviner la cause, un manque de sommeil évident. Et malheureusement, l'aîné du couple savait parfaitement à quoi ce manque de sommeil était dû...

Jugeant que ce n'était pas la peine de faire de remarques à ce sujet, Jiraya attira doucement son amant dans un câlin, alors qu'il prenait d'une main le sachet contenant la nourriture pour le poser sur la petite table de la pièce.

- Merci mon petit loup ! ; Remercia joyeusement l'aîné en embrassant amoureusement la joue de Kakashi, puis en s'emparant de ses lèvres. L'albinos grogna doucement de satisfaction, appréciant ce doux contact après la nuit abominable qu'il venait de faire.

Lui n'avait cessé de faire des cauchemars, tous plus tortueux les uns que les autres le réveillant un nombre incalculable de fois durant cette nuit interminables. Au bout d'une dizaines de rêves noires, Kakashi avait abandonné l'idée de dormir et était simplement resté allongé dans leur lit, cherchant à calmer ses peurs.

- On mange ensemble ou tu as déjà prit ton petit-déjeuner ? ; Interrogea Jiraya en lâchant les lèvres de son mari. L'albinos grogna cette fois-ci de mécontentement, et ne manqua pas d'afficher une moue boudeuse pour faire comprendre à son Jirayounnet qu'il en voulait d'avantage. Il voulait que son amant lui fasse oublier la nuit affreuse qu'il avait passé, qui lui avait planté encore plus profondément ses regrets et ses remords dans son pauvre cœur déjà bien trop meurtrie. 

L'aîné du couple rigola doucement devant l'attitude de son petit loup, pour une fois que leurs rôles étaient inversés ! Mais cela attrista cependant Jiraya, conscient que son mari ne devait vraiment pas aller bien pour qu'il se comporte de cette façon...

L'homme aux longs cheveux blancs se ré-appropria les lèvres de Kakashi, entraînant ce dernier dans un baiser emplie de tendresse et dans une douce étreinte amoureuse, cherchant à apaiser l'albinos.

Ce doux moment dura  bien cinq minutes entières, durant lesquels, l'Hatake fit le plein d'amour et de bonne humeur. Il ne devait pas se laisser aller à la panique et à la peur, surtout pas. La peur empêchait le bon fonctionnement de son cerveau qui se devait d'être sans cesse en alerte, tandis que la panique affaiblissait ses sens et ses nerfs, les rendant bien moins performants et le laissant au devant d'une fatigue physique et morale inévitable. 

- On vas manger ? ; Redemanda Jiraya, voyant que son petit loup préféré avait retrouvé de sa joie de vivre, le rendant lui-même de bien meilleur humeur.

- Oui bien sûr ! ; Affirma Kakashi en entraînant son mari chéri à la table.

Les deux hommes discutèrent de tout et de rien, pendant qu'ils remplissaient tranquillement leur estomacs. Cette journée était l'une des seules où ils n'avaient rien prévue en tant qu'activité. Ils n'en avaient simplement pas trouvées pour ce joue, et finalement, ce trou dans leurs plannings les arrangeaient bien.

- Ah, au faite ! ; Commença Jiraya, attirant l'attention de Kakashi qui débarrassait la table en prenant les assiettes et les mugs sales pour les déposer dans levier et commencer tranquillement à les laver ; - Ton téléphone à vibrer tout à l'heure ! ; Affirma l'aîné du couple en prenant la suite de l'albinos dans les taches ménagères, laissant ce dernier aller voir ce qu'il en retourne.

Kakashi attrapa son téléphone avant de le déverrouiller et de voir apparaître un message de Kisame. Il avait échangé leurs numéros juste avant de se quitter la vieille, pour pouvoir se revoir à un autre moment, et il se trouve que c'était justement le but de ce message.

Salut les tourtereaux, ça vas comme vous voulez ? Je voulais vous demander si une petite sortie dans un café de la ville vous direz ? Je vous proposerais bien de convenir de la date de votre côté, mais un ami vient me voir dès ce soir, et je doutes qu'il me laisse le temps pour que l'ont puisse se voir à un autre moment, surtout que vous partez rapidement. Alors une heure ou deux avec votre chère Kisame pour prendre un petit café ou un verre vers quinze heure, ça vous dit ? Partant ? 😏✌

- Qui c'est ? ; Interrogea Jiraya, ayant fini la vaisselle et voulant savoir qui parlait à son petit loup. Kakashi lui montra l'écran de son téléphone avec un grand sourrir, s'amusant de la façon dont leur nouvel ami avait tourné le message. Jiraya rigola à son tour, lui aussi amusé. 

- Moi je trouverais ça assez sympa, tu en penses quoi ? ; Demanda l'aîné du couple, plutôt joyeux d'avoir l'occasion de voir le gérant du bowling et d'avoir une chance de distraire son amant de ce qui semblait le torturer mentalement.

De toute façon ils avaient dit pouvoir laisser leur chambre d'hôtel aux soldats blessés pour toute l'après-midi, une chose qui tenait particulièrement à cœur à Kakashi, les obligeant à partir faire un tour en ville ou du moins à libérer l'espace qu'ils occupaient.

- Oui moi aussi ! ; Affirma Kakashi tout aussi enjoué que son mari ; - Je vais l'appeler pour lui dire que c'est ok ! ; Reprit-il en lançant l'appel. Il était plus de dix heures et demi du matin, et ils devaient laisser leur chambre vers quatorze heures, ce qui leurs laissaient pas mal de temps pour traîner et faire ce que leurs moitiés voulaient.

- Kisame, c'est moi Kakashi. 

- Ha c'est toi Kakashi ?! Alors, alors ? Vous êtes ok pour cette-aprèm ou vous préférez batifoler en amoureux ? ; Demanda la voix pleines de sous-entendues de Kisame. Il avait l'air parfaitement enjoué, comme ce que l'albinos et Jiraya avaient pût voir pendant la journée de la vieille.

- Non c'est bon on est partant pour un café ! ; Affirma Kakashi en rigolant des sous-entendues pervers auxquelles faisait référence leur nouvel ami.

- Hahahaha ! ; Pouffa Kisame ; - Dans ce cas-là c'est nickel ! On dit quinze heures là-bas ? Je vous envois une capture d'écran de là où c'est ! ; Continua't-il, toujours avec un fond de rire dans ces paroles.

- Ok, parfait pour nous ! ; Répondit l'albinos

- Salut toi ! Ça vas depuis hier ? ; S'incrusta Jiraya.

- Nickel pour moi, et vous monsieur Jiraya ? ; Taquina Kisame en pouffant de nouveau.

- Pareillement mon chère Kisame ! ; Affirma l'aîné du couple, entrant volontairement dans le jeu de son nouvel ami.

- Pfffff, de vrais gamins... ; Soupira gentiment Kakashi, heureux que son Jirayounnet s'amuses, tout en s'éloignant et en laissant les deux hommes rigoler de tout et de n'importe quoi. L'albinos fit rapidement signe à son mari pour lui dire qu'il partait prendre une douche, histoire que ce dernier n'est pas peur de ne plus le voir, même si le bruit de l'eau suffisait amplement à l'informer de sa présence, on était jamais trop prudent.

Jiraya raccrocha rapidement, rigolant une dernière fois avec Kisame au téléphone avant que les deux hommes ne se dise à tout à l'heure. Ensuite le plus âgé du couple se permit d'ouvrir la porte de la salle de bain, que son petit loup n'avait pas fermée à clé, et d'y entrer pour prendre sa douche avec son mari, qui le laissa faire entièrement.

La soit-disant douche se transforma en long bain qui finit d'apaiser Kakashi qui était allongé paisiblement sur le corps de Jiraya, lui-même allongé dans le fond la baignoire. L'eau chaude soulageait les muscles crispés de l'albinos qui ne manqua pas de soupirer de profond bonheur.

Jiraya avait, comme à son habitude, tenté quelques caresses dans le but de chauffer l'atmosphère mais avait rapidement abandonné, voyant que ce n'était pas de sexe dont avait besoin son petit loup mais bien de douceur, de câlins, de bisous et de tout pleins de compliments et de mots doux rassurants, qu'il ne manqua pas de formuler en masse pour montrer combien Kakashi lui était important et irremplaçable dans son cœur.

Ils sortirent finalement du bain à midi passé, et se dépêchèrent de s'habiller avant d'entamer le rangement de leur chambre, histoire de laisser une pièce propre pour les soldats.

Le rangement se passa dans le calme, les deux hommes discutaient du beaux et du mauvais temps, rapidement des nombreuses blagues que leurs avaient envoyées leurs amis proches de l'hôpital. C'était surtout Asuma qui avait tendance à bombarder de message le téléphone de Jiraya avec tout pleins de sous-entendues en tout genre, histoire de bien mettre mal à l'aise Kakashi qui récupérait souvent le téléphone de son mari.

Le déjeuner arriva vite, et une fois un dernier passage de la chambre au peigne fin, cherchant à vérifier qu'aucune affaire n'avait étaient laissées, les deux amoureux partirent vers l'accueil de l'hôtel. Il était midi et demie et le ventre de Jiraya grondait toute les cinq minutes, ce qui amusa beaucoups Kakashi qui ne manqua pas de faire remarquer à son mari à quel point ce dernier était un véritable ventre sur pattes.

Le joyeux petit couple arriva tranquillement dan le hall, saluant rapidement les quelques clients qu'ils connaissaient avec l'évennement de la vieille au matin, avant de sortir de l'hôtel, à la recherche d'un petit restaurant tranquille où ils pourraient enfin faire taire le ventre de Jiraya.

Les deux hommes marchèrent vers le centre-ville, emmitouflés tout d'eux dans un bon nombres de vêtements chauds. La neige tombait comme la pluie, colorant ce petit village en un blanc immaculé rendant le tout quelques peut féerique pour le couple qui avait l'habitude de la ville avec soit de la pluie soit des nuages et parfois du beau temps, mais certainement pas de neige.

Alors qu'ils venaient de trouver un endroit où calmer les rugissements ventraux de l'aîné du couple, les deux hommes se retrouvèrent à côté d'une vieille dame qui ne leurs étaient pas inconnue.

- Mirabelle ? ; Tenta Kakashi, pas bien sûr de lui. La petite mamie était elle aussi emmitouflée dans plusieurs couches de vêtements. Mais finalement elle se retourna à l'entente de son nom, et qu'elle ne fit pas sa surprise de revoir les deux hommes qui l'avaient aidé.

Mirabelle venait de finir ses courses semble't-il, au vu des sacs remplies de nourritures qu'elle chargeait dans le coffre de sa voiture. Cette dernière était occupée par Jean, le fils de la vieille dame qui attendait tranquillement à l'intérieur, alors que sa pauvre mère se chargeait de porter les sacs lourds. Problèmes de santés ou non, aider n'arrache pas de dents, et que ce soit de Jiraya ou de Kakashi, les deux hommes trouvaient ça minable de la part de ce Jean de ne pas aider un minimum sa mère.

- Kakashi ! Jiraya ! ; Affirma Mirabelle, un grand sourrir se dessinant sur son doux visage ; - Quel bonheur de ce retrouver à nouveau ! ; Affirma't-elle en serrant les mains des hommes qui lui sourirent chaleureusement en retour.

Mais alors que Mirabelle allait reprendre la parole, elle fut interrompu par le bruit sourd d'un gargouillement de Jiraya qui se gratta nerveusement la nuque en signe de gêne.

- Vous n'avez pas manger ? Ça tombe bien ! Je ne savait toujours pas quoi faire pour vous remercier de m'avoir aidée la derrière fois. Et si vous veniez manger avec nous ! Soupe chaude et curry avec du riz au menu ! ; Lança joyeusement Mirabelle, le laissant pas au deux hommes le temps de décliner l'invitation. Elle finit rapidement de charger les courses, aidées à nouveau par le couple, puis ils entrèrent tout les trois dan la voiture en gagnant un fin "bonjour" de Jean avant de rouler vers une petite maison un peut plus loin dans le village blanc.

Une fois arrivé, Jean se retira directement vers la maison, laissant à nouveau la pauvre femme débarrasser les courses seul. Les deux hommes n'appréciaient vraiment pas les manières de faire de ce Jean. Ils aidèrent donc Mirabelle, malgré le regard gênée de cette dernière.

Une fois la totalité des sacs déchargés et ranger dans les bons placards de la petite maison, Mirabelle invita les deux hommes à s'asseoir tranquillement à la table de la pièce pendant qu'elle se dépêcher de préparer le déjeuner.

La table à laquelle étaient assis le couple était dans les tons verts et jaunes, et les chaises en étaient de même, elles, ainsi que tout les meubles de la maison. Le carrelage de l'habitation était blanc comme la neige qu'ils pouvaient apercevoir par les grandes bévitrées de la pièces, joliment découvertes par des rideaux verts claires.

Mirabelle, ayant finit de lancer la soupe ainsi que le curry et le riz, rejoignit les deux hommes, s'asseyant à la table à côté de Kakashi, qui était lui-même assis à côté de Jiraya.

Ils discutèrent tranquillement, jusqu'à ce que le sujet "Jean" entre sur le tapis.

- C'est un garçon au grand cœur, simplement il a complètement changé après avoir eu un accident il y a deux ans. ; Informa Mirabelle, le regard doux alors que son fils se montrait totalement irrespectueux envers elle.

- Désolé de te dires ça de cette manière, mais je ne l'apprécies pas. ; Clarifia immédiatement Kakashi. Sa voix n'avait rien d'agressif, simplement elle avait adoptée un ton bien plus sérieux qu'avant ; - Tu es une superbe mère Mirabelle, et je n'aime pas du tout comment ton fils te traites. ; Continua't-il. 

Les petites joues de la vieille dame virèrent rapidement au roses, apparemment le compliment lui faisait réellement plaisir. Mais elle se reprit bien vite ; 

- Il ne faut pas lui en vouloir, la vie n'a pas était de tout repos pour lui ! ; Commença Mirabelle ; - Son père est mort alors qu'il était très jeune, puis dans un accident à cause d'un soirée trop alcoolisée, il a fait une chute de sept mètres, qui lui à paralysé pendant un an ses jambes. Puis depuis qu'il est revenu, son comportement à changé du tout en tout. Il a rejeté tout ses amis et mène une vie de solitaire. ; La vieille femme s'attendait à ce que les deux hommes en face d'elle prennent un air désolé mais rien. Pas une mine triste ne se peignit sur leurs visages ni même une réaction quelconque d'ailleurs.

- Je vois... Mais ça n'explique rien. ; Finit par déclarer Kakashi d'un voix implacable avant de faire un grand sourrir à Mirabelle. Cette dernière ce figea complètement. Comment ça cela n'expliquait rien !? Est-ce que en faite elle aurait invité des sans cœurs chez son fils ?

En voyant le pauvre air désemparé de la vieille dame, ce fut Jiraya qui tenta de prendre la parole, cependant une autre voix retentit dans l'habitation : 

- Si mon histoire n'explique rien, alors que vaut la tienne !? ; C'était Jean, qui avait à priori tout entendue qui s'approcha à grande enjambée de Kakashi. Il était plus qu'énervé et comptait bien montrer à cette homme qui ne savait rien de la vrais douleur ce qu'elle signifiait vraiment ! 

- J'ai eu l'impression de mourir pendant un an sans pouvoir rien faire, j'ai eu peur de tout perdre, que tout le monde m'abandonne parce que je ne pourrait plus jamais boire d'alcool, parce que je ne pourrait plus jamais courir, parce que...

- Parce que tu n'es même plus en état d'aider ta pauvre mère à porter un sac ? ; Lacha l'albinos, nullement affecté par les paroles de l'homme.

C'en était trop pour Jean, il fonça sur Kakashi et tenta de lui mettre un coup de poing dans son visage, mais alors que sa main se rapprocher de la tête blanche, l'albinos sauta de sa chaise avant d'atterrir derrière Jean et d'un mouvement rapide et puissant il envoya son pied à hauteur de la tête du fils de Mirabelle, l'arrêtant juste avant de le percuter.

Le bas de son pantalon, glissa vers son genoux sous le coup de la gravité, laissant sa prothèse à la vue de tous. Puis Jiraya se leva rapidement et la jambe pointé sur la tête de Jean pour l'écarter de ce dernier et suspendre son petit loup par sa prothèse.

- Tu te la joues assez, non ? ; Plaisanta l'aîné du couple en rigolant devant le visage de son amant qui virait au rouge puisqu'elle pointait vers le bas.

- Le prothésiste m'a grondé la dernière fois parce qu'il m'a dit que de faire ça abîmait les ressorts. Si ça casse c'est ton problème ! ; Rétorqua l'albinos en se remontant à la force de abdos pour attraper la main de Jiraya qui retenait sa cheville et pour lui faire lâcher.

- Mais c'est pas du jeu Kakashi ! ; Fit semblant de s'énerver le plus âgé, puis les deux hommes partirent dans un fou rire sous le regard choqué de Mirabelle et celui enragé de Jean.

- Alors c'était ça ! Tu comptes me dires que tu as vécu bien pire et que mon histoire à moi elle est nul, en faite tu es comme tu ceux que j'ai connue ! Il faut absolument que vous mettiez en avant votre passé pour montrer à tous que vous vous avez vécu l'enfer et que les autres cas ne sont que des tapettes contrairement à vous ! En plus...

- Je t'arrêtes tout de suite ! ; Intervient Jiraya, le regard toujours enjoué et son habituel grand sourrir accroché à son visage ; - Nous ont à pas vécu l'enfer, seul Kakashi l'a vécu et pourtant il est vrais comme la rosée du matin. ; L'aîné du couple prit une attitude sérieuse, voire sombre qui fut de suite chassée par un coup de poing de l'albinos sur sa tête.

- Non mais t'as finit de raconter des conneries ! ; Rigola Kakashi, puis il reporta son regard sur Jean. Ses yeux affichaient une expression sérieuse tout en gardant une certaines douceur, une chose que le fils de Mirabelle n'avait encore jamais vut à ce jour.

- Ce que cet idiot veut dire par là, c'est simplement que une histoire n'est pas plus importante qu'une autre, la gravité et la douleur ressentit construit une histoire, et cette même histoire ne peut tout simplement pas être comparée à une autre. Seulement, que se soit de moi ou de Jiraya, ont à plus de mère, et personnellement, je n'ai jamais vut la mienne. En te disant ça, je veux simplement que tu remarques la chance que tu as d'en avoir une, en plus extrêmement gentille et soucieuse de ton bien-être, une mère génial comme il n'y en a pas trois milles sur terre. Alors chérie ce que tu as au lieu de perdre du temps à envier les autres parce que ton histoire ne serait pas assez couverte de sang ou je ne sais qu'elle autre bêtises dans le genre ! ; Le doux sourrir de Kakashi irradia la pièce de sa chaleur, allant jusqu'à réveiller se sentiment d'affection que Jean avait tenté d'enfuir au plus profond de son cœur. Kakashi était handicapé lui aussi, et pourtant il avait des amis ? Pourquoi pas lui ?  

- Verdict ? ; Reprit l'albinos en portant son regard sur son amant qui c'était relevé entre temps. 

- Sept sur dix, tu as déjà fait mieux... ; Affirma Jiraya en riant de la mine déçu de Kakashi, puis le directeur de l'hôpital porta son regard sur le fils de la vieille dame en lui faisant un doux sourrir :

- Tu sais Jean, Kakashi et moi ont travail à l'hôpital. Là-bas on connait un bon nombre de personne qui on vécu des situations comme toi. A défaut de comparer ton histoire à la leurs, tu pourrait te ré-entourer d'amis, d'amis qui connaissent la douleur d'un handicap, d'un parent en moins, quelqu'un qui pourra réellement te comprendre sur une notion de vécu également. Moi je peux facilement te présenter ses personnes, mais... ; La voix douce de Jiraya avec son habituel fond enjoué prit fin et laissa la place à une voix sérieuse et implacable ; - Ces personne sont mes patients, nos patients, des personnes avec lesquels ont a discutés, qui nous ont confiés leurs vies, leurs histoires et avec qui ont a crées des liens puissants. Ces personnes elles comptent beaucoups pour nous, bien trop pour les exposer à un type qui ne vise qu'à les rembarrer ou à leur dire que leurs histoires de vies n'est pas assez triste et tragique. Je ne pense pas avoir besoin de te dire le nom de cette personne qui pourrait les abîmer, tu le connais bien non ? ; Interrogea l'aîné du couple. Jean ne répondit pas. Il était évident que Jiraya parlait de lui, et maintenant qu'il le décrivait, il s'apercevait de plus en plus d'avoir complètement dépassé les bornes et sur plusieurs plants.

En vérité si il avait rembarré ses anciens amis de cette façon, c'était d'avantage pour se protéger lui. Il se sentait vulnérable, faible et sujet à d'innombrables moqueries, ou autres blagues blessantes dans le genre. Il avait préféré s'enfermer dans la solitude directement après avoir reprit connaissance, alors même que plusieurs de ses ex-amis avaient appelés sa mère pour avoir de ses nouvelles, et ce, presque chaque jours pendant plus d'un mois.

Il était le pire, et il en avait à présent conscience. Il se sentait plus faible, mais affreusement nul et minable. Et ce détail ne manqua pas à la vu de Jiraya, habitué à avoir en face de lui de tel comportement.

- Je suis content de voir que ça travail enfin dans ta caboche Jean ! ; Affirma Jiraya en retrouvant son sourrir rassurant et la douceur dans sa vie ; - Maintenant que tu as conscience de tes défauts ça ne peut que aller mieux, sans aide, mais aussi avec... Que veut-tu ? Serais-tu prêt à laisser tomber tes idéologiques de compétitions pour accepter des re-tisser des liens amicaux et de rencontrer une psy ? Le problème n'est ni l'argent ni les transports ni le temps, le problème c'est toi. Qu'es-tu prêt à faire pour aller mieux ? Ou plutôt, es-tu prêt à faire quelque chose ? ; Il ne fallut pas longtemps à Jean pur répondre :

- S'il vous plaît... ; Sa voix avait perdu toute son impertinence et était enfin emplies de regrets et de remords, choses qu'il faudrait par la suite accepter mais c'était un immense pas en avant que venait de faire son nouveau patient.

- Pour moi t'as requête et entendue, mais ce n'est pas le plus important pour le moment... Tu n'as pas quelques petites choses à voir avec ta mère chérie ? ; Sourit Jiraya avant d'entraîner son mari avec lui à l'extérieur de la maison, considérant son rôle terminé. La suite ne dépendrait que de Jean et de sa motivation à avancer.

Mirabelle gardait le silence depuis le début du sermon de son fils, approuvant parfaitement les paroles qu'avaient lancées ses deux hommes à son fils. Simplement, elle, n'aurait jamais eu le courage de le faire, et surement pas de manière aussi frontal, mai maintenant tout était dit. Elle appréhender beaucoups les paroles de Jean. Allait-il enfin vouloir aller mieux, ou non ? 

Alors que Mirabelle tremblait de peur que tout cela n'est servie à rien, Jean se jeta dans ses bras, balayant d'un simple geste son angoisse, laissant place à l'émotion forte.

- Maman je suis tellement désolé ! Je me suis comporté en fils pourrit gâté, en adolescent égoïste ! Je ne t'aidais plus pour rien, alors que tu as très clairement dépassé l'âge de porter de gros sacs toute seule. Je me sens tellement nul, je t'aime Maman, et excuses-moi, pour tout, je ne suis qu'un connard finit... ; De grosses larmes coulèrent de ses yeux alors qu'il serrait la pauvre femme bien trop fort dans ses bras, l'étouffant presque. Mais honnêtement, Mirabelle n'en avait rien à faire. Une vague de soulagement et de bonheur la prit soudainement à la gorge. Son fils, son petit Jean allait enfin reprendre sa vie en main. Se refaire des amis, se noyer dans pleins de nouvelles relations sous le regard de Jiraya et Kakashi, qui avaient à présent son entière confiance, raison pour laquelle elle l'aient avaient laissés remonter les bretelles de son fils.

- Je te pardonne vas ! Je t'aime aussi Jean, et j'espère sincèrement voir comment tu vas remonter la peinte et de nouveau être entouré de bons amis ! ; Mirabelle laissa à son tour couler quelques larmes, finissant de clore ce "ancien Jean" qui s'apprêtait à renaître en homme différent pour son plus grand bonheur.

Après quelques instants précieux passés dans les bras l'uns de l'autres, Mirabelle demanda à son fils d'aller chercher leurs deux invités qui avaient oubliés leurs manteaux et qui devaient se geler dehors pour les laisser de l'intimité.

Jean accourut pour ramener les deux hommes, qu'il trouva au téléphone tout d'eux. Ne voulant les déranger, il leur fit discrètement un signe pour leur avertir que le repas était prêt, puis il retourna aider sa mère à mettre la table et à servir les plats dans chaque assiettes et chaque bols.

Cinq minutes plus tard le couple rentra dans la maison, brandissant chacun un morceau de papier qu'ils tendirent à Jean avec de grands sourires. Kakashi lui donna une liste avec une quinzaine de noms, surement les patients dont lui avait parlé Jiraya, tandis que ce dernier lui donna une liste avec trois noms différents, surement les différentes psychologues de leurs hôpital.

Jean fut étonné du nombre de personne qui avaient vécues la même chose que lui. Lui qui pensait être un des rares cas se tromper sur toute la ligne, mais bizarrement, il le prenait véritablement bien, souriant aux deux hommes qui s'installaient en les remerciant pour le déjeuner.

Durant tout le repas, le couple ne cessait de complimenter sans interruptions les plats de Mirabelle, les décrivant comme des chefs d'œuvres de la gastronomies alors que la vieille dame leur affirmait, gênée, que tout le monde pouvait faire pareil, simplement que elle, avait le temps d'apprendre la cuisine, contrairement aux travailleurs.

Puis Jean prit la parole alors que le déjeuner arrivait à son fin : 

- Je suis vraiment désolé de vous avoir dérangés avec mes histoires, et merci beaucoups pour l'aide que vous m'offrez, j'espère sincèrement me faire quelques amis permit les quinze personnes que vous connaissaient, et pareil pour les psychologues, je ne sais pas comment faire pour vous remerciez comme il se doit. ; Souffla't-il, tout en s'inclinant respectueusement devant les deux hommes devant lui. Mais alors qu'il s'attendait à une réponse sérieuse de la part de ses "deux héros", ces derniers explosèrent de rires.

- Parce que tu crois que tu vas seulement te "faire quelques amis" ? ; Demanda Kakashi, toujours prit de fou rires. 

- Et puis tu penses sérieusement que ont ne connaissaient que quinze personne avec des histoires similaires aux tiennes ? ; Questionna à son tour Jiraya, lui aussi prit dans un rire incontrôlable. Jean ainsi que Mirabelle étaient complètement perdus devant ce comportent, et en le voyant, Kakashi réussit à se calmer avant de se clarifier :

- Tu sous-estimes notre offre, Jean ! On en connaient par dizaines des personnes qui ont abusées de l'alcool et qui ont finit tétraplégiques. C'est quinze personnes dont je t'ais donné les noms sont une sorte de "classement" que j'ai fais en me basant sur ton caractère et celui de nos ancien patient, et voir lesquels seraient les plus compatibles en tant qu'amis. De plus je me suis déjà occupé de tous les appeler pour vérifier si eux étaient d'accord avec l'idée, et pas un n'a refusé, tu as donc la voie entièrement libre pour forger des amitiés qui dureront dans le temps. Et Jiraya à fait la même chose avec les psys qui travaillent dans notre établissements, est qui sont aux nombres de onze. Il a choisie celles qui pourraient te correspondre le mieux en fonction de ton passé et de ton caractère. Voilà se que l'ont appelle prendre le dossier d'un patient en main ! ; Affirma't-il, un grand sourir aux lèvres.

- Bon ont doit vous fausser compagnie là, ont rejoint un ami à quinze heures, et faudrait pas que l'ont soit en retard ! Ha oui, et j'ai mis mon numéro personnel sur le bas de la feuille des psys qui pourraient te convenir, n'hésites pas si tu as un problème, j'y répondrais du mieux que j'y peut ! ; Continua Jiraya.

Le couple aida rapidement à débarrasser la table et à faire la vaisselle avant que Jean ne propose de les emmener puisque dans le cas inverse, ils arriveraient forcément en retard, et pas que d'un peut. Les deux hommes acceptèrent avec joies, profitant du voyage en voiture pour taquiner comme il se doit le jeune homme avec plein d'anecdotes sur eux et leurs amis de l'hôpital, faisant beaucoups rire Jean qui en avait presque du mal à conduire.

Puis vint le tour des au revoir, où Jean ne manqua pas de pleurer alors qu'ils se reverraient de toute façon au seins de l'hôpital, très prochainement, du moins c'est se qu'ils pensèrent...

Puis le fils de Mirabelle les quitta, les laissant entrer dans le petit café chaleureux où les attendait déjà le gérant du bowling.

- Vous êtes en retard, j'espère que vous ne faisiez pas de choses coquines ! ; Annonça Kisame en rigolant alors qu'ils invitait le couple à s'asseoir à sa table, puis les rires et les blagues fusèrent pendant un certain temps, entre verres de cafés et petite pâtisseries, la fin d'après midi promettait de passer rapidement et dans la joie et l'amusement générale, entre Kisame, Jiraya et Kakashi.

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Voilà pour ce chapitre 8, déjà !!! 

Bon clairement ce chapitre peut-être résumé en deux mots : totalement improvisé, et surtout beaucoups trop long ! Il fait 5270 mots alors qu'il devrait en faire 2500, mais bon, j'imagine et j'espère que ce n'est pas pour vous déplaire ? ☆

Sinon vous en pensez quoi, vous aimez bien Jean ? Et cette toute mimis de Mirabelle ? N'hésitez pas à me le dire dans les commentaires, j'y répondrais avec grand plaisir ! ☆

Bon je n'ai pas tellement de chose à dire en plus, donc : Comment ça vas vous ? Vous survivez à tout ce joyeux bazar en ce moment ? ☆

Personnellement Toutatice, le site sur lequel je travaille, ne marche plus, donc je suis dispensée de travail ( j'ai jamais autant aimé ma vie en trois semaine 😇😘 ) ☆

Allez, sur ce, je vous dit à bientôt pour le prochain chapitre ! ( qui ne devrait pas trop traîner, lui comme les prochains puisque je sais enfin ce qu'il vas se passer jusqu'à la fin de cette fanfiction. Oui il m'aura fallut publier huit chapitres avant, mais je suis une cause perdue de toute façon ! 😑 ) ☆

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