43. Écart de ligne de conduite.
Vincent se pencha et me devança en appuyant sur le bouton d'arrêt de l'ascenseur. Je retirai ma main aussi vite que je l'avais avancé et je vis Vincent, qui du coin de l'œil m'observait. Il attendait sûrement une réaction de ma part. Ce qui ne rata pas.
—Qu'est-ce que tu fais ? Demandai-je en me reculant jusque dans le fond de la cabine. Si lui aussi voulait se la jouer lover dans ce foutu ascenseur, autant l'éviter avant qu'il n'esquisse le moindre geste.
—Je voudrais que tu m'expliques deux trois choses. Et ici nous ne serons pas dérangés et tu n'auras pas Milla pour te dire ce que tu dois répondre.
—Milla ne me dicte pas ce que je dois dire ! M'insurgeai-je les sourcils froncés.
—Alors éclaires ma lanterne s'il te plaît. Essayais-tu de me faire passer un message ce matin ?
Il était vrai que je n'avais pas eu l'occasion de me retrouver avec lui durant la journée sachant que Miller m'avait accaparé des heures durant jusqu'à la fin de la réunion de cette après midi.
—Je ne vois pas de quoi tu parles ? Feignis-je. En aucun cas je n'avais envie de remettre sur le tapis cette conversation.
—Je vais te rafraîchir la mémoire. Tu me fais l'apologie de ton boss à huit heures du matin et deux minutes après tu t'évertues à me faire comprendre que tu n'éprouves rien pour lui. Qu'est ce que je suis sensé comprendre ?
—Je n'en sais rien. Pourquoi cela a-t-il autant d'importance pour toi ?
— oh cela n'a aucune espèce d'importance pour moi. J'essaie seulement de comprendre ton fonctionnement.
—Il n'y a rien à comprendre ! Tu voulais que je te balance un fantasme, je t'en ai balancé un ! Et tu t'es pris au jeu. Ce n'était que des mensonges !
Vincent ricana, dépité par ma réponse.
—Tu te rends compte quand même que tu te comportes comme une adolescente... maladroite!
—Quoi ? Non ! Je ne suis pas comme ça ! Je ne suis pas d'une puérilitude...d'une puérilitation...merde !!! M'énervai-je ne trouvant pas mes mots.
—C'est puérilité que tu cherches ? Me demanda Vincent amusé de l'état de nervosité dans lequel cette conversation me mettait.
—Oui ! Et je ne suis pas aussi puérile que ce que tu dis !
Bon sang pourquoi n'avais-je pas tourné ma phrase ainsi ! Je m'étais rendue totalement ridicule et pour le coup gamine.
Vincent leva un sourcils et me toisa d'un air amusé.
—Laisses tomber de toute façon ce qu'il m'arrive ne te concerne pas. Et c'est bien connu les hommes et les femmes ont un fonctionnement totalement différents.
—En effet tu as un fonctionnement différent mais j'ajouterai pour le moins bizarre.
— Je ne savais pas que tu étais un spécialiste comportemental des relations homme femme ! Ricanai-je en remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille.
Il gloussa avant d'appuyer de nouveau sur le bouton d'arrêt et l'ascenseur se remit en branle. J'évitai soigneusement de croiser son regard parce que je savais qu'il m'observait avec attention. Ce qui me mettait mal à l'aise. L'ascenseur termina sa descente et les portes s'ouvrirent sur un Miller des plus inquiets.
— Que s'est-il passé ? Demanda-t-il en plantant ses yeux dans les miens.
Il était trop gentil, il s'inquiétait pour moi ! Bon par contre il s'en fichait pas mal de Vincent. Oui ! Non ! Je n'avais pas à me sentir heureuse de sa façon d'agir !
—J'avais besoin de parler avec Bérénice. Répondit Vincent à ma place. J'avais besoin de connaître son avis sur un problème personnel.
Miller ne semblait pas dupe mais ne s'en formalisa pas. Vincent sortit le premier de la cabine et je le suivis quand Miller se recula pour nous laisser passer.
— Bérénice tu veux que je déposes chez toi c'est sur ma route ? Demanda Vincent en regardant Miller plutôt que moi. Mais à quoi jouait-il ?
Miller dirigea son regard vers Vincent et je le vis serrer la mâchoire.
—Non je te remercie. J'ai besoin de prendre l'air...seule.
Tous deux se tournèrent vers moi et je les plantai là, ainsi, avec juste un « A demain » lancé par dessus l'épaule. Quand je franchis le seul du bâtiment pour me retrouver sur le trottoir, je pris une grande inspiration et marchai jusqu'à mon arrêt de bus sans un regard en arrière. Je ne voulais pas voir si l'atmosphère avait changé entre Miller et Vincent.
Je déposai mes affaires au pas de ma porte et jetai mes chaussures d'un petit coup de pied avant de rejoindre ma petite cuisine à la recherche de quoi manger. Je décidai de faire simple et sortis des œufs pour me confectionner une omelette champignons. Je m'installai devant la télé et matai une émission à la con. Mais je finis par zapper et éteindre tant j'avais pitié de la longueur de l'émission qui ne voulait strictement rien dire et de l'animateur principal, qui était bien le seul à se marrer de ses blagues à deux balles. D'ailleurs je me demandai pourquoi j'avais allumé l'écran. Il était20 heures et je devais me préparer car j'avais rendez-vous avec mon amant. Je lui avais promis et je ne me sentais pas plus motivée que cela de le rejoindre. Mais une promesse était une promesse.
Je me saisie de mon téléphone et envoyai un message à mon amant pour lui dire d'envoyer David venir me chercher.
« Il t'attendra en bas de chez toi. A tout de suite Belle Bérénice. »
Je me levai péniblement de mon divan et rangeai ma vaisselle dans l'évier puis allai faire mon sac pour la nuit. Je fis bien attention d'y mettre mon masque de sommeil et de quoi me changer. Mon regard se posa sur mon sac de voyage du week-end que je n'avais pas encore vidé, et au tas de linge sale qui attendait dans le panier dans la salle de bain. Je soupirai en pensant au ménage que j'allai devoir me taper le lendemain soir si j'étais toujours d'attaque. Parce que je commençai à grignoter sérieusement mon capital sommeil et forme depuis quelques jours et j'avais plutôt intérêt à faire attention au retour de manivelle dans les jours qui allaient suivre.
Quand je jugeai que mes affaires étaient fin prêtes, j'enfilai ma veste et pris mon sac à main. Je me saisis de mon sac pour la nuit avant de me rechausser de mes ballerines et d'éteindre la lumière. Je sortis et fermai derrière moi à clef mon studio. J'avais oublié de changer ma serrure. Il fallait que je le fasse le lendemain. Le plus tôt serait le mieux.
Alors que je jetai mes clefs dans mon sac à main je me retrouvai nez à nez avec Daniel. Je sursautai et fis un pas en arrière. Aïe voilà qui s'annonça mal pour moi. J'allai être en retard pour mon rendez-vous.
—Tu sors ? Me demanda-t-il les bras croisés sur son sweater de jogging un peu trop serré pour lui. Il était en appui contre le mur et arborait un air prétentieux sur sa gueule d'ange.
— Daniel, bonsoir à toi aussi ! Fis-je en me ressaisissant. Il ne fallait surtout pas qu'il voit que sa présence me dérangeait.
— Ne joues pas à ça avec moi Bérénice. Réponds plutôt à ma question.
OK il voulait jouer à celui qui était le plus malin et bien jouons. Je penchai la tête sur le coté et lui souris narquoisement :
— Expliques-moi un peu à quel titre je devrais te répondre ?
—On a toujours été proche toi et moi. J'estime que c'est largement suffisant.
Je levai un sourcil d'étonnement. Très bien à mon tour de lui faire comprendre que moi aussi je pouvais tacler. Je l'observai un instant en silence, les sourcils toujours hauts perchés et je ne pus réprimer un éclat de rire. Ce qui ne l'amusa pas beaucoup et le vexa aussitôt.
— Désolée, j'ai cru à un moment que tu remettais notre relation amicale en doute ! Lui fis-je ajustant mon sac de voyage sur mon épaule.
— De quoi tu parles ?
— Tu diras à ta frangine que ma soirée s'annonce sous les meilleurs hospices. J'ai un rendez-vous galant avec Vincent, son ex. Sur ce bonne soirée.
Je le contournai et descendis les escaliers dans ma démarche la plus noble. Malgré cela j'avais le cœur qui battait à tout rompre dans ma poitrine. Je passai la porte principale et remontai un peu la rue le long du trottoir pour attendre David un peu plus loin.
Je n'eus pas longtemps à attendre. Il me remarqua au bord du trottoir et se gara juste devant moi, en double file. En warning, il descendit de la Mercedes pour me prendre des mains mon sac de voyage.
— Bonsoir Mademoiselle.
— Bonsoir David. Lui dis-je en m'installant à l'arrière de la voiture pendant qu'il ouvrait le coffre. Il posa mon sac dans le coffre et revint au volant puis démarra.
C'était avec une certaine appréhension que je descendis de la voiture pour me diriger vers le perron de l'hôtel. J'avais l'intime conviction que Vincent était mon amant. C'était d'ailleurs pour cela que j'avais ouvertement dis à Daniel que j'avais rendez-vous avec lui. Maintenant je ne savais pas si j'allais faire autant la maligne quand j'allai être dans la chambre en compagnie de mon amant-Vincent.
—Tout va bien Mademoiselle ? Me demanda David.
—Euh oui ! Je suis juste un peu fatiguée.
—Monsieur l'est aussi. Profitez de la soirée et reposez-vous un peu.
Je fus étonnée que David me dise cela. D'habitude il ne parlait que si je lui posai des questions. Et encore il me donnait des réponses succinctes. Ce soir il avait donné son avis et semblait vouloir prolonger la conversation.
— Est-il préférable que je sois plus enjouée pour Monsieur ? Demandai-je inquiète tout à coup.
David m'offrit un très beau sourire et d'un regard complice ajouta :
— Ne lui parlez pas de travail et tout ira bien. Bonne soirée Mademoiselle.
— D'accord...Bonne soirée à vous aussi David.
Il me tendit mon sac de voyage que je pris et il retourna au volant de la voiture avant de s'éloigner. Je levai les yeux sur la bâtisse et après avoir tenté de calmer mon palpitant, je montai les marches qui menaient au hall de l'hôtel.
Alice prenait une réservation au téléphone et parlait d'une voix douce et posée. Quand elle me vit, elle m'offrit un magnifique sourire puis se concentra de nouveau sur la conversation qu'elle avait avec son interlocuteur. Je gravis l'escalier d'un pas lent. Depuis bientôt presque un mois, c'était la première fois que j'allais à reculons retrouver mon amant. Cette boule au ventre comprimait mon estomac et provoqua en moi une nausée que je ne savais expliquer. Sans doute cette trouille de retrouver un inconnu qui peut-être se trouvait être un tout nouveau collègue et accessoirement une vieille connaissance.
Je franchis la dernière marche de cet escalier et restai un moment immobile face à la porte de notre chambre. Il est vrai que j'avais eu peu d'occasion de la voir puisque j'avais les yeux le plus souvent cachés. Je savais comment elle était agencée mais jamais vraiment comment les couleurs et les matériaux s'accordaient entre eux. Après même si je n'avais eu les yeux bandés, aurais-je fait plus attention au décor alors que mon amant me prodiguait de très agréables sensations ?
Je sortis de mon sac mon masque de sommeil que j'installai sur mes yeux, et frappai à le porte après avoir pris une grande inspiration. Je ne savais pas ce qu'il allait se passer dans cette chambre. Si en effet, mon amant était Vincent, je n'avais vraiment aucune idée du comportement à adopter. Et si toute fois je me trompai lourdement et bien nous allions reprendre nos petits jeux comme à notre habitude. Aaaargh ! Je devais réfléchir beaucoup trop, car lorsque mon amant ouvrit la porte je me fis surprendre.
Il ne dit rien, me prit la main et m'entraîna dans notre suite. Je le laissai faire jusqu'à ce qu'il m'intime de m'asseoir sur un fauteuil. Je tâtonnai avant de saisir le sens du siège et y posai mes fesses silencieusement. J'attendis qu'il fasse un geste et un long frisson parcourut mon échine et se propagea sur le reste de mon corps, lorsque la pulpe de ses doigts glissèrent sur ma joue en direction de mon cou. Il vint entre mes jambe en les écartant légèrement, puis dégagea doucement le col de mon vêtement pour découvrir ma clavicule, et je sentis sa bouche sur ma peau contre ma jugulaire palpitante.
Ses mains commencèrent à me déshabiller et je ne l'en empêchai pas. Je posai mes mains sur sa tête et caressai ses cheveux. Ils étaient humides et collaient à mes doigts. Les effluves de son gel douche vinrent chatouiller mes narines et je souris de contentement. Ce parfum me rassurait étonnement.
Ses lèvres grimpèrent le long de ma mâchoire et se posèrent sur les miennes avec douceur pour y jouer la danse des préliminaires.
—Touches moi. Murmura-t-il contre ma bouche.
Mes mains se posèrent sur ses bras. Il était nu. Je caressai sa peau en remontant sur ses épaules savourant les courbes de ses bras musclés. Je plaquai mes paumes sur ses joues et appréciai la ligne de sa mâchoire avant de glisser vers son torse. Je connaissais son corps pour l'avoir touché, caressé et embrassé à de nombreuses reprises ces trois dernières semaines. Et pourtant ce soir tout me semblait différent. Je ne savais pas si l'ambiance que je considérai autre que celle habituelle, n'était pas due à mes questions ou bien parce que mon amant était bien Vincent.
Mon amant m'embrassa de nouveau et son baiser fut plus franc et plus sauvage, comme une urgence qui le pressait. Il m'attira brusquement contre lui. Il m'enleva mon haut qu'il jeta derrière moi, puis dégrafa mon soutien-gorge qu'il abandonna au hasard. Il soupira d'aise quand il empoigna l'un de mes seins. Il quitta ma bouche et me bascula en arrière pour parsemer ma peau de ses délicieux baisers mouillés jusqu'à la pointe de mes seins à qui il gratifia de généreux coups de langue l'un après l'autre. Je ne savais pas si ce furent les douceurs qu'il me prodiguait qui avaient éveillé en moi des fantasmes. Des fantasmes avec un homme en particulier, mais à cet instant la seule personne que j'imaginai être là avec moi était Miller. Et à cette seule idée mon corps fut parcourut pour la seconde fois d'un long frisson qui dévala mon dos pour venir mourir entre mes cuisses. Cela créa en moi un désir nouveau et bien plus puissant que je ne l'avais imaginé, ou que je ne l'avais même éprouvé jusque là. Comme je savais que mon amant ne pourrait jamais lire mes pensées, je me permis d'imaginer alors que Jaime Miller serait le temps d'un soir celui qui me mènerait au septième ciel.
Je pouvais rougir tant que je voulais de penser que Miller était mon amant, cela dépassa l'entendement de mon comportement. Je m'imaginai prendre les choses en main et faire tout ce que je voulais avec lui. Ces choses que nous aurions dû faire durant ce week-end à Londres et que j'avais refusé. Ici, il n'y avait que moi et mon probable nouveau collègue Vincent. Mes fantasmes resteraient secrets.
Mon amant se débarrassa de mon pantalon et de ma petite culotte. Il me plaqua de nouveau contre lui et vint murmurer contre ma bouche :
—Si tu savais comme j'ai envie de toi...
Il devint pressé, avide de moi. Ne me laissant tout juste le temps d'entreprendre mes gestes que déjà il me porta contre lui pour m'allonger au sol ou il glissa ses doigts entre mes lèvres pour presser contre mon bouton de rose sensible. Ce fut tellement bon que je perdis toute notion de temps. Je le mordis à l'épaule dans un élan et il se glissa en moi presque trop brutalement, m'arrachant un cri de satisfactions. Il resta immobile un court instant.sans
—Tout va bien ?
—Oui...vas-y ne t'arrêtes surtout pas. Lui répondis-je en l'encourageant de mon jeu de hanches, glissant sur son sexe avec lenteur. Je me frottai contre lui et en éprouvai un plaisir de plus en plus grand. Imaginant Miller à sa place, cela m'excita encore plus, déchaînant mon désir. Je m'agrippai à son cou et l'attirai contre moi.
Il ne se fit pas prier et rien d'autre ne comptait plus que le bien qu'il me procura sous l'image de mon fantasme que je n'avouerai jamais à personne.
J'ouvris difficilement les yeux. Je ne savais pas quelle heure il pouvait être mais vue la lumière qui filtrait par les rideaux de la fenêtre,avec la chance que j'avais, il était bien plus que 8 heures. Je tournai la tête du coté du chevet et trouvai mon téléphone. Je plissai les yeux pour lire l'heure. Merde il était bien plus de 8heures ! Milla avait laisser plusieurs messages. Elle était inquiète. Miller aussi. Je me redressai et décidai qu'il valait mieux leur donner des nouvelles au plus vite.
— Allô Milla c'est moi...
— Bon sang Bérénice ou es-tu ? Cela fait plus d'une heure qu'on cherche à te joindre ! Miller est inquiet...non le mot est faible il est comme un lion en cage ! Ramènes tes fesses au plus vite sinon il va nous faire une crise !
— Et Pacôme ?
— Il est en rendez-vous avec Anastasia. Il n'est au courant de rien. Dépêches-toi je vais le prévenir que tu vas bien que tu as juste eu une panne d'oreiller.
— Désolée Milla merci je fais au plus vite à tout de suite.
A peine raccroché, je rejetai la couette et filai sous la douche. Je ne mis pas plus de quinze minutes pour sortir de la chambre fin prête pour une nouvelle journée de boulot.
David me déposa devant mon boulot et disparut avec un rapide « Bonne journée Mademoiselle ». Je ne pris pas la peine de prendre l'ascenseur et mais plutôt les escaliers. Je n'avais pas très envie d'affronter Miller de suite. Surtout après cette nuit ou au départ je m'étais permise de rêver qu'il fusse mon amant juste une fois. Mais mon dit amant ne m'avait laissé aucun répit et je n'avais pu me résoudre à ne pas imaginer de nouveau qu'il fusse Miller. Et puis il me gratifia de trois orgasmes supplémentaires durant la nuit. Ce qui expliquait mon retard considérable.
Je poussai la porte qui menait à notre étage et à peine eus-je mis les pieds dans le hall que Miller me tomba dessus. Il était habillé d'un costume de facture gris anthracite et d'une chemise d'un blanc immaculé. Faisant ressortir le teint halé de son cou et de son visage. Je rougis de le voir alors que j'avais imaginé tant de chose avec lui.
— Dans mon bureau ! Ordonna-t-il d'un regard et d'un ton tout aussi froid.
Là tout de suite, envolée la nuit fabuleuse ou il fut mon fantasme. Sa tête de grognon cassa toute l'euphorie. Ce qui me rappela alors pourquoi entre autre je ne voulais pas passer à la casserole avec lui. Même s'il était la tentation même !
En sommes je l'aurais bien fusillé sur place!
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