28. Juste de petits mensonges
Bonjour à tous! Voici le tout premier chapitre de cette nouvelle année 2019. Bonne lecture à vous!
Cette révélation eut l'effet d'une bombe dans ma tête et dans mon cœur ! Oui dans mon cœur.
Putain de merde !!!! J'avais roulé une galoche à mon boss et peut-être même couché avec lui par la suite. Comment avais-je fait pour oublier un truc pareil ? Merde comment ai-je put oublier ça ! ?
_ Dis-moi quelque chose. Dit Miller d'une voix atone en s'approchant de moi.
_ Vous mentez...Dis-je presque à mi-voix sans oser poser les yeux sur lui.
Parce qu'il était évident qu'il mentait ! Sinon comment cela se faisait-il que je n'en gardai aucun souvenir.
_ J'aimerais. Dit-il en se passant une main dans les cheveux.
_ Je ne me souviens de rien.
_ Je sais.
_ Merde j'avais bu ! Comment avez-vous pu profiter de la situation ? Balançai-je en serrant les poing de colère.
_ Tu étais consentante. Trouva-t-il seulement à me dire.
_ Bourrée et consentante ça vous a suffit pour y aller sans vous poser de question.
_ Je te retourne la remarque ! S'exclama-t-il tout juste hors de lui que je sois en colère contre lui. Tu t'alcoolisai pour pouvoir séduire Daniel ! Et il aurait put t'embrasser ou coucher avec toi que tu ne t'en serais même pas souvenue. Alors même qu'il n'en avait strictement rien à faire de toi ! Et cela tu le savais pertinemment. Comment après toutes ces années tu peux espérer qu'il te regarde alors que son avis sur toi n'a jamais changé ! Tu ne l'intéresse pas !! S'écria-t-il hors de lui.
Je fus assez surprise de sa réaction et il me ficha une de ses trouilles que j'en reculai de deux pas. Mais malgré cela je ne me laissai pas démonter et enchaînai :
_ Vous ne savez pas de quoi vous parlez ! M'exclamai-je en le foudroyant du regard.
Parce que oui , il n'avait aucune idée de se qui se tramait dans ma tête et encore moins dans mon cœur. De ce qui avait nourri mes rêves il y a tout juste 15 ans et encore maintenant.
_ Tu te trompes au sujet de Daniel. S'adoucit-il tout à coup. Tu mérite mieux que lui. Et combien même il pose enfin les yeux sur toi. Il prendra ce qu'il y a à prendre et te rejettera aussi vite qu'il t'aura pris.
_ Oui c'est aussi ce qu'il m'a dit à votre sujet ! Et il a dit aussi que vous sortiez avec Agathe depuis des mois !
_ Nous en avons déjà parler ce midi et tu sais très bien que c'est faux. Et si c'était le cas crois-tu que je l'éviterai comme je le fais. Je la fuis comme la peste !
_ C'est vrai...mais avouez que vous n'êtes pas totalement innocent non plus !
_ Nous avons eut une aventure il y a quelques années, elle et moi, mais rien de plus. Pour moi c'est juste une erreur de parcours. Point final.
Je restai sur la défensive car cette conversation ne me plaisait vraiment, mais vraiment pas du tout. Je n'aimais pas ce que je venais d'apprendre. Et il m'avait prévenu.
Miller serra les poings en regardant au plafond. Puis il prit une grande aspiration en serrant les paupières puis se détendit peu à peu.
_ Tu voulais savoir ce qu'il s'était passé. Voilà chose faite.
Il avait raison mais je n'allais certainement pas le lui dire.
Comment ai-je pu oublier cette partie de la soirée ? Enfin ce qu'il s'était passé était quand même hyper important !
_ Bérénice ? Appela Miller presque inquiet.
_ Avons-nous couché ensemble ? Demandai-je pour avoir quand même la certitude.
Et à ce moment les émotions qui m'habitaient valsaient dans tous les sens, me donnant presque mal à la tête. Je redoutai très sérieusement la réponse de Miller même si je savais pertinemment ce qu'il allait affirmer dans la seconde.
_ Oui.
Putain de merde !
_ Merde. Lançai-je d'une voix rauque sans le regarder.
Ouais ! Tu l'as dit : MERDE !
J'avais beau chercher dans mes souvenirs et aucun ne concernait Miller et ses baisers ou encore une partie de jambes en l'air. Enfin il n'était pas non plus la moitié d'un homme à l'époque ! J'aurais du au moins me souvenir de ça ! C'est énorme quand même !
_ Ce fut la seule fois. Souffla-t-il presque trop prudent.
_ Encore heureux ! M'exclamai-je en le fusillant du regard.
Comment pouvait-il me dire ça ? Il est dingue!
_ Ne prends pas cet air suffisant. Cette situation a été aussi inconfortable pour moi quand le lendemain tu ne m'as même pas calculé ! Et crois-moi, lorsque je n'ai pas eu de blagues graveleuses à notre sujet ou sur la nuit que nous avons passé ensemble, j'ai compris que tu ne t'en étais pas souvenus et que tu n'avais donc pas pu en parler à Agathe ou Daniel. Ceci a été gardé secret depuis. Je ne suis pas comme eux : à déballer sur la place publique les déboires de leurs copains, juste pour le plaisir de se moquer d'eux. Gronda-t-il à ma remarque.
_ OK. Fis-je voyant qu'il commençait à s'énerver un peu trop à mon goût.
Il posa un regard froid sur moi puis se détourna en balançant l'écrin à bijou sur l'îlot de la cuisine.
Ouaip bah j'ai énervé la bête on dirait !
_ Fais très attention à la parure. Elle vaut une petite fortune. Me prévint-il sans un regard d'une voix glaciale.
_ OK. Répétai-je seulement.
_ On peut y aller?
_ Oui.
Il m'avait prévenu que cela allait me gâcher la soirée. Mais j'étais loin de penser que cela allait aller de mal en pis. Pas forcement pour moi. Pour lui aussi. J'enfilai mes chaussures à talons de 5 cm et passai sur mes épaules un caraco en fausse fourrure couleur crème et attrapai la pochette qui complétait ma tenue. Miller attendait près de l'ascenseur que je le rejoigne.
Il appuya sur le bouton d'appel de la cabine et les portes s'ouvrirent. Il me permit d'entrer la première puis une fois à mes cotés appuya sur le bouton pour ordonner à la cabine de descendre. Pas une seule fois il ne posa les yeux sur moi jusqu'à ce que nous arrivions dans le hall de l'immeuble. J'y ai bien fait attention puisque tout l'ascenseur était fait de miroir. Et malheureusement ce détail me chagrina légèrement. Et cela ne le devrait pas.
Nigel attendait dans la voiture et dès qu'il nous vit en sortit prestement pour nous ouvrir les portes. Miller me laissa prendre place la première et me suivit. Il se colla contre moi et prit ma main sans que je ne puisse réagir.
_ Bérénice ne m'en veux pas pour ce que j'ai fait. Émit-il en cherchant mon regard qu'il trouva très vite.
Il regrettait de s'être emporté il y a quelques minutes et cela se voyait à son visage triste et contrarié.
_ Vous m'aviez prévenu.
_ Agathe a fait bien pire que moi. Mais tu as voulut savoir. Ce qu'il s'est passé est passé maintenant. Aujourd'hui je regrette seulement que tu ne t'en souviennes pas.
Il regrettait que je ne m'en souvienne pas. Mais je voyais bien qu'il regrettait bien plus que cela. Mais que regrettait-il vraiment ?
Des doutes rien que des doutes qui m'assaillirent sans retenue et m'empêchaient d'être naturelle et à l'aise. Il n'en restait pas moins que Miller était mon patron et peu importe que ce qu'il pouvait y avoir entre nous, je faisais rempart à toutes sortes de sentiments que je ne maîtrisai pas.
Je reportai mon attention sur Miller et sur ce qu'il venait de dire.
_ Vraiment ? Et comment Agathe peut-elle avoir fait pire que vous ?
_ J'imagine que tu ne me croiras pas si je te faisais le récit de ses malversations. Et que tu vas me dire que tu n'en as aucun souvenir. Alors est-ce vraiment nécessaire d'insister ?
_ Non en effet...Peut-être pourrions-nous simplement reporter cette discussion à plus tard ? Je crois en avoir assez entendu pour la soirée.
_ Très bien. Fit-il en détournant le regard vers la fenêtre.
Le silence emplit l'habitacle et je remarquai alors qu'il n'avait pas lâché ma main. Je me libérai de celle-ci et il tourna la tête vers moi déçu. Les yeux dans les yeux, je le soutins encore un peu et détournai à mon tour mon regard en ramenant ma main dans mon giron.
Je savais que cela le blessa. Pas besoin de le voir pour le comprendre. Je savais ce que cela faisait d'être ignorée et de ne rien représenter pour la personne qui se trouvait à coté. Je fixai le paysage lumineux de la ville que nous traversions pour oublier ce que je venais d'apprendre. Mais comment apposer un masque dessus juste le temps de la soirée ? Il venait de lâcher une bombe sur ma vie déjà en plein chaos depuis deux semaines.
Nigel gara la voiture devant un hôtel grand luxe ou un voiturier vint nous ouvrir la porte en donnant des Miss and Mister. Miller sortit le premier et me tendit la main que je pris par réflexe en m'extirpant de la voiture. Le voiturier referma la porte juste derrière nous et Miller passa ma main sur son bras et nous dirigea vers la grande porte de l'hôtel ou un portier nous l'ouvrit.
Il nous dirigea à travers le grand hall digne des palaces qui faisaient la fierté de la Royauté. Je ne savais ou poser les yeux tant la décoration était magnifique. Heureusement que Miller me tenait la main sur son bras, sinon je serais tombée plus d'une fois, parce que je ne pouvais baisser les yeux des stucs et des dorures et autres tentures qu'arborait le grand hall.
_ Ah ! Jaime te voilà ! On commençait à s'inquiéter ! Enfin maman commençait à s'inquiéter. Dit en français une voix grave et enjouée d'une femme qui me sortit de ma contemplation.
_ Cassandre. Salut. Dit-il en embrassant la dite Cassandre. C'était la femme plus âgée sur la photo dans sa chambre.
Elle était drôlement jolie en vrai et je n'aimais pas du tout ses bras autour du cou de Miller !
_ Salut frangin ! fit-elle en se tournant vers moi, attendant que Miller fasse les présentations
Merde c'était sa sœur ! Mais elle ne venait pas de parler de leur mère il y a quelques secondes ?
_ Cassandre je te présente Bérénice. Bérénice voici ma sœur Cassandre.
Ah ! Sa sœur aussi devait participer au gala !
_ Enchantée. Répondis-je avec un sourire timide.
_ Heureuse de faire enfin ta connaissance Bérénice ! Fit-elle en me prenant dans ses bras pour me serrer gentiment.
Comment ça enfin ma connaissance? Il était question qu'on se rencontre ?
_ Cassandre tiens-toi ! Grogna Miller les sourcils froncés.
_ Oh c'est bon Jaime ! Je ne vais pas la manger !
_ Ou sont les parents ? Demanda-t-il pour changer de sujet.
_ Dans la salle de réception. Ils n'attendent plus que toi. Andy et Faye sont déjà là.
_ Ils sont venus avec Jolene ? Questionna Miller avec une certaine fébrilité dans la voix.
Qui était donc cette Jolene qui l'excitait à ce point ? Bon sang je n'aimais pas du tout ce que je ressentais quand il s'agissait de femmes qui empiétaient dans l'espace de Miller.
_ Oui ! Tu verrais comme elle a encore changé ! Elle est trop jolie !
_ Et Adam est avec toi ?
_ Oui son père a tenu à nous accompagner.
_ Ne lui en veux pas il fait au moins l'effort d'être parmi nous en cette soirée.
_ Oui je sais ce n'est que le début de la soirée. Reprit-elle résignée,
Je ne comprenais rien à ce qu'ils racontaient. Pourquoi ces gens n'attendaient plus que Miller ? OK j'étais au courant qu'il était l'une des plus grosses fortunes d'Angleterre mais de là à ce que ce soit une soirée en son nom ! Est-ce que c'était un gala sous l'égide de son nom et il ne me l'aurait pas dit ? Etant donné qu'il semblait avoir des secrets je ne serais pas surprise d'apprendre que c'était le cas.
Cassandre pinça des lèvres dans un sourire contrit puis nous fit signe de la suivre. Miller crispa sa main sur la mienne qu'il tenait sur son bras. Nous entrâmes dans une immense salle de réception ou le beau monde londonien se pavanait comme nous dans leurs plus beaux atours. Miller salua plusieurs personnes et dans les conversations je surpris un mot qui revenait régulièrement : « Fiancée. » Parce que même avec leur accent haché, guindé et leur parlé assez rapide je compris avec facilité ce mot. Quand nous pûmes enfin nous retrouver un peu seuls, juste avant de retrouver ses parents, je demandai :
_ Est-ce que tous ces gens croient que je suis votre fiancée ?
Il ne dit rien, ce qui m'inquiéta aussitôt. A son regard fuyant je compris que son silence voulait tout dire.
_ Nom de dieu c'est une blague ? M'exclamai-je en retirant ma main violemment de son bras.
_ Non. Répondit-il d'un ton froid mais déçu que je réagisse ainsi.
_ Je comprends mieux que votre sœur soit heureuse de faire enfin ma connaissance.
_ Eh Jaime !! S'écria une voix d'homme derrière nous. Miller me fit un regard du genre « ferme là on en discutera plus tard »
_ Salut Andy. Eh voici ma petite princesse !!! S'exclama Miller le visage complètement transformé à la vue de la petite fille, d'à peine quelques mois, habillée en satin blanc et nœud à paillettes.
Andy donna la petite à Miller qui s'empressa de la prendre dans ses bras et de lui faire des papouilles. La scène était très touchante et tendre. L'homme que je côtoyai il y a deux secondes n'était plus le même. Miller était complètement accro à la petite. Il la dévorait des yeux et ses grandes mains jouaient avec ses tous petits doigts et lui chatouillait le ventre ce qui la fit rire aux éclats
_ Bonsoir je suis Anderson le frère de Jaime. Tu dois être Bérénice ?
_ Oui bonsoir.
_ Heureux de vous rencontrer Bérénice. Je vous présente Jolene.
_ C'est votre fille ?
_ Oui. Me répondit-il avec une immense fierté en ne quittant pas la demoiselle des yeux.
_ Elle est magnifique
_ Merci. .
_ Quel âge a-t-elle ?
_ Elle va avoir 8 mois dans deux semaines.
_ En tous les cas Miller...
_ Miller ? s'étonna en me coupant Anderson amusé,
Merde ma langue avait fourché !!! Vite rattrapes-toi Bérénice !
_ Pardon Jaime à l'air d'en être mordu !
Un court silence plana un instant avant qu'Anderson embraye.
_ Oui c'est le dernier bébé de la famille ! Notre sœur Cassandre a déjà un fils de 17 ans Adam. Lorsque Jolène est née Jaime sortait de 3 ans de dur après son divorce d'avec Hélène, puis quand il a vu Jolene pour la première fois il en est tombé follement amoureux. Il fallait qu'il soit absolument le parrain. Et depuis il la couvre de cadeaux !
_ Eh je t'entends ! Tu n'es pas obligé de dévoiler les secrets de famille ! Fit Miller en se postant à mes cotés.
_ Arrêtes si ta fiancée n'est pas au courant de ce détail important de ta vie se serait le comble !!
Miller garda le silence, seule le bébé gazouillait. Anderson nous détailla chacun notre tour et je dis alors :
_ Je n'étais pas au courant !
_ Merde pardon. Je pensais... désolé.
_ Ce n'est pas grave Miller a du mal à se dévoiler. Il y a encore beaucoup de secrets à découvrir sur lui.
_ C'est drôle ta façon de l'appeler par son nom de famille ! Fit-il amusé par ma seconde gaffe.
Mais ce n'est pas possible !! Bon sang, reprends toi Bérénice ! C'est Jaime ! Jaime !
_ Oui c'est comme ça qu'elle m'appelle. Mais je préfère celui là au « colonel ». Dit alors Miller en jouant le jeu.
Mais cela ne m'empêcha pas de rougir jusqu'aux oreilles et de détourner le regard pour ne pas à avoir à rencontrer ceux des deux frères Miller.
_ Le colonel ? !
_ Oui elle trouve que je suis un peu trop raide et sévère.
_ Vraiment ?
Je ne dis rien cherchant quelque chose à faire ou un endroit ou je pourrais me cacher pour ne pas subir des moqueries qui allaient arriver.
_ Oh les enfants vous voilà !! Dit une femme d'une soixantaine d'années habillée d'une magnifique robe rouge recouverte de strass. Sauvée par le gong ! Et bien elle avait une ligne parfaite pour son age. Vieillir lui allait bien.
_ Maman.
Et bien je vais avoir le droit à toute la famille !
_ Bonsoir mon chéri. Tu as fait bon voyage ? Demanda Mme Miller avec un sourire parfait.
_ Oui maman. Et toi tu vas bien ?
_ Très bien. Tout se passe à merveille. Bonsoir charmante demoiselle je suis Catherine. Me sourit la dite Catherine.
_ Bonsoir.
_ Je te présente Bérénice. Bérénice voici ma mère Catherine.
_ Bérénice vous êtes d'une beauté !! Je comprends que mon fils ait craqué sur vous ! Vous êtes splendide. Regardez-moi ce visage parfait et cette silhouette de déesse ! Comme j'aurais aimé avoir votre silhouette à votre âge !! Tu fais bien attention à elle mon chéri ?
_ Oui maman. Je la traite bien.
Je toussai, il me fit ses yeux froids du colonel et sa mère trancha :
_ Hop hop hop ! Pas de ça ici Jaime! Ce soir c'est notre soirée d'anniversaire ! Je veux que tu te tiennes ! Ne disparais pas avec Bérénice au milieu de la soirée pour aller vous bécoter comme des ados d'accord !
Hop ! Là ! Comment ça leur soirée d'anniversaire ? Qu'est ce que c'est que cette histoire ?
_ Maman ! S'exclama Miller rouge de honte de se faire afficher par sa mère.
Anderson gloussa dans son poing et sa mère lui donna un coup de coude.
_ C'est pareil pour toi Andy !
_ Maman ! Grogna Anderson à son tour vexé que leur mère les réprimande encore à leur age.
_ Venez votre père n'attend plus que vous pour faire son discours afin de commencer les festivités !
Anderson récupéra sa fille et suivit sa mère. Et moi je me tournai vers Miller les mains sur les hanches.
_ Je croyais que nous allions à un gala ! M'exclamai-je furieuse de m'être encore fait embobiner par lui.
_ C'est comme un gala. Répondit-il comme si cela ne faisait aucune différence.
_ Vous m'avez menti !
_ Je dirais plutôt omis quelques détails ! Reprit-il avec aplomb.
_ Omis quelques détails ! Je découvre sur le fait accomplit que je suis fiancée et qu'en plus je ne suis pas ici pour vous accompagner pour un foutu gala de charité mais pour l'anniversaire de vos parents ! Nom de dieu vous m'avez mentit sur quoi d'autre encore ?
_ Tu ne m'aurais jamais accompagné si je t'avais dit pour quoi la soirée était faite réellement. Et si tu te souviens bien je t'ai sauvé la mise face à Agathe !
_ Ne mettez pas ça sur le dos d'Agathe ! Vous êtes un foutu menteur comme elle ! Je ne suis pas une roue de secours qu'on utilise à loisir ! Je n'ai plus envie d'être manipulée comme Agathe l'a fait durant toutes ces années !
_ Je ne te manipule pas.
_ Vous réagissez comme le patron même en dehors du boulot ! Il faut vous obéir au doigt et à l'œil !
_ C'est faux !
_ Vous m'en direz tant !
_ Pourtant c'est bien ce que je suis non ! Balança-t-il les sourcils arqués presque sur de lui.
_ Faudrait savoir qui vous êtes ce soir ?
_ Je suis Jaime.
_ A la bonne heure Miller ! Grognai-je vraiment mécontente de la tournure des choses.
_ Mon nom c'est Jaime. Reprit Miller las.
_ Et le mien godiche on dirait ! Je vous appellerai comme bon me semble ! Répondis-je en faisant volte face.
Il me rattrapa par le bras et me colla à lui pour me coincer dans un coin à l'abri des regards.
_ Ne fais pas d'esclandres ce soir. Souffla-t-il un peu trop prêt de mon visage.
_ Si vous vouliez que je sois docile peut être aurait-il fallut avoir la décence de me dire la vérité. Répliquai-je la tête lever vers son visage à moitié dans l'ombre.
_ Tu es au courant maintenant.
_ Je vais devoir composer avec ça, alors vous allez devoir composer avec mon humeur vous aussi !
_ Ne fais pas l'enfant. Rouspéta-t-il d'une voix sourde.
Mais je fis fie de sa menace et lui rétorquai sereine et dans mon bon droit:
_ Avec ce que j'ai du avaler ce soir comme information je pense que j'ai tous les droits d'exiger de vous que vous composiez avec mon humeur.
Il se relâcha et abandonna mon bras, qu'il avait serré un peu fort mais juste assez pour me maîtriser. Je ne dirais pas que j'avais gagné la partie mais s'il croyait qu'il pouvait faire comme Agathe et me manipuler à sa guise, il se trompait royalement ! Je n'allais certainement pas me laisser faire.
Et bien en voila des révélations! Un Miller menteur et une Bérénice qui tombe des nues, que d'aventures pour ce chapitre! Et ce n'est que le début...
J'aimerai vraiment connaitre votre avis à ce sujet et sur ce que vous imaginez pour la suite.
Si ce chapitre vous a plu, n'oubliez pas de voter, je vous en serais très reconnaissante. Merci!
A bientôt pour le prochain chapitre!
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top