12. Première rencontre secrète.
Attention les filles voila enfin le moment tant attendu...
Mon cœur se mit à sauter dans ma poitrine comme s'il rêvait de s'en échapper. Mince alors, mon amant ne me laissait pas du tout le temps de me préparer psychologiquement à ce qu'il allait suivre. Je sentis une chaleur monter, envahir de nouveau mon visage et une petite suée faire son apparition. Bah oui, quitte à être dans l'embarras avec mes joues et mes oreilles toutes rouges, autant y ajouter le sueur, hein histoire d'amener un peu de piquant à l'aventure! Faut dire qu'il faisait dans les 25 degrés en cette douce fin de septembre.
Je me repris et fouillai rapidement dans mon cabas à la recherche de mon petit masque de la débauche. Quand je mis enfin la main dessus je posai mon cabas et mon sac sur un des fauteuils du salon. Je m'installai près de la fenêtre ou je venais de tirer aux trois quart les rideaux pour donner cette impression d'intimité. Et j'attendis dans une position qui je l'espérai restait digne et féminine. Pas trop sexy, cela je ne savais pas le faire. J'enfilai mon masque de sommeil sur le dessus de ma tête et patientai qu'enfin mon amant fasse son entrée.
Et il était moins une que je découvre qui il était, car, alors que je réajustai mon masque j'entendis la porte s'ouvrir doucement. Mon rythme cardiaque s'accéléra et ma respiration se fit un peu plus saccadée. Je crus que je faisais même de l'hyper ventilation! C'était pas bon ça! J'espérai qu'il ait son brevet de secourisme!
Je le sentis s'approcher et s'accroupir près de moi.
- Tu es si jolie Bérénice... me murmura-t-il à mon oreille juste avant de déposer un tendre baiser dans mon cou.
Et hop une autre salve de rougissement et je commençai à stresser sérieusement. Je ne m'en rendis vraiment compte que lorsqu'il posa sa main douce et chaude sur ma cuisse par dessus ma robe. En effet ma jambe sautillait avec sa jumelle comme une folle. Il me chuchota alors:
- Calme toi. Je ne ferais rien que tu ne veuilles.
- Désolée je n'ai pas pour habitude d'aller dans l'inconnu...
- Je sais...
- C'est Agathe qui gère d'habitude! Le coupai-je
- Je ne te mets pas la pression Bérénice.
- D'habitude je lui fais entièrement confiance pour mes soirées d'anniversaire... Mais là...débitai-je plus pour me rassurer que pour faire la conversation.
- Elle n'est pas là et tu as peur? chuchota-t-il près de ma joue.
- Oui.
J'étais tendue comme un arc et la panique que j'avais à peu près réussi à conjurer m'explosa en plein figure. Qu'étais-je en train de faire?
- Moi aussi j'ai peur. Murmura-t-il contre mes lèvres sans pour autant les embrasser.
Il avait une haleine légèrement mentholée. Mince et moi? Réfléchis Bérénice, as-tu lavé tes dents avant de partir? Mais qu'est-ce qu'on s'en fou! Il venait de m'avouer qu'il avait lui aussi la trouille!
Cette révélation eut don de réveiller en moi ma curiosité et qui prit le dessus sur ma peur. Car cette dernière prenait de plus en plus de place.
- Je te fais peur? Osai-je demander tout contre ses lèvres. Elles restèrent là à effleurer les miennes sans chercher à aller plus loin.
- Tu ne te rends pas compte mais tu es impressionnante et tellement...toi.
- Je ne comprends pas?
- Si tu savais à quel point j'ai envie de te satisfaire, que tu ne veuille plus que moi et personne d'autre.
- Oh tu n'as pas de soucis à te faire. Je ne sais pas séduire les hommes et je ne les intéresse pas. Sauf toi bien sûr. Bon la situation était différente. Répondis-je rapidement.
- Tu penses que si je n'avais pas été ton amant d'anniversaire je ne t'aurais jamais regardé? Demanda-t-il sur un souffle étonné. Il se recula de quelques centimètres dans l'attente de ma réponse.
- Tu es un ami d'Agathe, donc j'imagine que l'on s'est déjà rencontré et que tu m'as déjà vu. Je suppose que je n'ai pas dût te faire grande impression.
Et je parlai là des moments ou je n'étais pas très claire. Ce qui veut dire lorsque j'étais saoule.
Sa main sur ma cuisse glissa vers l'arrière et y resta tranquillement.
- La preuve que tu te trompes. Sinon je n'aurais jamais accepté de passer la nuit avec toi pour ton anniversaire. Me rassura-t-il contre ma joue.
- Qu'est ce qui t'a décidé? Demandai-je curieuse d'entendre l'excuses qu'il allait me servir.
- Ton sourire.
Il semblait le plus sérieux du monde et sa main posée sur ma fesse se fit plus proche.
La méfiance succéda à la surprise. Essayait-il de m'amadouer avec le divertissement de sa main ou bien jouait-il la comédie?
- Vraiment?
- Et ta chute de rein aussi! Gloussa-t-il avant de m'embrasser véritablement.
Et au mon dieu! Mais comment faisait-il pour me rendre aussi fébrile avec un simple baiser? Un baiser doux et sauvage à la fois.
Je m'accrochai à lui pour lui prouver que cela me plaisait beaucoup et la peur qui m'habitait s'en alla aussitôt. Et notre première nuit me revint en tête. Je décidai qu'il ne fallait pas que je lui laisse le temps de prendre les choses en main. Je posai mes paumes sur son visage pour en découvrir les contours avant de reprendre le baiser et d'autres choses à caresser.
Oui, je le voulais lui et ses mains, sa langue, ses lèvres partout sur moi. Car ce qu'il me procurait était bien au delà de ce que j'avais pu expérimenter. Mais avant que je le laisse me faire n'importe quoi je devais lui montrer que je pouvais aussi m'essayer à le titiller. Je passai donc mes deux jambes de chaque coté de son corps pour me rapprocher au plus près de lui. il retira sa veste et enfouit son visage dans mon cou pour y déposer milles baisers.
- Ce que tu sens bon... bon sang ton odeur est aphrodisiaque! Grogna-t-il en s'accrochant à moi pour se presser plus fort.
Je frissonnai à son murmure et souris confortée par ce qu'il venait de dire. Ce que c'était agréable de procurer de telles sensations à un homme.
- Parfum unique. Il n'y a que moi au monde à le porter.
- Vraiment? Demanda-t-il tout en défaisant la fermeture de ma robe pour caresser mon dos. Sa main était douce et chaude.
- Oui. Création personnelle de mon père. Il est parfumeur dans une grande maison de luxe.
- Ce parfum te va à ravir. Murmura-t-il contre ma peau laissant un petit sillon humide avec sa langue.
Je lui souris et il porta mes mains à sa chemise.
- Déshabille moi. Je veux sentir tes mains sur moi. Chuchota-t-il sur un ton laisser entendre son excitation grandissante.
Je lui obéis. Moi aussi je voulais ressentir sous mes doigts le soyeux de sa peau, les monts et vallées de son corps musclé et sculpté. Bien évidement n'étant pas une experte, je peux vous l'assurer, il aurait eut largement le temps de consulter son téléphone le temps que je déboutonnai sa chemise.
- Déchires là! Murmura-t-il en pressant son front contre le mien sentant une certaine fébrilité s'emparer de lui.
- Pardon?
- Tu veux me torturer c'est ça? Rit-il contre mes lèvres.
Ses mains avaient glissé toutes deux sous mes fesses pour les empoigner tandis que je tentai de défaire ses boutons.
- Non! M'exclamai-je comme une petite fille prise sur le fait.
- Déchires là! Montres moi que tu me désire comme je te désire!
- Ai-je vraiment besoin de te montrer à quel point j'ai envie de toi? Ou faut-il te laisser deviner l'importance de mon désir pour toi sous ma petite robe?
Je tirai fortement sur les deux pans de sa chemise à moitié ouverte avec une assurance que je ne me connaissais pas. Les boutons volèrent dans tous les sens et j'entendis certains s'échouer sur la petite table de salon auprès de laquelle nous étions. Et déjà mes mains parcourraient son torse musclé. Quel bonheur de toucher cette peau si douce.
- Que me cache tu sous ta petite robe? demanda-t-il en caressant la dentelle de ma petite culotte doucement.
- Ce qu'aucun autre n'avait jamais sut combler avant toi avec autant de perfection.
- C'est très flatteur.
- C'est la vérité.
- Et rien d'autre?
Je pris le temps de faire semblant de réfléchir puis répondis:
- Oh si des dessous qui sont capables de te faire rappliquer chez moi en cinq minutes chrono!
- C'est à dire?
- A toi de le découvrir ! Ce serait dommage de t'avoir fait languir toute le nuit et toute cette journée si c'est juste pour te gâcher cet effet de surprise.
- C'est ça tu me tortures! Ricana-t-il, si tant est qu'il le put en chuchotant.
Il me colla contre lui un peu plus et ses mains glissèrent sur mes cuisses avant de relever le jupon de ma robe.
- Oui mais quelle délivrance quand tu découvriras cette petite culotte de dentelle et ce petit soutien gorge...
- Stop! me coupa-t-il en m'embrassant. Ok on passe aux choses sérieuses! Tu m'as mi l'eau à la bouche belle Bérénice!
Je gloussai quand il se leva en me prenant les mains. Il m'attira contre lui pour me relever puis me vola un baiser avant de nous faire tournoyer jusqu'au lit.
- Voyons ce que cache cette jolie robe.
- Oh trois fois rien! Le narguai-je en gloussant de nouveau.
Il m'allongea sur le lit juste après un autre baiser, puis il se mit à remonter mon jupon une seconde fois et vint caresser le tissu de ma petite culotte. Son corps pressé contre le mien fit monter des frissons le long de mon dos et quelque chose se passa entre mes cuisses.
- Bon sang...je suis au regret de te dire qu'elle va avoir le même sort que le premier!
- Oh non s'il te plait...je préfère que tu ne la déchire pas.
- Crois moi rien que d'entendre le bruit du tissu qui craque ça m'excite! fit-il contre ma bouche.
- Et si tu la faisais glisser lentement, très lentement le long de mes jambes...c'est tout aussi excitant non? demandai-je à brule pourpoint.
Il ne dit rein quelques secondes, puis il obtempéra avec douceur en se glissant le long de mon corps. Son extrême lenteur fut accompagnée par sa bouche qui suivait le chemin de ma petite culotte. L'excitation qui en découla me surprit. Je voulais écarter les cuisses mais en même temps je ne pouvais m'empêcher de les serrer mues par le désir qui se concentrait au niveau de mon entre jambe. Et mes hanches qui se dandinaient toutes seules!
J'ai eu une excellente idée! Ma petite culotte s'envola. Mon amant souffla sur ma peau tout en remontant sur ma jambe gauche et sur mon sexe. Je me tortillai dans tous les sens mais il bloqua mon bassin de ses deux mains.
- Tu es vraiment surprenant Bérénice. Murmura-t-il. Maintenant fais de moi ce que tu veux.
- Euh... bredouillai-je en proie à un spasme. Pourquoi s'était-il arrêter? Qu'avait-il dit?
Il a dut sentir que je me crispai car il ajouta contre ma bouche.
- N'ai pas peur je te guiderai...comme la dernière fois.
- Je sais mais...
- Tu n'as qu'à faire ce que je viens de te faire. Tu es d'accord?
Je hochai la tête d'un signe d'assentiment et je le sentir s'allonger à coté de moi. Je me redressai, m'approchai pour venir le toucher. Je glissai ma main sur son torse et me dirigeai vers la ceinture de son pantalon. Je défis la boucle que j'abandonnai presque aussitôt. Je ne pouvais refréner mes tremblements tant ils apparurent soudainement. Il fallait que je me concentre et que je fasse abstraction de cette peur qui s'était immiscée en moi. Je repris la ballade de mes mains sur sa peau et fis courir mes doigts sur sa poitrine et entrepris de descendre de nouveau lentement vers la ceinture. Je remarquai alors que sa respiration était un peu rapide et que son cœur battait fort. Comment avais-je pu imaginer qu'il soit maitre de lui même et sûr comme je le pensais. Puis je réalisai qu'il devait m'observer, ce qui me rougir aussitôt. Je crois bien que rougir est devenu un de mes traits de caractères le plus marquant.
Je me levai et vins entre ses jambes afin d'avoir plus de facilité pour le dévêtir. Je réussis à faire glisser son pantalon de costume sous ses hanches, non sans aide de sa part, juste après l'avoir déchaussé.
Une fois débarrassé de son vêtement j'attaquai le mont Everest! Il attendait de voir ce qui allait suivre. Heureusement que la chambre était dans la pénombre et qu'il ne devait pas vraiment voir si je passai au rouge toutes les cinq minutes.
Hein, il ne pouvait pas?
Je soufflai pour me reprendre et à tâtons je cherchai l'élastique de son sous-vêtement, qui se trouvait être un boxer de coton. Je passai ma main sur son sexe tendu qui frémit et se tendit un peu plus sur son passage. Je sentis comme un serrement dans le bas de mon ventre. Plus de papillons mais une chaleur qui s'amplifiait dès que je serrais les cuisses. Hum... ce n'était pas désagréable du tout. Surtout si je caressai son sexe en même temps. Je l'entendis soupirer de plaisir. Voila qui était nouveau et très très excitant. J'aimais beaucoup sa façon de gémir. Cela ajoutait à mon excitation un niveau que je n'avais jamais atteint. Il posa ses mains sur les miennes avant que je n'attrape l'élastique de son boxer. Il les serra comme pour me signifier de ne pas m'arrêter.
Bon je ne suis pas si nulle que cela finalement! Il aimait ce que je lui faisais. Je suis toute contente ce qui me ragaillardit dans la sensation de plaire à mon amant. Un regain de confiance en moi effaça toute la peur qui s'était emparée de moi.
- Tu ne veux vraiment pas que je te retire ce sous-vêtement inutile?
- Tu es si douce dans tes gestes...et si précise en même temps c'est assez déroutant. murmura-t-il en relâchant mes mains.
- Pas aussi experte que toi mais je me débrouille.
Il rit et son rire me donna du baume au cœur. Ce que j'aurais aimé voir son visage! Voir comment son sourire illumine son visage. Mais sa voix que je ne devais absolument pas entendre ne laissait rien deviner quant à la personne qu'il était. Heureusement car je savais que cela aurait sonné la fin de notre rendez-vous. Et je ne voulais surtout pas que cela s'arrête. Même si j'avais un petit envie de voir à quoi il ressemblait.
Je fis remonter mes index le long de chacune de ses cuisses et remontai jusqu'à son boxer. puis j'attrapai l'élastique pour le faire glisser lentement. Bon sang j'aurais donner n'importe quoi pour voir ce à quoi ressemblait cet outil formidable qui m'avait laissé pantelante la dernière fois. Je décidai donc de le caresser pour sentir sa texture sous la pulpe de mes doigts. Découvrir sa grosseur, la force de son désir et son excitation. Mais très vite je ne pus me retenir de l'enserrer à pleine main. J'y ajoutai un pression et laissai ma main aller et venir sur la peau fine de son sexe. Ne pas le voir en vrai corsait l'affaire et rendait le moment encore plus excitant.
Il poussa un grognement et le souffle court il dit à voix basse:
- Tu me tortures... ma belle...
Je souris heureuse d'avoir été au delà de mon appréhension.
- Jamais je n'oserai...
- Tu as osé Bérénice et j'aime quand tu te laisse aller ainsi.
- Alors je me laisserai aller plus souvent.
J'entendis un bruit de sachet de préservatif se déchirer et j'attendis qu'il me demande. Je ne voyais rien et à part toucher et entendre rien d'autre ne pouvait me guider
- Viens ma belle...fit il en me tirant sur lui. Je grimpai donc à califourchon sur mon amant et il me cala sur son sexe tout en relevant le jupon de ma robe.
Je m'apprêtai à l'enlever quand il dit:
- Non gardes la...
Il attira mon visage près du sien et m'embrassa goulument. Ce qui attisa un peu plus mon excitation et je commençai à me frotter contre lui et sa main qui s'était glisser entre lui et moi. c'était merveilleux et un peu bestial car plus je me frottai à lui plus j'en voulais. Je me déchainai un peu plus à chaque passage de sa main. Jusqu'à ce qu'il s'engouffre en moi d'un seul coup. Ce qui me fit crier de surprise. Ou plutôt de plaisir! Moment un peu brutal mais oh combien électrisant! En fait c'était le nirvana!
Il s'immobilisa.
- Tu vas bien? demanda-t-il contre ma bouche.
- Oui oui, gémissais-je en déglutissant comme je pus.
Il n'ajouta rien et commença alors sa danse des hanches. Chacun de ses coups de reins envoyait une salve de plaisir un peu plus forte que la précédente. Jusqu'au paroxysme qui nous emporta l'un après l'autre dans un concert de voix gémissantes de jouissance.
Fébrile, j'essayai de reprendre ma respiration. Contre mon amant lui aussi essoufflé, j'entendais son cœur battre à tout rompre. Il resserra ses bras autour de moi et soupira d'aise. Je fis de même. Ce fut court mais intense et merveilleux.
Je m'allongeai à coté de lui sans pour autant sortir de ses bras. J'en profitai pour sentir son parfum. J'aimai son odeur, un mélange musqué et virile agrémenté d'un soupçon d'épices. Un parfum qui me rassurait. J'aimai aussi la douceur sa peau que je prenais tout à coup plaisir à caresser du bout des doigts. Quant à lui, il me caressait doucement l'épaule.
- Tu reste diner avec moi? me demanda-t-il à l'oreille.
-Euh...je ne peux pas aller au restaurant avec mon masque. Réfléchis-je rapidement.
Il rit comme tout à l'heure. Je crus déceler un soupçon de voix que je connaissais sans pour autant mettre un visage dessus. Il resserra ses bras puis bascula sur moi.
- Le diner viendra à nous. La carte est disponible et je te laisse choisir pour nous deux.
- Tu as l'air de bien connaitre cet établissement. Peut-être pourrais tu me conseiller?
- Si cela ne tenait qu'à moi je ne mangerai que toi. murmura-t-il sensuellement avant de m'embrasser. Je souris contre son baiser et lui montrai de façon bien évidente que j'appréciais le compliment.
Nous dinâmes dans le salon l'un à coté de l'autre, moi toujours affublée de ma robe un peu de travers et de mon masque fiché sur le nez. Et lui, son bras en permanence en contact avec le mien.
Je me sentais bien et pour rien au monde je n'aurai voulu être ailleurs.
Voilà notre petite Bérénice qui s'est finalement jetée à l'eau et qui s'est enfin émancipée d'Agathe pour ses rendez-vous galants. Premiers pas pour notre héroïne dans l'inconnu et je trouve que cela lui réussit bien. Pas vous?
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