Chapitre 62 :
PDV Nina
J'étais rentrer chez moi en pleure, sans chercher à cacher ma douleur a Chloé qui s'était précipité pour me consoler m'assurant que tout aller s'arranger. J'étais comme dans un état secondaire, pleurant à chaude larme et une douleur affreuse au niveau de mon cœur. Comme l'impression que des aiguilles étaient posé sur celui-ci et j'avoue que l'idée que si mon cœur arrêter de battre les aiguilles feraient moins mal, m'a traversé l'esprit. Il me semble que, tout à l'heure en rentrant, j'ai hurlé à Chloé « Je veux avorter ! » Puis deux secondes après j'ai changé d'avis, toujours le visage remplis de larmes « Non, je vais le garder : juste pour faire chier ce connard ! » A présent je n'étais plus triste à cause de ce bébé, du fait d'être enceinte, mais triste et surtout en colère par rapport à Jeremy. On aurait pu discuter calmement, comme deux adultes responsables, et on aurait trouvé une solution. Ce n'est pas le fait qu'il ne veut pas d'enfant qui m'a blessé, mais c'est sa façon de me parler, de me dire que tout est de ma faute et de m'insulter de conne ne pouvant pas penser à prendre une pilule.
Il est à présent 4h du matin, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit, je ne voulais pas dormir mais Chloé m'a obligé répétant la phrase « la nuit porte conseil » Mais moi je n'ai pas besoin de conseil. J'ai besoin que Jeremy me pardonne -d'ailleurs peut-il me pardonner tant donné que ce n'est pas complétement de ma faute ?- et qu'il arrive me répétant qu'il m'aime et qu'il regrette. M'aime-t-il ? Je ne me suis jamais posé la question, tout a toujours était clair entre nous, mais si il m'aimait m'aurait-il parlé ainsi ? Trainant sur Facebook, observant n'importe quoi, n'importe quelle page inutile, je cherche un moyen –peu importe le quel- pour oublier cette douleur. Mon téléphone en main, je sens qu'il vibre. Jetant un œil à mon réveil, confirmant l'heure tardive, je décide de regarder le message d'une main tremblante :
Mon p'tit diable – On peut se voir ?
Suis-je contente qu'il est fait le premier pas pour me reparler ? Oui surement, mais pour l'instant je suis beaucoup trop en colère contre lui.
Moi – Tient, tu as envie de voir une conne ?
Mon p'tit diable – J'étais énervé, tu sais que je m'énerve facilement
Moi – «J'étais » tu ne les plus ?
Mon p'tit diable – Je ne sais pas. Mais je pense qu'on a besoin de se parler
Moi – Je suis venu te parler tout à l'heure, tu n'as pas voulu m'écouter tu as préféré m'aboyer dessus comme un chien enrager. Tant pis. Mais ne t'inquiète pas, pars la conscience tranquille, tu n'entendras plus parler de ce bébé.
Après mainte réflexion je reste sur ma première idée de départ : avorter. Je l'avais dit de toute façon : si Jeremy n'est pas d'accord, alors j'avorte. Là je pense que je n'ai pas besoin de demander s'il veut de ce bébé ou non, il suffit de voir la réaction qu'il a eue.
Mon p'tit diable – Tu veux vraiment avorter ?
Moi – Pourquoi ce n'est pas ce que tu veux ?
Mon p'tit diable – Non, je n'ai jamais demandé à ce que tu avorte
Moi – Tu me fais une crise car je suis enceinte, je te rassure en te disant que je ne garde pas l'enfant, et tu vas me faire une crise car je vais avorter ? Il y a un problème dans ta tête !
Mon p'tit diable – Tu ne veux pas qu'on se parle en face plutôt ? Ce serait mieux.
Moi – Pour parler de quoi ? Tout a était dit. Bonne nuit Ferrari.
Mon p'tit diable – Demain rendez-vous au parc 14h, je t'attendrais là-bas. Bonne nuit
Moi – Tu attendras longtemps alors, Au fait oublie le duo qu'on doit faire, ça risque de tournée à la catastrophe si on le fait réellement.
Je bloque son numéro, ne voulant plus recevoir un seul message de sa part. Je le hais. J'ai besoin de parler à quelqu'un, à un ami de confiance, autre que Chloé... Bien sûr il y a Arnaud mais je ne sais pas si je suis prête à lui parler des problèmes avec Jeremy... Finalement, je décide de quand même lui envoyé un message :
Moi – C'est fini avec Jeremy...
C'est dur à ce l'avouer mais c'est vrai. Les injures envoyer dans la figure montrée que le fil nous reliant venait de se briser. A ma grande surprise, Arnaud me répondit, malgré cette heure tardive :
Ma patate – Quoi ? Pourquoi ?
Moi – Tu ne dors pas ?
Ma patate – Je ne dors plus, ce n'est pas la question. Pourquoi ?
Moi – Merde je t'ai réveillé ?
Ma patate – J'ai oublié de couper le son de mon téléphone, mais passons, pourquoi ?
Moi – Oups désolé !
Ma patate – Pas grave mais POURQUOI ?
Moi – Je suis enceinte...
Ma patate – De Jeremy ?!
Moi – Non, de mon chien. Mais oui abrutit de Jeremy. Bref, je lui ai dit, il l'a mal prit, on s'est engueuler, je vais avorter.
Ma patate – Ah oui j'ai loupé beaucoup de chose. Mais tu sais Jeremy peut être un peu excessif parfois
Moi – Merci je l'avais déjà remarqué ça...
Ma patate – Tu veux que je lui parle ?
Moi – Nan ! Ma décision est prise de toute façon...
Ma patate – Si tu m'as envoyé un message c'est que tu veux que je trouve une solution. Mais ne t'en fait pas, tonton Tsamere va trouver une solution !
J'ai décidée de ne pas répondre à ce message, ne sachant pas quoi dire et préférant pleurer. Oui encore et encore. Cette longue nuit qui ne semble pas vouloir cesser et tous les démons à mes côtés. Sortant de mes pensées, mon téléphone se mit à vibrer. Avant de regarder le message, je jette un coup d'œil à l'heure : 5h30. Bientôt la fin de la nuit, courage Nina...
Ma patate – Rendez-vous demain, enfin tout à l'heure, à 11h, dans le parc.
Moi – Ça marche
Même si je ne veux pas sortir, et encore moins aller dans un endroit qui me rappellera Jeremy, je me dois d'agir normalement avec Arnaud et de ne pas gâcher notre amitié à cause de l'autre connard. Comprenant bien que ma nuit sera définitivement fichu, je me lève déjeuner et commencer à m'habiller.
Après un long soupire, et un faux sourire activé, je me dirige vers le point de rencontre que ma donnée Arnaud. Je m'assois sur le banc, où nous nous retrouvons toujours et j'attends. Je ne peux m'empêcher d'observer mon ventre tous les deux minutes ayant soudainement l'impression qu'il est plus gros que d'habitude. Ma conscience me joue des tours, mais de savoir qu'un bébé se forme dans mon corps me fait développer un sentiment inexplicable. Alors que je fixe mes pieds, les tapotant par terre de façon enfantine, je sens qu'on s'assoit a côté de moi. Relevant la tête pour voir cette personne, je suis surprise de voir Jeremy. Me levant furieuse je demande :
-Qu'est-ce que tu fou ici ?!
-Arnaud m'a donné rendez-vous, 11h ici. Dit-il en haussant les épaules
Je me rassois en soupirant
-Le salaud... Dis-je en ne le pensant pas. En tous cas il m'a bien eu.
-Tu savais qu'il nous avait donné rendez-vous tous les deux au même endroit ?
-Bien sûr que non, sinon je ne serais jamais venu. Dis-je en fixant en face de moi. Je ne veux pas recroiser son regard envoutant.
-Bon, on devrait parler tu ne crois pas ? Dit-il en me fixant
-Moi je n'ai rien à dire.
-Moi si, dit-il précipitamment. Voilà je suis obligé de m'excuser, je ne voulais pas réagir comme ça. Tu sais je ne m'y attendais pas, et je me rends compte que ma réaction était beaucoup trop excessive. Je ne pensais pas un mot de ce que je t'ai dit... J'espère que tu le sais. Nina, il faut que tu m'écoute. Délicatement avec sa main, il prend mon menton de sorte à ce que je le fixe droit dans les yeux. Je t'aime. Notre relation est si forte, si... Unique. Je ne veux pas te perdre à cause d'un bébé, qui n'est même pas encore un bébé. Je suis a prêt à faire ce dont tu as envie, mais je ne vais pas te laisser tomber peu importe ton choix. Si tu avorte je serais avec toi, si tu le garde je serais un bon père. Comprend moi bien, la décision ne dépend que de toi. Je te suivrais dans n'importe quelle situation. Nina, je t'aime.
XXX
Hey, hey ! Et oui finalement j'ai réussi à trouver le temps de poster un petit chapitre. J'espère qu'il vous plait ! ♥
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