Chapitre 46 :
-Uno. Dis-je malicieusement. Encore une fois je vais gagner, comme depuis le début qu'on y joue. Même si il a gagné deux fois à la partie de Monopoli, faut dire que je suis assez douée au Uno.
Il pose une carte jaune simple, même si j'ai dû bleue le numéro est le même. C'est alors que je pose fièrement la carte criant victoire
-Encore gagner ! Pff, ça devient lassant de gagner ! Dis-je pour le charrié
Il est trois heures du matin mais je ne suis pas fatigué, encore bouleversé par les derniers événements mais surtout heureuse de passer cette nuit, presque, blanche avec Jeremy.
Un peu plus tard, étant assis en tailleur par terre, Jeremy se lève vers moi me tendant la main pour m'aider à me relever. Ignorant pourquoi je dois me lever, je saisie sa main et je me lève.
-Je voulais te poser une question... Dit-il tout bas
Mon cœur s'accélère se demandant pourquoi il prend soudainement son air grave
-Oui ? Dis-je doucement
-Est-ce que tu t'es défendu quand ils te faisaient du mal ? Est-ce que tu les as frappés, ne serait-ce qu'une fois ? Je baisse la tête honteuse. Je vais le décevoir, je le sais. Mais j'en étais incapable. Incapable de m'abaisser à leurs niveaux, de faire preuve de la même mentalité qu'eux. Je me suis dis que si je les frappés, j'allais me sentir sale. J'ai eu peur de prendre gout à la violence, prendre gout de les voir souffrir... J'en étais incapable.
-Non...
Jeremy soupire comme déçut de moi. Il a raison...
-Je ne t'ai pas assez entrainé alors ! Fit-il en souriant un peu. Je veux que tu puisses te défendre quand tu en as besoin !
-Je n'aime pas frapper Jeremy... Dis-je en soupirant
-Evidement, moi non plus. Mais quand tu en as besoin il faut te défendre ! Et là tu en avais besoin !
Soudain, faisant preuve d'une grande brutalité il me pousse au niveau des épaules et malgré moi je bascule surprise par son geste
-Soit stable sur tes jambes. Dit-il sèchement. Il prend mon bras et me place bien, il ferme mes poings de toute ces forces, me faisant même un peu mal.
-Frappe-moi. Dit-il fermement.
-Hein... Quoi ? Dis-je déconcerté
-Frappe-moi je te dis ! Aller ! Montre la haine qui se dégage en toi ! Aller frappe bordel ! Tu es une incapable ! Tu ne sais même pas frapper ! Te défendre ! Une femme qui se laisserait violer sans contester ! Qui se laisserait se faire frapper, humilié ! Tu es simplement une sale soumise ! Sans me contrôler mon coup part en direction de son visage et Jeremy le bloque un sourire aux lèvres
-Tu vois quand tu veux... Fait-il plus calmement. On reprend
Mon cerveau trop perturbé par le ton de Jeremy n'arrive plus à réfléchir correctement et oublie mon principe de violence. Ainsi, j'écoute attentivement chaque conseil de Jeremy et exécute chaque mouvement qu'il me demande. Il est impossible de compter le nombre de battement qu'effectue mon cœur à ce moment précis tant qu'il est rapide. La sueur se confond avec les larmes de rage et d'efforts. Un effort entretenu par les cris de Jeremy, révélant une haine qu'y était caché au plus profond de moi. Moi, Nina, la jeune fille calme et profitant de la vie vient de se rendre compte à 20 ans qu'elle a enfoui au fond d'elle une haine indescriptible. J'aurais voulu qu'à ce moment les trois abrutit soit en face de moi pour pouvoir leur botté le cul de la manière dont ils le méritent. Je leurs aurais fait regretter de m'avoir apporté cette frayeur, cette douleur, ces cauchemars et cette peur de venir chez Jeremy.
Trois quart d'heure plus tard Jeremy m'autorise à arrêter et je m'effondre sur le canapé reprenant mon souffle. La sueur coulant sur mon front, je me suis donné à 100% pour faire plaisir à Jeremy. En même temps il a raison... Dans ce monde, si on ne sait pas utilisé la violence on est dans la merde. En effet, si Jeremy n'était pas là pour me sauver et que je ne me défendais pas, dieu sait que je ne serais déjà plus de ce monde. Je relève la tête et Jeremy s'affale lui aussi fière de lui, me tendant un verre d'eau.
-Ce n'était pas si compliqué. Fit-il de façon provocatrice
-Je te hais Ferrari. Dis-je en ne le pensant pas
-Tu verras bébé, tu me remercieras plus tard.
Je le regarde comme choqué par le surnom, voyant ma tête, mon ami se mit à se foutre de ma gueule ouvertement sans chercher à le cacher :
-Oh la tête que tu as fait ! Dit-il prit dans un élan de fou rire
-N'ose plus m'appelé plus comme ça ! Soufflais-je laissant pourtant paraitre un petit sourire. Le sursaut que mon cœur a fait quand il m'a appelé ainsi... Décidément celui-ci est beaucoup trop fragile et s'emballe à la moindre occasion.
-Ah oui, et sinon tu vas faire quoi ? Dit-il en posant son verre d'eau et en se penchant vers moi. Nos visages séparé seulement par quelques centimètres je réponds dans un chuchotement :
-Ne t'en fait pas, j'ai ma petite idée en tête...
Sans savoir pourquoi sa main se porte jusqu'à mon visage et son pouce caresse délicatement ma joue. Je ne réprime rien, sous le choc, mon cerveau ayant cessé de fonctionner. Son visage ce fait de plus en plus proche du mien et je sens bien son air chaud se confondre au mien, sa respiration saccadé, ces lèvres mit ouverte... Ce peu d'espace qui sépare nos deux bouches, pourquoi j'ai soudainement tant envie de l'enlever ? Je n'ai pas besoin de me torturer l'esprit à savoir si je romps l'espace ou pas puisque Jeremy décide lui-même de l'enlever collant ces lèvres aux miennes. Ses mains enlacent mon visage et le tient avec délicatesse et force. Sans parler, je comprends que Jeremy me demande l'autorisation pour pouvoir y inséré sa langue, sans hésiter je lui donne et nos langues dansent librement sur le rythme qu'impose Jeremy. Sa main droite lâche ma joue, laissant un froid à cet endroit, et descend dans mon dos en le caressant merveilleusement bien. A bout de souffle nous séparons nos bouches encore humide par le passage de l'autre. Mon cerveau, qui juste qu'à la beuger semble soudainement se reconnecter et assimilé ce qui vient de se passer. Je baisse la tête, n'osant plus le regarder. Est-ce que ce que je fais est mal ?
[Avertissement : Petit passage osé]
Sa main m'attrape avec douceur mon menton me le relevant d'un doigt. Les yeux fixés dans les siens je me noie dans son regard sans pouvoir expliqué pourquoi. Je remarque, une fois mettre détacher de ces yeux, qu'il a un merveilleux sourire afficher sur son visage. Pendant que je regarde ces lèvres, il se mord sa lèvre inférieur comme pour retenir son sourire ce qui a le don de me faire craquer. Ne supportant plus cette distance entre nous, je décide de prendre l'initiative de recoller mes lèvres contre les siennes. Comme si ce mouvement lui confirmer que j'étais ok, Jeremy se penche sur moi, me forçant à m'allonger sur le canapé. Ne sachant quoi faire de mes mains je décide, pendant qu'il me dévore le cou, de toucher ces abdos. Wow... Sentir entre mes mains ce corps qui a dû travailler des heures et des heures pour en arriver à ce stade est un pur régal. A ce moment précis, je fus prit d'une soudaine envie de connaitre tout son corps sur le bout des doigts, alors commençant mon apprentissage, ma main remonta jusqu'à ces cheveux ou je pris un plaisir à sentir ces long cheveux lisse, passant ma main entre et démêlant chaque nœud qui bloque le passage de mes doigts. Etant trop absorber par la découverte de ce corps d'apollon je remarque juste que Jeremy m'avait déjà enlevé ma petite veste et s'attaquer déjà à mon tee-shirt. Passant une main dans mon dos et en appuyant une pression, il me relève afin de retirer avec plus de facilité mon tee-shirt. Une fois fait, Jeremy s'attaqua avec passion sur mon soutien-gorge le mordillant et essayant de le pousser par la seule force de son visage. Alors qu'il allait, en étant impatient, mettre ces mains pour dégrafer mon soutien-gorge, je lui tiens les mains comme pour lui dire de se débrouiller avec son visage, et aussi pour le faire patienté un peu. Jeremy ne chercha pas à retirer ces mains mais poussa un grognement qui fit monter la chaleur de la pièce. Mordant ma bretelle et la faisant tomber je décide que moi aussi j'ai le droit d'avoir une belle vu. Alors lâchant ces mains, je me sers des miennes pour relever son tee-shirt me permettant d'apercevoir son torse... Son agréable torse... Toujours dans un silence, il profite de mon moment de rêverie, quand je fixe ces muscles, pour se servir de ces mains et enlever entièrement mon soutien-gorge. Parcourant dans un élan de sensualité des baisers sur tout mon corps je jurerais cette nuit comme une des plus belles que je n'ai jamais eues.
XXX
Vous l'attendiez ce moment n'est-ce pas ? Vous êtes plus couple Arnaud-Nina ou Jeremy-Nina (comme dirait @Writeuse "Niremy" comme nom ship) ? La bonneuh journée !
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