Chapitre 26 :

Je retourne au près d'elle, elle a les yeux fermés

-Ne t'en fais pas n'amour je suis là. Dis-je en serrant la main de Chloé. Pas réponse. Le médecin me pousse et observe toute sorte de chose.

-Euh... Elle n'est pas réveillée, son état n'a pas changé depuis qu'elle est ici. Me dit le docteur en baissant la tête

-impossible, dis-je en criant presque, elle m'a parlé !

Mes jambes cessent de me tenir, ma tête tourne, je vois flou, je n'entends que du brouhaha, mes yeux se ferment... J'ouvre les yeux. Je regarde autour de moi, je suis allongé Chloé n'est plus à côté de moi. Arnaud est assis sur une chaise tenant sa tête avec son bras, l'air endormie. Il m'aperçoit et se redresse rapidement. Il s'approche de moi et me fait un tendre sourire

-Tu as fait un malaise. M'explique-t-il

J'hoche la tête et détourne les yeux. La douleur ressentit au fond de mon cœur lorsque internet m'a fait découvrir qu'Arnaud avec une femme refait soudainement surface.

-Pourquoi es-tu ici ? Dis-je doucement

-Car tu as besoin de quelqu'un.

-Oui quelqu'un en qui je peux avoir confiance. Répondais-je fermement

-Nina... Je suis désolé

-Oh pas autant que moi. Je suis désolée qu'à cause de moi ta femme soit devenue cocu. Dis-je dans un soupire. Je n'ai la force de m'énerver. Putain ma meilleure amie aux urgences !

-Comment va Chloé ? Dis-je en me redressant un peu trop vite. Aie ma tête elle tourne.

-Nina calme toi reste allongée. Son état n'a pas changé. Dit-il en attrapant ma main.

J'enlève ma main brusquement. J'ai juré que plus jamais Arnaud me retouchera alors cette règle s'applique dans toutes les circonstances, même à l'hôpital.

PDV Arnaud

-Impossible, elle m'a parlé ! Dit Nina en hurlant. A peine dit ces mots elle bascule et tombe brusquement au sol. Mon dieu. Je me penche vers elle, et en me décalant pour laisser faire le docteur. Un peu plus tard il l'apporte dans une autre chambre me disant qu'elle dort. Je suis rassuré, elle m'a tellement fait peur quand elle est tombé. Je m'assois sur une chaise et la regarde dormir... Elle est si belle, si... Dire que j'ai étais le pire des salops avec elle. Au bout d'une heure qu'elle dort, je commence sérieusement à m'endormir et à m'ennuyer. Je décide d'aller dans la chambre de Chloé pour voir son état. Je croise le médecin qui prend un air plus grave

-Tout à l'heure je n'ai pas dit à votre petite amie car nous sommes sûrs de rien mais l'état de Mme Killy est quand même grave. Elle a beaucoup de chance de se réveillé mais risque fortement de devenir handicapé à vie. Son bras droit risque de ne plus fonctionné, et il est fort probable qu'elle prenne minimum un an et demie pour pouvoir se resservir correctement de ces deux jambes. Je n'ai rien dit car nous sommes sur de rien, et vu l'état de choc de votre copine cela aurait aggravé la situation. Si vous voulez vous pouvez la préparé à tous ces problèmes suite au réveille de Mme Killy, l'information passera surement mieux avec vous. Mais ne vous inquiétez pas, rien n'est sûr le temps que Mme Killy n'est pas réveillé.

Quoi Nina m'a petite amie ? Je n'ose pas l'interrompre et écoute attentivement tout son discours... Wow moi annoncé ça à Nina est impossible. Il y a qu'à voir comment elle me déteste. Je retourne auprès de Nina et attend... Je relève les yeux pour voir son jolie visage endormie sauf que je suis surpris de voir qu'elle a les yeux ouvert et scrute chaque recoins de la pièce. Je me précipite sur elle, soulagé qu'elle soit réveillée. Vu son air perdu je lui explique qu'elle a fait un malaise et elle me sourit doucement. Soudain son sourire disparait et elle me demande ce que je fais ici. Je lui réponds simplement qu'elle a besoin de quelqu'un mais sa réponse ce fait ferme... Si elle savait comme je suis désolé ! J'aimerais qu'elle oublie cette histoire, qu'elle me pardonne ! Elle me demande des nouvelles de Chloé mais je n'ose pas lui dire ce que le docteur a dit... Au pire on verra bien, si ça se peut, rien de tout ce qu'il a dit ne se passera. Je lui attrape la main pour la rassurer mais elle la retire rapidement poussant un soupire. Elle se redresse et voyant qu'elle n'a pas trop d'équilibre je lui tiens le bras. « Lâche-moi ! » Cri-t-elle... Oh Nina... Pardonne-moi si tu savais comme je m'en veux


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