Un deuxième petit chapitre pour vous faire plaisir vu qu'ils ne sont pas très long !

***

Lucas

J'ai passé une bonne partie de la journée à réfléchir à ce que je pourrais lui dire pour me faire pardonner.

Je finis par la rejoindre près du lac comme me l'a demandé.

Elle n'est pas là, je l'appelle et m'assoit sur un rocher en l'attendant.

- Prince Lucas ! Vous me cherchiez ?

- Rose ? Où êtes-vous ?

- Pas loin...

Je regarde autour de moi, je ne la vois pas. Je suppose qu'elle ne veut pas se montrer tout de suite alors je commence.

- Très bien... J'ai réfléchit, à votre lettre, à ce que j'ai entendu... Je dois dire que je suis assez surpris. Je vous ai mal jugé dès le début. Je me rends compte que j'en viens à vous respecter...

- Vraiment ?

- Oui, vous êtes vraiment respectée, de tous. Je pense que je ne peux pas en dire autant. Vous êtes généreuse et douce mais cela ne vous empêche pas d'être droite et juste. Ce que vous faites, vous le faite pour le bien de tous, pas pour le pouvoir. Vous êtes à l'écoute et vos serviteurs vous le rendent bien. Ils vous sont tous fidèle et la plupart sont prêts à mourir pour vous. Votre père vous écoute parce que vous êtes sage et avisée. Rose, vous êtes aussi de bon conseil. Vous feriez une très bonne souveraine.

Je marque une pause avant de finir mon monologue.

- Je me rends compte que j'ai été maladroit dans ce que j'ai pu vous dire la dernière fois que nous nous sommes parlé. Aussi, je vais passer encore quelques jours ici avant de repartir. Libre à vous de m'accompagner, dans tous les cas, je vous inviterais au château, soyez en sûre.

J'attends un peu quand je l'entends parler dans mon dos.

- Merci, vous en avez appris beaucoup en une journée. Je ne pensais pas que vous comprendriez tout cela.

Je me retourne, elle est bien là. J'ai envie de la prendre dans mes bras. Je m'approche d'elle les bras ouvert, Rose continue de me fixer. Alors je le sers dans mes bras et lui glisse.

- Vous commenciez à me manquer Rose.

Nous restons allongés un moment à discuter, je finis par lui demander des explications.

- Alors, comme ça vous avez battu Hugo ?

- Ca n'a pas été facile. Il était en train de gagner quand il a baissé sa garde. Il m'a sous-estimée, ça arrive souvent.

- Il n'est pas facile à battre pourtant.

- Il était trop confiant, ça l'a perdu. Rentrons, il commence à se faire tard.

Elle se moque moi, elle ne va pas retrouver son chemin.

- Mais ? Il fait nuit !

- Et alors ? Vous avez peur du noir Lucas ?

Moi, peur du noir ?

- Non mais il faut retrouver le chemin !

- Suivez-moi !

Je la suis et nous arrivons sans encombre.