Douce mélancolie...
En voyant les néons colorés qui s'agitaient devant elle, Erza reconnut immédiatement le peu de chemin qui la distancer si cruellement de la guilde. Les jambes en feu, la gorge sèche et la vision trouble, Titania se munit du peu de force à sa disposition afin de rejoindre à toutes jambes ses amis qui fêtaient gaiement leur journée dans la taverne. Elle pouvait aisément les entendre hurler et rire de là et ne pouvais s'empêcher de courir au son de ces voix familières qui réchauffaient son cœur...
Luxus détectant instantanément les pensées folles de son amie voulut l'interrompre dans sa course effrénée qui laisserait sans doute place à un malaise. Toutefois ce fût sans compter la détermination insatiable de Mira à irriter son chéri en bougeant dans tous les sens ou encore en se penchant vers l'avant de sorte à faire basculer le jeune homme inquiet. Tandis que la jeune fille se délectait de la situation dont elle riait de manière frivole, le jeune homme abandonna l'idée de retenir cette folle d'Erza qu'il considérait pourtant comme sa petite sœur, voir parfois comme son fraternel en vu de la dureté du personnage...
Erza titubante sût étrangement distancer largement le jeune homme handicapé pourtant par une Mira hilare dont le rire fût en outre vite contagieux semblait-il puisque le jeune blond n'arrivait déjà plus à étouffer ses propres rires égayés.
Face à cette scène qui s'offrait délicieusement à ses oreilles la rouge souri en imaginant la situation dans laquelle se trouvaient ses amis... Toutefois elle n'avait ni la force mentale, ni la force physique de se retourner et se contenta de visualiser gentiment la scène avant de voir sa vue se troublait davantage au fils de ses pas qui s'alourdissaient soudainement en faisant brusquement pression sur la jeune femme après s'être autant donné ces dernières semaines. Il était vrai que son corps, devenue simple véhicule et objet de désir, n'avait pas sût suivre le rythme imposé par la jeune fille qui se faisait un douloureux plaisir à ignorer ses complaintes...
Mais à ce moment là elle avait dépassée ses limites si bien que voir et marcher étaient devenues les plus irréalisables des tâches aux yeux de la jeune fille qui tenta de transformer cette douleur en lutte effrénée contre elle-même, en un simple combat qu'elle se devait de gagner contre elle-même...
Toutefois à ces douleurs physiques s'ajouter diaboliquement ses pensées sombres et obstruées par la même personne depuis trop longtemps déjà...
Et puis, toute cette pression, la solitude, la tristesse, la peur et le manque accumulés l'assaillirent de manière traîtresse; si bien que la jeune femme sentie sa conscience se dérober lentement tandis que son corps, or de contrôle, se préparait à tomber lourdement sur le sol froid des rues de Magnolia.
Erza se prépara à la chute, tandis que son cœur lourd semblait saigner de manière palpable en conséquence de ces dernières pensées qui s'étaient imposées en maux de crâne monstrueusement efficaces.
Et puis, perdue dans le temps, tandis que sa conscience la quitter langoureusement, la jeune fille vit une silhouette se dessinait de manière brumeuse sous ses battements de cils devenue lourds et irréguliers.
Puis, une voix venue caresser de manière lointaine son monde qui se faisait plaisir à disparaître progressivement. Tandis que les minutes étaient devenue des siècles et les secondes des années, la jeune fille sentit son poids s'accrochait tout entier à un point de son corps qui la fit frémir doucement alors que son âme s'échappait soudain de son véhicule constitué de kilomètres de peaux et de chair...
Puis, plus rien. Quoi qu'un son. Un bruit presque imperceptible étouffé dans le silence qui habitait les lieux sombre des pensées étrangement muettes de la jeune femme...
Puis une minute. Deux minute de repos. Ou bien peut-être trois? Voilà déjà que Titania tentais de rouvrir prestement les yeux de sorte à distinguer le monde qu'elle avait si longtemps refait de ses réflexions passé un certaine âge...
La force lui manquer sans nul doute afin de se livrer à cette épouvantable tâche qu'était la réouverture progressive de ses lourdes paupières tandis que le corps, quant à lui, se divertissait malignement à manipuler les sensations de la jeune femme de sorte à la persuader de se laisser s'engouffrer, plongée dans un monde bien plus merveilleux que ce qu'elle n'avait jamais connue auparavant...
Elle n'avait qu'une envie, se laisser porter, cesser le feu, abandonner son combat constant contre sa propre vie et plonger enfin tête la première dans ce sentiment confortable qui se formait tranquillement tout autour d'elle.
Toutefois, elle sentait son cœur s'agitait de tel manière qu'elle pouvait l'entendre battre, gronder et vibrer jusque dans ses tympans. À cela, s'ajoutait un sentiment constant et exponentiel, insatiable et bien trop réel... Un sentiment de survie, un sentiment fort qui l'a pousser à garder conscience et à lutter malgré elle.
En conséquence la jeune femme laissa échapper un râlement à la fois lourd et sourd. En fait, la jeune femme avait tout avait conscience qu'une simple volonté de sa part de se débarrasser ses chaînes de la fainéantise suffirait à la ramener à la réalité. Toutefois ce combat fût bien le plus laborieux de tous les combats qu'est dû réaliser Titania. D'abord, du fait de son absence presque totale d'envie mais aussi et surtout du fait de ses pensées muettes et de son corps apaisé si soudainement après des mois atrocement éprouvants et bien trop gourmands en énergie.
Et pourtant elle avait encore ce sentiment qu'elle ne sût ni taire ni tarir. Ce cœur battant lourdement au fond de sa poitrine et ce sentiment mélancolique, tel une petite voix sage et d'une douceur délicieuse qui l'a prier de se réveiller quel que soit le prix.
Une voix lointaine, agréable et magique que la jeune fille ne voulut faire taire, malgré les paroles encourageantes qui s'échappaient de celle-ci et que la jeune fille ne voulut jamais entendre.
Finalement, ce fût après cinq minutes écoulées que la jeune femme décida enfin de regrouper toute la motivation dont elle pût se munir pour quitter son harem agréable et délicat.
Enfin, en quittant bien malgré elle ses rêveries les plus profondes, la jeune fille se fit force et courage afin de rouvrir ses paupières alourdies qui ne souhaitaient laisser la jeune femme accéder à sa réalité.
Elle avait simplement reprit conscience et ses oreilles sourdes la laissèrent enfin approcher le son, lorsque celle-ci distingua une conversation qui se faisait tout près d'elle:
- On compte sur toi pour nous prévenir de son réveil, ne nous déçois pas et prends bien soin d'elle !! Cracha froidement une voix grave que la jeune femme pût assimiler à son fidèle amie de glace Grey Fullbuster.
- Et oublie pas de vérifier sa fièvre surtout, il faut absolument qu'elle retombe surtout !! S'écria une voix clair et limpide interrompue seulement par sa propres respiration irrégulière et inquiète.
- Ne vous en faites pas, Erza est entre de bonnes mains, ce n'est pas un peu de fièvre qui va battre ce démon, qu'est-ce q'tu crois Lucie ?? S'éleva soudain une voix enjouée et brûlante de détermination qui indiquait directement par son timbre particulier que Natsu tentait heureusement de rassurer les troupes.
- Elle en fait toujours trop aussi, qu'est ce qu'elle veut se prouver à la fin? Maugrée un Grey aussi furieux qu'inquiet pour sa camarade mais aussi et surtout son amie d'enfance.
- Ne vous en faites pas, je m'occupe d'elle allez tous vous reposer je prends la relève. Cette voix... aussi grave que douce, aussi transparente qu'évocatrice... Cette voix horriblement familière qui raffolait dangereusement le cœur meurtri et fragile de la jeune femme.
- N'en fait pas trop non plus Jellal et si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésites surtout pas à nous appeler. Elle devrait sûrement se réveiller dans quelques heures le temps que le sort fasse effet mais connaissant la ténacité d'Erza, elle pourrait se réveiller à n'importe quel moment. Révéla gentiment la voix cristalline d'une jeune fille qui ne pouvait être associée qu'à la douce et bienveillante Wendy qui avait toujours prit l'habitude de prendre soin de celle qu'elle considérait comme sa grande sœur.
Et pourtant la seule partie qui fit réagir Erza fut le début de la phrase de sa compagne à deux couettes. Elle avait bien dit Jellal? Alors il était vraiment là ? Ce n'était pas simplement son imagination qui l'a titillait et s'amusait de ses malheurs ?
La jeune femme voulut faire part de sa présence aux autres, de sorte à ce que plus personne ne s'inquiètent, elle voulut ouvrir les yeux et articuler quelques mots rassurants. Mais son corps peu coopératif ne lui cédait pas la force nécessaire à ces gestes pourtant communs; un peu comme si celui ci se faisait enfin le malin plaisir d'appliquer sa revanche sur la dictature de sa maîtresse qui l'avait condamnée et contraint à agir au-delà de ses limites déjà bien or de portée du commun des mortels...
En fait, son corps n'existait plus que pour brûler et faire part sadiquement de ses douleurs irrépressibles et faire souffrir enfin tel qu'elle le devait la guerrière inarrêtable. S'ajoutait à cela les joues bouillantes de la jeune femme qui ne sût associer le cramoisie de sa chair à la fièvre ou à l'effet que lui faisait cette présence imposante qu'elle avait tant attendue...
Puis un bruit sourd, un simple claquement de porte et tous s'en étaient allés, laissant une Erza aussi paniquée que paralysée de douleur derrière eux.
Et enfin, cette voix irrésistible qui honorait l'air de ses vibrations enchanteresses:
- 《Erza...》Cette simple exclamation eu un effet électrisant sur la jeune femme qui sentit un frisson agréable la parcourir toute entière tandis que ses pupilles clauses lui permirent de donner libre court à son imagination...
Elle l'imaginait là, pas si loin, peut-être à deux pas, peut-être au pied du lit ou au seuil de la porte? Tout ce qu'elle savait c'était qu'il était là, enfin près d'elle et plus présent que jamais depuis ces trois dernières années...
De ce simple fait, naquit un sentiment agréable et euphorique qui céda gentiment à la jeune femme la sensation de voler tendrement pour s'échapper de ce lit dans lequel elle s'était enfoncée. Les courbes d'un sourire satisfait prévoyaient dangereusement de reconstruire la bouche neutre de la jeune fille, toutefois ce fût sans compter la fainéantise de ses membres tout à fait endormis et brûlants d'une rage folle.
Quand soudain, comme pour lui rappeler sa présence étouffante dans la pièce, Erza sentit une main froide qui s'était glissée furtivement dans la sienne. Sa température glaciale ne répugnait pas la jeune femme, bien au contraire, celle-ci se sentait revivre au tendre contact du chaud et du froid, de sa main dans la sienne...
Sans avoir à y réfléchir, Erza trouva la force immédiate de répondre à ce contact encourageant en pressant doucement à son tour celle-ci. Et toute de suite après, un hoquet de surprise s'était échappé maladroitement de la bouche innocente du jeune homme. Puis un souffle court auquel Erza pût deviner un sourire sincère... Et enfin un soupir semblant aussi irrépressible qu'irrité.
- Je suis désolée Erza, ta vie aurait sans doute était bien plus simple sans moi... Sans moi, sans nos souvenirs de gosses, sans cette maudit tour, sans... S'exclamait fiévreusement le jeune homme qui serrait tendrement la main de son amante sans pour autant pouvoir s'empêcher de desserrer sa prise de peur de blesser cette main qui se faisait à la fois si fragile et si tenace...
Cependant et pour l'heure, la seule chose qui frappa Erza outre les pensées désabusées du jeune homme fût la pause qui suivait longuement sa phrase. Comme si celui-ci avait été en proie à un dilemme tumultueux de sorte qu'il hésitait lui-même à dénoncer des faits trop pesant pour pouvoir être dit...
- Ta vie aurait été parfaite sans... Sans moi, sans mon retour... Concluait finalement le jeune homme qui s'était écroulé sur le cou de la jeune femme qui pût sentir le souffle effréné et entrecoupé du bleu qui semblait retenir sanglots et larmes. Elle aurait tellement voulut à cet instant le prendre dans ses bras aussi tendrement que possible et le rassurer quant à ses inquiétudes... Ou au moins pouvoir lui en coller une histoire de lui remettre vivement les idées en place...
Mais pour l'heure elle ne pouvait que se contenter de subir le poids de la détresse de son amant sur elle et écouter d'une oreille attentive les émois du jeune homme qui attendait tristement les réponses muettes de la jeune femme...
- Je suis désolé Erza... J'ai ai été égoïste, faible... Ce fût avec rage que ces mots s'échappèrent follement de la gorge sèche du jeune homme tandis que ses dents blanchâtres grinçaient de manière contrariées.
- Si tu savais tout ce que j'ai fait pour toi... Sa voix n'était plus devenue que murmure confesseur aux oreilles de la jeune femme troublée par cette proximité nouvelle.
- Je ne te mérites pas. Quelqu'un d'aussi horrible et monstrueux avec tant de péchés ne mériterait même pas d'effleurer simplement du bout du doigt le bonheur. Et je le sais. Je sais que ne ne peux pas me le permettre par respect pour tous ces corps que j'ai laissé derrière moi, toutes ces vies détruites et qui ont coupées court par ma faute....
La jeune femme pût deviner le regard vide du jeune homme errer dans la pièce, elle le connaissait par cœur lui et ses idées noirs...
- Mais... Poursuivit doucement le jeune homme tout en se séparant du corps de la jeune femme pour la fixer fiévreusement de son regard émeraudes. Je n'ai aucune envie de te faire souffrir, ni toi, ni qui que ce soit d'autre. Ces mots s'étaient fait plus dur et plus sévère et Erza sentie faiblement ses sourcils se fronçaient avant de se relâcher immédiatement en vue des maux de têtes insoutenable qui assaillirent atrocement la jeune femme suite à ce simple mouvement.
Les pensées de la jeune femme étaient troublées par les questions et son corps épuisé l'avertissait négligemment qu'elle allait sûrement bientôt se noyait de nouveau dans l'océan merveilleuse des rêves regorgeant d'un bonheur insoutenable auquel elle avait terriblement besoin de goûter.
Mais plus que jamais désormais elle ne pouvait se permettre ce caprice délicieusement égoïste, elle devait rester éveillée et mieux encore, elle devait absolument parler au jeune homme. En effet, il était clair qu'une discussion aussi sérieuse que mâture devait impérativement s'imposer entre ces deux âmes tourmentées.
- Erza, rétablis toi vite, s'il te plaît... Ces derniers mots avaient été prononcés dans un murmure débordant d'une détresse monstrueuse, à l'image d'une triste prière perdue dans les fils d'un destin miraculeux. Comme pour supplier la jeune femme de reprendre ses esprits au plus vite afin de se débarrasser de ces lourd poids mêlant tristement culpabilité et inquiétude...
Quelques secondes plus tard seulement, Erza sentit ses joues brulantes de fièvre se refroidir au contact de petites gouttelettes froides qui s'amusaient tristement à s'abattre sur elle.
Et elle comprit en cela que de ces pauvres larmes, l'auteur était bien plus près d'elle qu'elle ne l'aurait imaginé... Celui-ci se pressa pourtant presque immédiatement de réduire davantage la pauvre distance qui les séparer en passant une main douce sur les joues rougies de la jeune femme. Il essuya alors tendrement les larmes dont il avait lui-même maculé les joues, et s'octroyait le plaisir irrépressible de garder cette infime partie de lui-même tout près de celle qu'il se faisait devoir de protéger.
Quant à elle, la rouge se força alors, ignorant douleurs troublantes et corps affaibli, et prononça faiblement dans un effort innommable un simple et suffisant 《Jellal...》 avant que toutes forces ne l'eut totalement et finalement quittée.
De nouveau inconsciente et perdue dans ses souvenirs et rêves les plus profonds, la jeune femme ne vit pas l'effet immédiat qu'elle eût sur le jeune homme qui se crispa presque à l'écoute de ce prénom, SON prénom !
Cela allait faire si longtemps qu'il n'avait pas entendue sa voix... Si longtemps qu'il n'avait pas entendue son prénom s'échappait si simplement de la bouche délicate de sa rouge favorite... Mais ce faible son, cette simple petite voix qui tentait tant bien que mal de prononcer son pauvre prénom... Il ne s'était jamais préparé à revoir Erza -si tant fût qu'il aurait dû la revoir- dans ces conditions...
Faible, errante seule dans la rue sombre et glaciale pour tenter de rejoindre vainement une guilde dont le feu de gaieté avait semblé attirer tristement la pauvre âme...
Mais elle s'était écroulée à quelques pas à peine du bâtiment, sans même avoir encore put distinguer le jeune homme qui -observant la scène depuis une poignée de secondes à peine- avait dû se précipiter pour se munir du corps inconscient de la jeune femme avant le violent carrelage froid et humide qui constitué le sol.
Et depuis il était là, à ses côtés, à observer en silence cette belle âme qu'était sa Scarlett si paisiblement endormie et enveloppée de draps les plus immaculés et d'un blanc si pur que le jeune homme ne pût s'empêcher de sourire à la réflexion de voir la jeune femme traitée tel la Reine détentrice de son pauvre cœur qu'elle avait été depuis déjà bien des années déjà...
Cet air innocent et relaxé qui émanait de la jeune femme, ce visage épuisé qui se laissait tendrement envelopper par la beauté d'une candeur inégalable et si contraire au caractère brute et impulsif de la rouge... Cette scène apparu aux yeux du jeune homme tel un spectacle exceptionnel et miraculeux si bien qu'il en oublia presque la raison de cet expression qu'arborait naturellement la jeune femme. En effet, devant lui couchée depuis des heures sur ce fichues matelas, elle était certes là, tout près de lui, toutefois elle s'était laissé sombrer dans l'inconscience... Et ce fut cette pensée fugace qui réveilla de nouveau les inquiétudes palpable et terrifiante du jeune homme qui sentit soudain son cœur bondir au fond de sa poitrine.
Il avait certes essayé de faire le brave, le courageux petit homme face à l'entourage chaleureux et réconfortant de sa bien aimée; cependant et même s'il accordait une confiance aveuglante en la vaillance et la force si bien mentale que physique de la jeune femme, il avait peur. Terriblement peur. Il se demandait sans cesse et malgré lui si elle allait s'en sortir sans aucune séquelle. Si après son rétablissement elle pourrait reprendre les combats pour lesquels elle s'était pris de passion de la même manière qu'elle se plaisait à le faire auparavant.
Et puis son cœur se serra brusquement et soudain son souffle se fit court si bien que l'impression d'avoir oublié comment respirer s'imposa malgré lui à son être tout entier. En effet il tentait de contenir les frissons et soubresaut dont son corps voulu faire l'objet à la pensée tortueuse de voir à jamais Erza couchait à jamais sur ce vieux lit qui semblait dès lors s'attachait terriblement et horriblement à elle.
Heureusement, Wendy ayant détectait la peur qui brulait dans les pupilles de chacun remit bien vite son diagnostic: Erza allait s'en sortir et se réveiller. Le seul problème qui planait à ce moment fût de savoir quand. Des semaine? Des mois? Des années?
Et ce fût ainsi que suivirent les pires heures de l'existence toute entière du jeune homme , c'est-à-dire rongé par une inquiétude mordante et par une peur transcendante...
Et maintenant qu'elle avait prononcé son prénom, il ne savait plus quoi faire. Il était perdu dans ses pensées et malgré lui son emprise se resserra sur le corps de la jeune femme qu'il tenta de réanimé, de réveiller en répétant inlassablement ce nom qui lui avait tant manqué.
Puis face au manque de réaction de la jeune femme il se résolut à contre cœur et l'âme rempli de désespoir à relâcher celle-ci en se jetant péniblement sur le fauteuil à quelques mètres. A ce moment, il s'interrogea longtemps sur la nature de sa propre santé mentale et se demanda si il n'avait tout simplement pas imaginé la voix de la jeune femme prononcer son nom. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas dormi, peut-être que sa mémoire et son imagination lui faisaient défaut. Peut-être avait-il rêvé cette voix qu'il avait tant espéré entendre...
Et puis pourquoi dans un état pareil, les premiers mots de la jeune femme se tourneraient-ils vers son nom à lui? Non tout cela était tout simplement irrationnel et dépasser toute logique.
Néanmoins à cet instant là le jeune homme ne pût contenir un petit rictus satisfait qui menaçait d'élargir tendrement ses lèvres lorsqu'un doux sentiment de réalité s'était imposé à lui. Il n'était certes pas convaincue d'avoir entendue Erza toutefois il en était persuadé... Au fond de lui quelque chose lui hurler qu'il n'avait pas rêvé et tandis que son esprit tenté de rationaliser ce bref souvenir, le cœur l'emporta sur la raison...
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