Chapitre 5

- C'est parce que ma sœur m'a oubliée et que j'ai peur d'être seule que j'ai fait une crise de panique ! c'est bon t'es content, tu peux me lâcher maintenant ?

Elsa avait détourné les yeux pour ne pas le regarder, mais il ne voulait toujours pas la lâcher. De nouvelles larmes pour l'avoir dit, perlèrent, mais elle ne pouvait même pas les essuyer à cause du con fini au-dessus d'elle. Il ne semblait pas prêt à la laisser partir et Elsa se demandait si ce n'était pas lui, à défaut d'elle, qui était dangereux.

On continue...

***

Jack la détaillait, allongée sous lui, Elsa ne pouvait pas bouger, ni se dégager. Il voyait sa poitrine augmenter et diminuer de volume, rythmée par une respiration encore sacadette à cause des sanglots d'un passé trop proche. Si comme ça elle n'avait pas l'aire dangereuse, il se souvenait sans problème du matin ; pour sa propre sécurité, il voulait être sur de certaine chose.

- Et... t'es sur que c'est tout ? parce que ça à la rigueur, je m'en fous ; on a tous nos problèmes chérie, alors les tiens tu peux les garder, tu seras bien gentille. Ça ne me regarde pas et j'en ai comme qui dirait rien à foutre.

- T'es sérieux ?

A présent en colère, Elsa serra plus fort ses poings, ses ongles pénétrant la peau de ses paumes firent perler quelques gouttes de sang tandis que Jack se redressai  et se détournait pour s'éloigner et très certainement rejoindre sa chambre. Elsa resta un instant allongée sans savoir ce qu'elle allait faire, mais guidée par ses poings fermés, elle se releva et partie à lui suite de son colocataire, dans la cuisine semblait-il.

- Où crois-tu aller ? lâcha-t-elle excédée. Tu me plaque sur le sol, tu m'oblige à... à te dire des trucs que j'avais pas envie ! et tu m'humilie aussi, parce que sinon c'est pas assez, monsieur n'est pas satisfait ! Et après, tu te barre, comme si de rien n'était. Je n'ai jamais été aussi peu considérée !

- Et qu'est-ce que ça change ? C'est pas toi qui me disait qu'on se croiserait pas ? et bien pour une première journée, c'est raté. Alors retourne faire ta crise ailleurs, dans ton coin, dehors, dans la cave, je m'en contre fou, mais fiche moi la paix.

- PARDON ? Il me semble que c'est toi qui m'a retenu pendant que j'étais en train de partir ! Alors ne la ramène pas espèce de... de...

- de ? attendit Jack en croisant les bras, un sourire arrogant sur les lèvres ; aucune suite ne vint. Tu vas me reprocher mon minimum de compassion ? Très bien, dans ce cas tu comprendras que je te laisserai te démerder maintenant.

- Mais j'y comptai bien ! depuis le début, vois-tu. Tu ne ressemble vraiment pas à une personne sur qui on peut compter ! C'est même tout l'inverse.

- Et toi tu ressemble à une fille coincée qui ne fait que respecter les règles et qui ne sait pas vivre par elle-même !

- Ça s'appelle être responsable ! rétorqua Elsa. Mais tu ne dois pas connaitre !

- C'est vrai que moi j'organise des fêtes illégales ou je ne sais pas quelles autres conneries irresponsable comme tu dis. Mais vois-tu, je vie ma vie, ce que toi, tu ne semble pas savoir faire.

La tension et la colère entre eux les rapprochaient sans cesse, la distance se réduisant non pas à chaque phrase, mais à chaque mot. Ni l'un ni l'autre ne souhaitait baisser les yeux, se défiant chaque fois un peu plus. Leurs mains à présent à quelques centimètres l'une de l'autre, les deux colocataires ne s'en rendaient pas compte, ils étaient seulement concentrés sur la joute verbale qui les opposait. En d'autres circonstances, dans un autre lieu, dans un autre temps, peut être se seraient-ils entendus, appréciés, plus, mais aujourd'hui, ce n'était rien de tout cela. Et cette fois, Elsa voulait faire mal avec des mots.

- Est-ce que profiter de la vie consiste vraiment à se mettre en danger en permanence ? à mettre en danger nos proches ? Tu aurais aimé que ta sœur participe à l'une de ces soirées débiles ?

- Ne parle pas de ma sœur ! la menaça Jack.

- Je vais me gêner ! cracha Elsa. Tu crois vraiment qu'elle aurait voulu que tu sois en danger comme ça ? Ou peut être qu'elle s'en fiche, qu'elle n'en a rien à faire de toi ! ce qui peut se comprendre vue ce que j'ai en face de moi !

- Ferme la ! tenta-t-il de l'intimider en se redressant de toute sa hauteur. Ferme la Elsa !

- Oh ça te vexe ? pardon excuse moi ! Je ne savais pas qu'il t'en fallait si peu ! mais si tu as vécue dans une porcherie, je peux comprendre que tu ne sache ni te tenir, ni te contenir ! Tu vois, d'un coup ta vie d'irresponsable ne m'attire plus tant que ça !

- JE T'AI DIS DE LA FERMER !

Jack la prit par les épaules et la plaqua contre le réfrigérateur, il la regardait droit dans les yeux et pour la première fois, il la sentit se figer. Elle était allé trop loin, il voulait le lui faire regretter, d'une façon ou d'une autre, mais la violence était le dernier refuge de l'incompétence se souvient-il des mots de sa sœur. Ses doigts étaient serrés sur les frêles épaules de la jeune femme en face de lui, mais il avait baissé le visage pour se reprendre et réfléchir. La colère qui l'avait envahit commençait à redescendre, mais ça Elsa ne semblait pas s'en être rendu compte.

Depuis que Jack l'avait collée au frigo, Elsa attendait. Elle avait mal à cause de la poignet qui lui rentrait entre les côtes et courber le dos pour diminuer cette douleur la rendait inconfortable sur ses jambes, sans parler des doigts de Jack devenus serres dans ses épaules. Le regard qu'il lui avait lancé l'avait refroidit immédiatement, mais à présent qu'il ne la regardait plus qu'il ne disait rien, la blonde commençait à s'impatienter. Elle savait que ce n'était pas une bonne idée, loin de là, mais elle n'en pouvait plus.

- Qu'est-ce que je disais ! Tu ne sais pas te contenir et...

(la scène qui suit peut choquer la sensibilité de certains lecteurs)

Jack effectua la première chose qui lui passa par la tête pour la faire taire. Ses lèvres sur les siennes, le baiser qu'il lui imposa était violent, il n'y avait aucune tendresse, rien qui ne devrait toujours provoqué un baiser. Pourtant, Elsa sentit son cœur faire un bon, malgré leurs dents qui s'étaient entrechoquées, malgré la violence de cet acte et contre toutes attentes, les siennes les premières, elle embrassa Jack.

Leur lèvres n'étaient plus seulement collées pour faire taire l'un ou l'autre, elles dansaient ensemble.

Pourtant, tous les deux avaient besoin de blesser l'autre ; Jack ne lâcha pas les épaules d'Elsa, il les serra plus fort encore et il sentit des ongles se planter dans sa peau, à la base de sa nuque. Plaquant plus encore Elsa au réfrigérateur pour coller son corps au sien, sa colère se mêla au désir avant de n'être animé que par celui-ci. Leur langue se mêlèrent et tous les deux sentirent une réaction dans leur bas ventre, ils ne pensaient pas à arrêter et Elsa réussit à se décaler suffisamment pour ne plus sentir la poignée qui la faisait souffrir.

Elsa avait fermé les yeux depuis bien longtemps, son souffle commençait à s'échapper, l'une de ses mains glissa sous le T-shirt de Jack pour venir parcourir son dos, l'autre toujours sur sa nuque empêchait le jeune homme de s'écarter. Elle sentit elle aussi les mains de Jack se déplacer sur son propre corps, s'arrêtant sous ses fesses pour la soulever et la coller plus encore à lui, Elsa croisa les jambes dans son dos, aussi fort que possible dans l'espoir de le blesser un peu plus. En réponse, il lui mordit la lèvre avec force, elle le griffa dans le dos. Sa raison commença à lui souffler que ce qu'elle faisait était dangereux, une mauvaise idée et qu'elle le regretterait, mais elle, elle ne voulait pas arrêter et Jack non plus.

(scène terminée)

Pourtant, un bruit strident de la télévision s'immisça entre leurs échanges de souffles et les arrêta net. Leur vision encore floutée par le désir, leurs yeux se trouvèrent après s'être évités et ils réalisèrent petit à petit qui ils avaient embrassé, pourtant leur deux corps souhaitaient se retrouver, s'embrasser à nouveau.

Les pieds d'Elsa retrouvèrent le sol, Jack replaça son haut comme il faut, il s'écartèrent, séparés par le comptoir de la cuisine, s'évitant du regard. Elsa se demandait comment elle avait pu répondre, non commencer à l'embrasser, car lui voulait seulement la faire taire, elle le savait ; Jack voyait la jeune femme différemment, mais les griffures qui lui brulaient le dos lui faisait presque regrettaient ce qu'il venait de se passer. Surtout qu'il avait à présent envie d'elle et que des images flottaient dans son esprit.

Vaseuse, Elsa alla chercher ses affaires dans le salon et se mit en tête de rejoindre la chambre d'amie, ses pas résonnèrent dans l'escalier, annonciateur de son sentiment, leur lenteur presque inquiétante, son cœur battant pourtant beaucoup trop vite. Elle ne se rendit pas compte qu'elle avait ouvert, puis fermé la porte et qu'elle s'était assise sur le lit. Elsa se laissa tomber en arrière et regarda le plafond. Pour elle, son corps l'avait trahis, pourtant elle savait qu'elle avait aimé embrasser Jack, son détestable, irresponsable et insupportable colocataire ; si la télévision ne les avaient pas arrêtés, qu'auraient-ils fait ? Elle savait qu'ils ne se seraient pas arrêtés, mais cette idée ne la répugnait pas. Elle détesta découvrir qu'elle regrettait ne pas avoir couché avec lui et se massa le visage pour essayer de ne plus y penser.

Jack s'était installé sur le canapé et zappait de chaine en chaine, sans savoir ce qu'il cherchait. Elle l'avait excité et maintenant elle s'éloignait, elle le laissait comme ça, avec la désagréable impression de non-finis et l'envie de recommencer. Avant que tout cela n'arrive, il ne s'était pas rendu compte qu'Elsa avait de sacrés atouts qui lui donnèrent chaud et l'envie toujours présente, il se décida à prendre une douche froide pour se remettre les idées en place. Il éteignit la télévision et alla préparer ses affaires. Tout ce qu'il espérait, c'était ne pas croiser la blonde où il aurait du mal à se retenir de la plaquer contre un mur, de l'embrasser et de finir ce qu'ils avaient commencé. Le verrou de la salle de bain fermé, il pu finalement se laisser aller sous le jet d'eau.

Cela faisait dix minutes qu'Elsa fixait le plafond toujours allongée sur le lit bien fait de la chambre. Se sentant étrangère à son corps et se détestant mentalement, elle n'avait pas grand chose à quoi se raccrocher dans cette maison, cette chambre, ce lit inconnu. Elle repensa à sa chute. Si seulement elle avait fait plus attention, mais ce n'était pas seulement cela se souvient-elle. Elle avait reçu un coup de coude qui l'avait déséquilibré, se concentrant sur ce souvenir, elle essaya d'identifier un visage pour accuser cette personne, pour trouver un coupable, pour arrêter de penser à Jack.

Des lumières de toutes les couleurs dans les yeux, une musique trop forte dans les oreilles, une odeur d'alcool dans le nez et acre dans la gorge. Un impact dans son épaule, des cheveux bruns, une chute. Rien d'autre.

Déçue que sa mémoire ne lui offre pas de coupable, Elsa se redressa et observa la salle, sa chambre pour quelques temps. C'était sobre, des couleurs ternes, blanc marrons, beige et épuré. Une armoire, un lit, une table de chevet et un bureau, rien d'autre. Ah si, un miroir ; elle refusa de regarder son reflet, elle ne voulait pas savoir à quoi elle ressemblait. Dans le silence, elle se rendit compte que l'eau de la douche voisine coulait et seul Jack pouvait s'y trouver ; sans pouvoir occuper son esprit, celui-ci dévia sur le corps humide de son colocataire, ruisselant et l'odeur du savon dans la douche.

Elle secoua sa tête, prit un livre qu'elle avait dans son sac, le posa sur la table de chevet puis enleva son pantalon pour ne porter plus que son pull et sa culotte. Il n'y avait rien de mieux pour dormir. Avec de la musique, elle se plongea dans l'histoire d'Arka, petite fille Amazone qui avait rejoint la ville d'Hyperborée pour retrouver son mage de père. Elle parcouru les mots, les lignes, les pages jusqu'à terminer trois chapitres. Ses yeux se mirent à piquer et elle s'arrêta en baillant. Prête à dormir, elle éteignit la lumière et s'allongea.

La pièce était silencieuse, peut être trop. Chez elle, il y avait toujours le bruit de l'horloge, du chien ou les respirations fortes d'Anna. Ici, il n'y avait rien et les chambres semblaient trop isolées pour écouter les animaux de l'extérieur ; le silence avait quelque chose d'inquiétant et de désagréable.

Elsa se retourna dans son lit et se força à fermer les yeux, à trouver le someille  mais ce lieu inconnu la mettait mal à l'aise, elle n'était pas à sa place.

Elle se tourna à nouveau, s'enroula dans la couverture rêche et se concentra sur sa respiration et les battement de son cœur. 

Après plusieurs minutes, elle recommença encore et encore. Quatre fois au total. Se rendant finalement compte qu'elle ne trouverait pas le sommeil, elle se leva pour trouver la salle de bain et se rafraichir le visage. Somnolente, mais pas endormie, Elsa entendit du bruit venir de l'autre bout du couloir, ce qui la réveilla un peu plus. Les yeux plissées et faisant attention à chaque pas, elle avança prudemment jusqu'à la provenance du bruit ; sans être étonnée, Elsa se retrouva devant la porte de Jack.

- Qu'est-ce que je fais moi ?

Levant les yeux au ciel et secouant la tête, Elsa s'apprêta à faire demi-tour pour retourner dans le lit qui lui était attribué, mais elle savait qu'elle ne pourrait pas dormir, elle savait que seule dans son lit et dans cette grande maison vide, elle n'y arriverait pas. Elle prit une inspiration, prit l'expression la plus énervée dont elle était capable et toqua à la porte.

C'est un Jack à moitié endormi qui ouvrit le battant, torse nue et en caleçon,

- Quesche que tu veux ? Baillia-t-il.

- T'as... musique est trop forte ! Le disputa-t-elle, malgré l'incertitude qu'elle ressentait. Tu m'empêche de dormir.

- Putain il est une heure du matin ! Qu'est-ce que tue veux ?

- Je viens de te dire que ta musique était trop forte. Baisse là... s'il te plaît ?

La jeune femme était mal à l'aise, pour une fois qu'il n'avait rien fait, Jack devait subir l'occultation de sa morale à cause de sa peur de la solitude, Elsa laissait dans un coin de sa tête ce qu'il s'était un peu plus tôt entre eux. Elle voulait seulement ne pas être seule.

- Ouais c'est bon, je baisse, maintenant retourne dans ta chambre et fiche moi la paix.

- Je peux rester avec toi cette nuit ?

Elsa n'assumait pas l'audace des mots qu'elle venait de prononcer, mais maintenant que Jack les avait entendu, elle ne pouvait qu'essayer de les assumer jusqu'au bout. Toutefois, le sourire du jeune homme n'annonçait rien de bon.

- Mais dis moi... ce n'est pas toi qui, tout à l'heure si je ne me trompe pas, préférai dormir sur le canapé ou même dans une niche à chien plutôt qu'avec moi ? Si je ne me trompe bien sur. Après tout, je ne suis qu'un imbécile.

Elsa détourna les yeux et s'entoura de ses bras, embrassée et avec le sentiment d'être une idiote. Elle gromella quelque chose entre les excuses et le conseilla de laissé tomber avant de se retourner pour partir. Une nuit blanche, ce n'était pas si grave, se rassura-t-elle.

Jack n'arrivait pas à réaliser ce que venait de lui demander la jeune femme. Lui qui la croyait un peu différente des autres filles de son âge, il se rendit compte qu'il était déçu qu'elle soit comme les autres. De plus, essayer de l'amadouer en se présentant à lui seulement en pull, laissant le soin à son imagination de faire son travail, c'était presque déloyale. Pourtant, quelque chose le tracassait. Elsa lui avait bien fait comprendre qu'elle ne l'aimait pas, pourquoi vouloir soudain dormir avec lui ? Sa confession lui revint en mémoire :

"La peur de la solitude."

Prit d'un instinct naif et pur, il la prit dans ses bras lorsqu'elle était de dos et la colla à son torse, sa tête dans le creux de son coup. Toutefois, Jack était Jack.

- Qu'est-ce que tu me donne en échange ? Proposa-t-il, soufflant dans l'oreille de la blonde qui se sentit frissonner.

Elsa était tellement surprise qu'elle se figea et ne dit rien. Jack était-il vraiment en train d'accepter ? Oui, il y avait une contrepartie, mais elle n'était pas sur que si les rôles avaient été inversés, elle aurait accepté. Son souffle dans son coup ne l'aidait pas non plus à réfléchir posément.

- Le... petit-déjeuner ? Marchanda-t-elle avec la première idée qui lui passa par la tête.

- Vendu.

Et il la lâcha. Elsa eut soudain froid, mais fit tout pour ne pas le montrer. Jack lui ouvrit plus grand la porte pour la laisser entrer et se réinstalla dans son lit, son ordinateur sur les genoux. La jeune femme se glissa de l'autre côté, sur le bord pour ne pas toucher son colocataire ; pourtant, la seule chose qu'elle voulait, c'était se blottir contre quelqu'un, même s'il s'agissait de Jack. Elle ferma les yeux et malgré le son de la vidéo, elle s'endormit presque immédiatement.

Jack la regardait. Leur étreinte lui avait permis d'avoir le nez dans ses cheveux, une très mauvais idée lorsque l'on voulait dormir. A présent qu'elle était à côté de lui, endormie et vulnérable, mais surtout silencieuse, il se permit de la détailler. Ainsi allongée, elle n'avait rien de la peste, de la pipelette, de la femme de désir, elle était comme une enfant, innoncente et fragile. Il ferma son ordinateur, le rangea et s'allongea, les yeux sur Elsa ; les courbes de son corps était révélée par cette position, la couverture remontait approximativement au niveau de sa poitrine et son pull couvrait ses bras. Ses cheveux en cascade ondulaient sur le matelas atteignant presque l'observateur. Lorsqu'il la vit se mettre en boulle comme pour se réchauffer, il attrapa l'aidredon qui traînait sur le sol et le posa par dessus la couverture sur le corps frêle d'Elsa. Elle remua à peine et lui continua à la regarder. 

Soudain ses lèvres se retrouvèrent sur son front. Lui-même surpris, il s'allongea en regardant cette fois le mur, puis tomba de someille.

C'est ainsi que Jack et Elsa passèrent leur première nuit ensemble.

***

Coucou tout le monde !

J'espère que vous allez bien et que ce chapitre vous a plu !

J'ai préférai mettre un petit avertissement, même s'il ne se passait pas grand chose, je me souviens que j'étais pure et innoncente à une époque.

Vos fêtes ce sont bien passée ? Vous avez été gatez ? Dites-moi tout !

Je travaille actuellement sur conte de Noël dont j'ai publié un chapitre hier, tard (peut être ce matin...). J'essaye vraiment de la finir cette année cette fiction 💪

Prenez soin de vous, c'est important (et rejoignez me discord aussi, lien direct sur mon profil.)

À la prochaine !

PS : le livre mentionné par Elsa est la ville sans vent de Eleonore Devillepoix. Un super livre de fantasy, je vous le conseille fortement.

On se retrouve la semaine prochaine.

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