Assise aux côtés d'Esteban dans sa voiture,on avait repris la route pour pouvoir rentrer chez nous. Près de lui,je pensais à notre chaste d'amour.Il me fait sourire.

-Tout va bien?

-Oui,bien sûr

-Tu ne donnes pas cette impression, ma chérie

-Désolée, mais en faite, je me sens pas trop bien...je....

Dans ma peau,j'ai quasiment mal...

-Je suis désolé,si le courant est passé aussi vite entre nous.

-Je ne comprends pas

-Je me suis dit que tu ne vas pas bien peut-être,parce que tu t'en veux d'avoir...

-Non...non,je ne regrette rien et s'il faut recommencer,je recommencerais,Esteban.

-Je te remercie,Adriana,je t'en remercie.

Il me prend la main,qu'il caressa de son pouce.

-Je t'aime grave,Adriana

Je me contente de lui sourire, car au fond, j'avais mal.

Je me demande comment vais-je m'y prendre pour tout expliquer à Felipe... Comment???

FELIPE

J'avais du mal à dormir, Jelena m'obsède. J'ai très peur pour elle,mais elle ne se rend pas compte du danger qui rôde autour d'elle.

Il faut que je vois,ma Jelena... Si elle agit de la sorte,il y a sûrement une raison et je dois le savoir...

-Felipe???

-Laricio,tu ne dors pas?

-Et toi?C'est Jelena, n'est-ce-pas ?

Laricio vient se mettre près de moi sur le lit.Il a été toujours là pour moi et ce soir encore, il est là, prêt à m'écouter.

-Je suis désolé si j'ai dit des paroles bléssantes,à l'égard de ta femme cet après-midi,tu vois?J'étais en colère et même près à tout briser.Je ne peux te voir souffrir, Felipe, tu m'es un frère. Voir Jelena,avec ton ennemi,m'a entièrement volé tout mon sang-froid.J'avais envie de la frapper, les frapper,tout les deux.

-Laricio, je connais ma femme et si elle s'est rapprochée d'Esteban, c'est qu'elle mijote quelque chose.

-Attends... N'aurais-tu pas entraîner Jelena dans ta revenge ?

-Mais non,Laricio

-Alors pourquoi elle serait après lui ?

-Je sais pas moi.Mais à chaque fois qu'on parle d'Esteban,elle a le sang congeler,prête à tout refroidir autour d'elle.Je ne sais pas ce qu'il a eu avant entre eux mais ma femme en veut tellement à Esteban qu'elle n'a qu'une chose en tête, lui faire la peau.

-Et toi,tu ne te montres même par soucieux pour en savoir plus?

-C'est la vie personnelle de ma femme, non?

-Dans un couple, il n'y a pas de vie personnelle, Felipe... Sa vie est aussi la tienne.

-Jelena n'est pas du tout facile à faire parler,Laricio.

-C'est ce que tu crois,Felipe.

-On a passé cinq ans ensemble et...

-Vous avez cinq ans ensemble?

Peut-être... Mais c'est maintenant qu'on s'est donner une chance pour partager nos sentiments...

-Je crois que tu as raison.Je pense connaître ma femme mais je ne la connais pas du tout.

-Tu devrais retourner à Tulum

-Je suis ici pour faire ma réhabilitation, je ne peux pas retourner aussi vite à Bacalar et remâcher du jour au lendemain, je risque d'éveiller des soupçons. Si Jelena a vraiment l'intention de divorcer de moi,qu'elle se montre,pas à moi d'aller la retrouver.

-Je suis pas contre,si elle estime être aussi courageuse qu'elle vienne te le dire en face.Allez, repose toi.

Laricio se mit debout et se dirige vers la porte en se retournant.

-Bonne nuit,Felipe

-Bonne nuit, Laricio

Laricio quitta ma chambre et je m'allongea un peu en essayant de retrouver le sommeil.

JELENA

Je viens tout juste d'arriver,je me rends directement dans ma chambre.J'étais fou de rage, je balayais d'une main tout ce qui se trouvait sur la commode,tira les draps du lit et m'assis sur le bord.

Pas possible... Pas possible... Je ne peux pas me séparer de lui...J'arriverais pas...Mais il le faut...Il faut que je fasse justice à Tristan...Je lui dois cette revenge et je vais la tirée, même ci je devienne la pute de Mexico... Je dois venger le sang de mon frère... Mon sang.

Soudain j'entends un bruit,ça provenait du patio.Je me jette sur mon sac et tire l'arme que m'avait donner,Martina.Je sors rapidement.

-Qui est là ?

Personne ne me répondit, J'avais un peu peur,vu que je suis armée, rien à craindre.

-Bonsoir, Jelena !!!

Je me retourne brusquement

-Rhô...attention...

-Mariano???Mais qu'est-ce que tu fous ici,à une heure pareille ?

-Tu ne me demandes pas comment je suis rentré ?

-Rien à foutre...Comment sais-tu que je suis rentrée?

-Avant,tu pourrais bien descendre cette arme?

Je lui obéis, il me sourit

-Merci,c'est gentille

-Tu vas me répondre à la fin ?

-Je t'ai attendu, Jelena

Il me tira vers lui et me prit les lèvres, j'essaie de me dégager, mais j'y arrive pas.

-Ma..Maria...Mariano...

-Tu m'as manqué, Jelena

Je me libère de lui et rentre dans la maison,il me suit.

-Tu devrais rentrer lui dis-je en déposant l'arme sur la table basse.

-Pourquoi insister ? Tu attends quelqu'un?

-Tu voulais peut-être que s'en soit le cas?J'ai appris que tu t'es fait courtiser comme une fillette par une certaine,Lisa,c'est ça ?

Je me retourne vers lui,il était très surpris.Je lui souris en l'approchant un peu plus.

-J'ai tort ou j'ai raison,Mariano Gutiérrez ?

-N'es-tu pas une femme engagée ?

-Et alors?

-Je ne vois pas pourquoi,je n'aurai pas droit de me faire une autre fille que toi,Jelena.

Je lui caresse  visage en le regardant droit dans les yeux.

-Je suis celle qui ne partage jamais ce qui m'appartient, Gutiérrez.Tu es à moi et à moi seule.

Je lui pris les lèvres en le reversant dans le sofa qui s'offrait à nous.

Il est à moi.Rien qu'à moi...Et quant à toi ma Lisa...On se voit bientôt...

ESTEBAN

-Lucio,alors tu as la marchandise?

Je sais qu'on à juste quelques heures qu'on vient de se quitter,j'aurais pu en profiter pour lui parler,mais il y avait Adriana et je voulais pas qu'il sache que je suis un trafiquant.

-Oui,on l'a...Et ta copine ?

-Je l'ai ramenée,il y a une heure,là sûrement elle est entrain de se reposer.T'as eu un bon paie?

-Je viens tout juste de le compter et demain,je l'envoi sur ton compte.

-T'es un vrai ami,toi...

-Adriana en sait pour toi?

-C'est un peu trop tôt pour lui confier un secret si délicat,Lucio.

-Oui,elle m'a l'air fragile,cette Adriana

-T'inquiète,je vais vite faire d'elle,une fille de la mafia

-Tu vas l'impliquer dans notre clan?

-Il le faut, car je ne compte pas me séparer d'elle,mais il y a un sacré problème

-Quoi?

-C'est la femme de Felipe López, un de nos grands actionnaires

-Tu t'en fous,mon pote de Felipe..Tu veux vraiment, Adriana ?

-De tout mon être

-Savais-tu que la vie devient plus facile lorsqu'on supprime ceux qui la rend difficile, une façon de te dire si tu veux la femme,tu dois supprimé le mari et débarrasse toi,une fois pour toute de Felipe López.

-Je vais y réfléchir, je dois te laisser,je vais me reposer,à bientôt

-À bientôt, Esteban

Lucio a raison...Si je me débarrasse de Felipe... Adriana va m'appartenir...Elle ne sera rien qu'à moi...