- Je m'appelle Kimi ! déclara le petit garçon.

Les membres de l'Akatsuki fixaient d'un air ahuri le petit qui s'était installé à leur table ce matin-là :

- Pain, tu m'expliques ? fit Sasori froidement. C'est quoi ce gosse qui débarque comme ça ?

- Euh... comment expliquer ça...

Pain se gratta la nuque, ne sachant pas comment expliquer la situation simplement :

- Je vais tout expliquer ! s'écria Tobi en se levant et en frappant sa paume contre le table.

- Très bien, on attends tous une explication valable !

Les membres de l'Akatsuki avaient tous l'air au bord d'une crise de nerf, leur regard témoignaient de leur agressivité et de leur pulsions meurtrières. Le masqué déglutit :

- Dé... détendez- vous, il n'y a pas mort d'homme !

- À mes yeux, si, fit Kakuzu. Ce gamin ferait fuir mes clients, pas de clients donc pas d'argent, l'argent est synonyme de vie, donc pas d'argent pas de vie, et pas de vie mort. Compris ?

- Je croyais que tu pouvais obliger tes clients à venir... maugréa Pain.

- Tu as dit quoi ?

- R... rien.

Tobi se racla la gorge :

- Ce petit s'appelle Kimi, et il vient de... je ne sais pas d'où il vient non plus, et il cherche ses parents qui ont disparus.

- Super. Et tu m'expliques pourquoi il est chez nous ?

- Tobi m'a promis qu'il allait m'aider à chercher maman et papa ! s'exclama le petit.

Le concerné se rassit :

- Ça explique toujours pas qu'est-ce qu'il vient faire chez nous.

- Euh... euh... je me suis dit qu'en attendant de les trouver...

-... tu allais le recueillir au repère ? soupira Konan. Tu sais qui est-ce qui se charge du nettoyage au sein du repère ?

- Deidara-senpai ? tenta Tobi.

- Hé Tobi ! Tu m'imagines avec une robe et un tablier ?! s'énerva la blond.

Konan soupira :

- C'est très cliché, ce que tu dis Deidara. Mais tu te doutes bien, Tobi, que ton senpai aurait du mal à nettoyer le repaire avec ses explosions alors qu'elles mettent de la poussière partout..,

- Je ne te permets pas de critiquer mon art !

- Je ne le critique pas, je souligne le fait que tu n'aide en rien le nettoyage du repaire avec ta force destructrice.

- Et toi, tu penses pouvoir faire quelque chose avec tes papiers ?!

- Bien sûr, coupa Kakuzu. Elle nous permet d'économiser pas mal d'argent pour les essuie-tout, le papier toilette, et pour les lettres.

- Ah ! C'était donc toi le papier toilette ! s'exclama Kisame.

- Tu ne savais pas ? s'étonna Zetsu.

- Et toi, comment tu savais ?

- Parce qu'une fois, j'étais aux toilettes et...

- Oh, taisez-vous ! s'énerva Sasori. Je retourne dans ma chambre !

Le rouge se leva et sortit de la salle à manger :

- Je... je l'ai rendu triste ?

Kimi baissa la tête, les yeux en larmes. Tobi secoua la tête en lui caressant les cheveux :

- Ne t'inquiètes pas. Sasori a toujours été comme ça, tu n'as pas à t'en faire. Il ressortiras rapidement, tu vas voir.

- Tout de même je... je dois aller le voir !

Le petit sauta de sa chaise et fonça hors de la salle. Un silence poursuivit son départ :

- Il va se faire tuer, commenta Hidan.

- Dis pas n'importe quoi ! cria Tobi.

- Quoi ? Il va se faire tuer, c'est sûr.

- Arrête !

Hidan éclata de rire :

- Tiens, ça fait longtemps que t'as pas été insupportable, maugréa Kakuzu. Ça ne m'avait pas du tout manqué.

- Oh ! Tais-toi vieux schnock !

- Quoi ?! Tu as dit quelque chose, papy ?!

- Vous deux ! Arrêtez de vous chamailler ! s'énerva Pain.

- Toi, ta gueule ! On t'as pas sonné ! s'écrièrent les deux partenaires.

Pain fit une moue mais ne dit rien.

*
Dans la chambre de Sasori...

Le rouge était assis en tailleur dans sa chambre et tenait une vis dans sa main, ainsi que le bras d'une marionnette :

'' Ce sont tous des gamins au repère, il ne savent rien faire d'autre que de perdre du temps... je ne peux rien faire avec eux. ''

Le son de la poignée de la porte qui tourne le tira de sa rêverie et il vit le petit garçon apparaître dans son champ de vision :

- Quoi ?! Tu me veux quoi ?! On t'a jamais appris à frapper avant d'entrer ?!

Kimi serra les lèvres :

- Je... j'ai frappé mais tu n'as pas répondu alors je voulais m'assurer que tu étais bien dans cette chambre...

Sasori poussa un soupir :

- Écoute-moi bien, petit. Je n'ai rien contre toi, mais cette organisation n'est pas pour toi. J'ai entendu que tu cherchais tes parents, tu ferais mieux d'aller chercher d'autres personnes pour t'aider.

Kimi s'assît en face du ninja de Suna :

- Dis, Sasori. Tu viens d'où ?

- Du Pays des Sables.

Il continua son travail en fronçant les sourcils. Kimi mis ses mains sur ses joues et l'observa un moment avant de continuer :

- Tes marionnettes sont très belles, tu sais. Je n'ai jamais vu d'aussi belles, même mon papa, qui était très doué, n'en faisait pas d'aussi magnifiques.

Sasori se stoppa dans dans son travail et baissa la tête :

- Vrai... vraiment ?

- Oui !

Le rouge releva la tête et Kimi vit ses joues teintées d'un rose pâle.

*
Retour à la salle à manger...

- Je... je m'inquiète pour Kimi. Je vais aller voir ! déclara Tobi en se levant.

- Pas la peine.

Les membres de l'Akatsuki se tournèrent vers la porte de la salle à manger d'où provenait la voix :

- Cette voix... c'est... murmura Hidan.

- Sasori !

Pain se leva de surprise. La porte s'ouvrit sur le ninja de Suna saisissant par le col Kimi, le visage rayonnant d'un énorme sourire :

- Il ne s'est pas fait tuer ! soupira Hidan.

- Yes ! Tu me dois 10 balles, Hidan ! s'exclama Tobi en sautant partout.

- Bon, on fait un décompte, commença Kakuzu. J'ai parié sur le fait qu'il ne se ferait pas tuer, ainsi que Tobi, Konan, Itachi et Kisame. Zetsu, Hidan, Pain, Deidara vous avez perdu. Répartissez la somme totale à rendre, et donnez-la nous.

- Ouah... il fait peur... murmura Zetsu.

- Vous... vous avez parié sur ça ?!

Toutes les têtes se retournèrent vers eux comme s'ils venaient de se souvenir à nouveau de leur existence :

- D'ailleurs c'est vrai ça... tu... tu ne l'as pas tué ?

Personne n'en revenait. Sasori posa Kimi à terre et se gratta la joue, toujours un peu rose ;

- Je... je me suis dit que... pourquoi pas, on pourrait essayer de le garder quelques temps...

Tobi se stoppa dans son mouvement :

- T... trop bieeeeen !!!