Voici l'épilogue de mon histoire "Le Problème D'une Âme Déchue" !
Si vous n'avez pas lu cette histoire ne vous en faites pas il n'y a pas besoin d'avoir lut pour comprendre ce one shot ! ;)
En revanche si vous voulez plus de détail je vous invite à la lire x)

La couverture est faite par moi-même !
Et je fais ce chapitre ultérieurement parce que... Euh... Bah parce que ! ;w;

Aussi ! Ce chapitre est utilisé pour le concours de Yumi6666

Allez, bonne lecture :3

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Nightmare

Une énième larme coule le long de ma joue visqueuse, suivant le chemin déjà tracé des ses semblables. Je la sens couler jusqu'à mon menton avant de venir s'écraser sur mes draps, s'imprégnant dans le tissu. Je lève le regard sur ma commode décorée d'un doux revêtement de poussière, des cadres qui, eux aussi, sont vêtu de cette même couche. J'aperçois son visage beau visage pâle sur la photo, j'arrive à le voir, malgré l'obscurité dans laquelle je me suis enfermé. L'obscurité... Ces derniers jours il met devenu difficile de faire tout mouvement, je n'ai plus la volonté de le faire. Je vais bientôt fusionner avec ma literie si cela continue. Je ne mange presque plus, ou très peu, je ne dors plus, je ne me lève plus, laissant mes lourds rideaux constamment fermés, minimisant au maximum l'arrivée de toutes lumières. La seule chose que je parvient à faire ces derniers temps n'est autre que pleurer à chaudes larmes. J'ai l'impression que mes larmes rattrapent les 502 années passées pendant lesquelles elles sont restées cachées sous mon attitude la plus impassible.

De temps à autre Horror toque à ma porte, pour m'apporter mon repas. Je lui permet donc d'entrer bien-sur, il pose le plateau sur ma table de nuit puis repart, le laissant là. Il essaie tant bien que mal d'engager une conversation, me demandant comment je vais, si j'allais sortir ou "quand était ma dernière douche", ce genre de choses.
Depuis qu'il n'est plus là je ne suis plus le même. C'est presque comme si le château était devenu vide sans lui. Cela fait déjà plusieurs semaines qu'il est partit, je n'arrive pas à m'en remettre. Il nous a quitté de lui-même... Ou presque. Car après tout il y a quand-même un coupable dans l'histoire, et ce coupable est définitivement mort après-en. Nous nous en sommes chargés correctement, cet agresseur devait payer pour ce qu'il lui avait fait subir. Nous l'avons venger. Cet être multicolore méritais son châtiment. Avec toute la douleur qu'il renfermait en lui... Et pourtant il continuait de sourire bêtement.

Avant que je ne m'enferme complètement, j'avais observé le comportement de mes autres sbires. Ils tentaient de se faire à ce départ brutale tant bien que mal mais eux aussi en vain. À l'heure du dîner Horror avait encore pour habitude d'entrer dans sa chambre à l'improviste pour le surprendre et le prévenir que le repas était prêt mais maintenant, la pièce était inoccupée. Le cannibale pouvait encore entendre celui son ancien camarade et ami lui dire "si tu rentre alors que je suis entrain de ken ce sera pas mon problème" ou ce genre de remarques.

Dust pouvait encore voir leur chamailleries dans les couloirs. Le faisant sourire. Ces moments là étaient stupides mais, cela lui manquait tellement. Il passait dans les allées, regardant les murs endommagés à cause de toutes les fois où je les avait envoyé dans le mur. L'encapuchonné était si nostalgique, c'est presque comme si il passait son temps dans le passé, un peu comme moi finalement.

Celui aux crois passait cette période de manière assez spéciale. Il ne l'avait jamais apprécier mais ils avaient tout de même passé de bon moment ensemble. Maintenant il essayait de se mettre en tête tout les écris de son ancien camarade. Car oui, il avait laissé derrière lui un carnet, et pas n'importe lequel. C'était une sorte de testament mélangé à un journal intime. Ce carnet avait été commencé il y a plusieurs mois déjà. Il était différent du précédent carnet que Dust avait trouvé auparavant.

Mais les dernières pages étaient si touchantes, il avait en fait créé des sortes de chapitres, tous chacun destinés à un membre de notre équipe. C'était presque ses derniers mots. Presque ses dernières pensées. Dans ce carnet il racontait à peu près chaque jours de sa maladie et même avant qu'elle ne débute réellement. Disant par-ci par-là à certains jours que ce fut de simple douleurs à l'âme, ou parfois juste la cage thoracique brûlante, voir parfois qu'il la piquait. Il racontait vers la fin du carnet qu'il avait vraiment été stupide de penser que ce n'était pas grand chose et que tout le monde avait ce genre de sensation. Il était déçu de lui-même.
Je ne pouvais pas m'arrêter de lire les pages qui m'étaient destinées. Surtout la dernière. Je la lisais en boucle, encore et encore. J'avais même l'impression de pouvoir entendre sa voix. J'avais même l'impression de pouvoir le voir, en me disant ces mots en face. Sa voix... Sa voix me manque elle aussi.

"Boss, si tu lis ceci c'est que je suis probablement déjà mort. Ou que tu as encore fouillé dans mes affaires.

Même ci cela fait seulement cinq ans que l'on se connaît, et que ces cinq ans ne représentent qu'à peine un centième de ta vie et bien je tiens à dire que je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu m'as fait découvrir.

Grâce à toi j'ai quitté mon univers vide, j'ai découvert l'espace, la lune car je n'avais jamais eu le temps de voir réellement la surface étant donné que les routes pacifiste de l'humain.e étaient très courtes...

J'ai fait des rencontres aussi, je t'ai rencontré toi et c'est ça surtout.

Je sais pas vraiment pourquoi mais tu sais, dès que tu te mets à parler et bah je t'écoute direct. Je veux toujours te suivre. Je ne sais pas si c'est normal mais bon moi j'y connais rien. En bref, j'espère que cette fois je t'aurais obéit correctement.

Si tu as besoin d'un nouveau membre pour le gang, puisque bah je ne serais plus là quand tu liras ça, ou du moins, NORMALEMENT SI T'AS PAS FOUILLÉ DANS MES CALEÇONS SALES. J'aurais bien voulu te conseiller quelqu'un mais je ne peux plus me téléporter alors tant pis.

Bye boss, prends soin des autres. Et de toi !

Ton bras droit."

Je regrette toutes les fois où je l'ai fait taire, je regrette toutes les fois où je l'ai insulté ou même frappé. Je suis un véritable monstre, que ce soit au sens propre ou figuré je suis un horrible monstre..
Jamais je ne te remplacerais idiot ! Personne ne pourra jamais le faire ! Tu es unique. Tu es mon tueur, notre tueur ! Et j'ai été un des êtres les plus stupides du multivers à ne pas remarquer ta détresse ! N'importe qui aurait pue voir la souffrance que tu tentais tant bien que mal de cacher. N'importe qui aurait pue remarquer ce mal-être qui te rongeais. Et moi... J'ai décidé de ne pas le voir, d'ignorer tout cela. Je suis un être odieux...
Tu méritais de continuer. Tu méritais de vivre. Mais tu es partis à cause de mon orgueil. Tu es partit à cause de lui. Je t'avais prévenu tu n'as pas écouté mais je ne t'en ai pas non plus empêché. J'aurais du me soucier de toi d'avantage comme toi tu te souciais de moi. Tu étais la personne que j'avais des plus chères à mes yeux. J'ai voulu partir à mon tour pour te rejoindre mais cela aurait été encore plus égoïste de ma part. Je ne peux pas abandonner les autres. Ils comptent beaucoup pour moi et je pense compter beaucoup aussi pour eux. J'espère que de la où tu es tu peux entendre mon pardon.

Maintenant il le faut, je dois les voir. Je ne veux plus porter ce genre de regret. Et même si la vie est dure il faut l'accepter et la vivre, car après tout nous en avons qu'une. Je dois avancer pour eux. Je dois avancer pour lui. Je dois avancer pour moi.
C'est alors que pour la première fois depuis des jours, je me lève enfin. Je suis surpris que mes jambes fonctionnent encore. Je m'étire un bon coup puis je me dirige vers la porte. Je pose ma main sur la poignet, avant de l'enclencher je me retourne vers mon miroir pour observer dans quel piteux état je suis. La fatigue se lisant clairement sur mon visage, mais je ne dois pas me plaindre, c'est de ma faute après tout.

J'ouvre enfin cette porte. La lumière du jour éblouit ma pauvre pupille qui était resté bien trop longtemps dans l'obscurité. Après un moment d'adaptation je me retourne pour ouvrir les lourds rideaux de ma pièce personnelle, l'éclairant à son tour. Pièce personnelle... Il riait lorsque j'employais ces mots.
J'ouvre la fenêtre pour aérer la pièce, je sentis le vent souffler sur mes os. Cet aire frais m'avait manqué.
Avant de descendre pour retrouver les autres, je décide de prendre une douche. Je n'aurais pas voulu faire de mal à Horror qui possède un odorat très développé et aussi sensible. Je suis sale, cela fais des jours que je ne me suis pas lavé. Cette douche m'a fait des plus grands biens.

Maintenant je suis prêts. Je descend les marches une à une, passant de couloir après couloir. Je n'ai croisé personne pour le moment. Arrivant enfin jusqu'au salon, ils étaient là, tous devant la télé. Lorsque je suis arrivé ils se sont tournés vers moi, je pouvais voir leurs orbites s'écarquiller. Sans que je n'ai le temps de dire quoi que ce soit, Dust se jeta sur moi pour m'enlacer, suivit de Horror et de Cross. Je profite calmement de ce moment. J'avais besoin de cette étreinte, ça a vraiment le dont pour m'apaiser.
J'aimerais tellement pouvoir le serrer dans mes bras.

"Ça va tu pues pas !" S'exclama Horror en me reniflant.

Cross et Dust se mirent à rire.

"Tu nous as manqué boss..." déclara Dust.

"C'est vrai, ça fait un moment que nous ne nous sommes pas vue... J'en suis désolé les gars... Vous m'avez manqué aussi..." ai-je annoncé.

Il n'y a pas qu'eux qui me manque...

Après ça nous avons discuté de tout et de rien pendant un moment. Et pour la première fois depuis son départ, j'ai rit. J'ai rit très fort même ! C'était étrange, j'avais presque oublié comment c'était de rire, déjà que je ne le fais pas souvent à la base...
Les quelques fois, c'était lui qui me fait rire.
Ça m'a fait du bien. J'en avais assez de pleurer, encore et encore. Je ne supportais plus les rivières qui coulaient de mes orbites. Je n'en pouvais plus de mon souffle saccadé.
La lumière du jour n'est pas si mal. Être avec mes proches n'est pas si mal non plus, même si nous ne sommes pas au complet. Après avoir discuté, nous avons décidé d'aller le voir, alors fleures à la main, nous sommes partit lui rendre visite. Il pleuvait le jour où nous lui avions fait notre dernier au revoir, et il pleuvait aussi aujourd'hui. Alors sous le mauvais temps, nous nous approchions de lui.
Je m'agenouille le premier pour déposer ma fleure devant la roche qui lui été attitré, parmi les décorations que nous avions installé, une photo était présente juste à côté du petit autel qui protégeait son urne. Je la replace alors correctement, regardant son doux visage. Il souriait à pleines dents sur la photo. Parfois je me demande comment il faisait pour rendre ses sourires toujours plus vrais. À ce moment précis, je sentis une larme couler le long de ma joue visqueuse... Encore.

Je dois confier ce qui me pèse...

Ô si tu savais... comme je t'aime et ça tu n'as pas pue l'entendre d'avantage. Je t'aime et tu resteras à jamais gravé de mon âme. Mon tueur je t'adore. Mon Killer je t'aime à la folie. À moi qui t'aime de toute mon âme, je veux juste rester à tes côtés.
Reste bien patient... J'ai encore du travail, j'en suis désolé. Toutes les fois où j'ai penser te rendre visite... En vain. Je m'en excuse je n'ai pas eu le courage de le faire. Killer je t'aime... Ne m'oublis pas. S'il te plaît attends moi je le sais c'est si dur mais je t'en fais la promesse, nous nous reverrons.

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Voici la fin de ce One Shot et épilogue ! J'espère qu'il vous aura plut :D
Je suis désolé de ne pas avoir posté pendant longtemps, les cours ont aspiré ma motivation ;w;

Je le dis encore mais j'utilise aussi ceci pour le concours de Yumi6666 allez checker son compte ! ;3

Très chères cacahuètes ! Ce n'est pas sûr à 100% mais peut-être que la prochaine fanfiction sera du HorrorDust. Mais je sais pas trop. Et si vous avez des idées je suis preneuse ! :D

Je crois que j'ai jamais autant écrit sur wattpad :0

Sur ce, à la revoyure mes cacahuètes ! Je vous adore :3
(2208 Mots)