Tome 3. Réel ~ 18
Je sors de l'école, tout en parlant avec Karim. Je suis content que cette journée soit enfin terminée. Même si j'aime bien les cours de photographie, ça m'énerve de finir aussi tard. À cause de mes horaires toutes nulles, je n'ai quasiment pas pu parler à Nokoé de la journée. J'ai hâte de rentrer chez moi pour rattraper le temps perdu.
Je discute avec mon ami, mais m'arrête net en voyant mon petit copain debout à quelques mètres devant moi. Je cligne plusieurs fois des yeux, avant de pousser un petit cri et de courir dans ses bras.
- Nokoééé !
- Yo bébé, me dit-il, avant de déposer un baiser dans mes cheveux, comment ça va ?
- Qu'est-ce que tu fais là ?, je lui demande, ignorant sa question.
- T'as cru que j'allais oublier de fêter nos un an ?
Je relève la tête et le regarde en fronçant les sourcils, ce qui le fait soupirer.
- T'as vraiment oublié ?
- Ça fait déjà un an qu'on est ensemble ?
- Oui...
- Oh.
On rigole tous les deux, et je le serre encore plus fort contre moi avant de me retourner vers Karim, qui nous regarde bizarrement.
- Euh, Karim, je te présente Nokoé, mon petit ami.
Mon petit copain le regarde en plissant les yeux, et Karim lui tend sa main, un peu gêné.
- Bonjour, lui dit-il.
- C'est qui ?, me demande Nokoé.
- C'est un ami à moi.
- Juste un ami, hein ?
- Mais oui, je lui réponds, en roulant des yeux.
Ils se serrent la main, puis Karim part de son côté après m'avoir souhaité une bonne soirée.
- Arrête d'être jaloux.
- Je ne suis pas jaloux, ment Nokoé.
- Embrasse moi, plutôt.
Il sourit, et m'embrasse tendrement. Je mets mes bras autour de son cou, tandis qu'il pose ses mains sur mes hanches pour me rapprocher encore plus près de lui et pour approfondir notre baiser.
- Je t'aime, on se dit, en même temps.
Je saute et enroule mes jambes autour de sa taille, pour qu'il me porte.
- T'es venu comment, au fait ?, je lui demande.
- En voiture !
- Oh mon dieu.
Il rigole, et marche jusqu'à sa voiture. Je ne sais même pas comment il a réussi à avoir son permis, de toute façon. Vu le nombre d'accident qu'il a eu en seulement trois semaines...
- Je peux prendre le bus, tu sais.
- Arrête, râle-t-il, je sais conduire.
Je ne lui réponds pas, et m'assois sur le siège passager. J'attache bien ma ceinture, et prie pour arriver en seul morceau. Mon école est à une demi heure de chez moi, ce qui signifie que Nokoé a trente minutes pour nous tuer.
Il s'assoit à côté de moi et dépose un bisou sur ma joue, avant de démarrer sa voiture et de sortir de la place de parking. Enfin, d'essayer.
- Merde, marmonne-t-il, c'était pas la marche arrière...
•••
- C'est un miracle !, je crie, en sortant de la voiture, nous sommes en vie !
Mon petit ami me donne une petite tape derrière la tête, avant de sortir sa valise et de me suivre jusqu'à la maison.
- Ah, au fait, commence-t-il une fois à l'intérieur, j'ai un cadeau pour toi.
- C'est quoi ?
Il retire son manteau et ses chaussures, avant de me tendre un gros cadeau.
- Attention, c'est fragile.
Je le pose sur la table de la salle à manger, et l'ouvre délicatement, avant de me mettre à sourire. C'est un nouvel appareil photo, dernier cri.
- Il est trop beau...
Je me lève pour l'embrasser, tandis que ma mère se racle la gorge. Je n'avais même pas vu qu'elle était là.
- Bonjour maman !
Je vais lui faire un bisou, tout comme Nokoé, qu'elle prend dans ses bras.
- Ça fait longtemps !
- Je sais, répond-il en se grattant la nuque, c'est compliqué avec la fac...
- Je m'en doute, ne t'en fais pas.
Ils se sourient, puis je tire Nokoé jusqu'à la cuisine.
- Aide moi à faire le goûter !
Son sourire s'agrandit encore plus en entendant le mot "goûter", et il m'aide à nous faire des tartines de Nutella.
On les mange en discutant, et en riant, avant d'aller nous enfermer dans ma chambre.
- Tu restes jusqu'à quand ?
- Je repars demain matin, me répond-il. On est en semaine, donc j'ai cours.
- Oh...
- Mais je reviendrais vite, ne t'en fais pas.
- J'espère.
Il allume la télé, et se jette sur mon lit.
- On se regarde un film ?
- D'accord, mais pas un truc d'horreur !
Il fait la moue, un peu déçu, avant de chercher un film qu'on pourrait regarder.
- On peut regarder ça, je lui dis, en pointant l'écran du doigt, ça a l'air bien.
- Si tu veux.
Il démarre le film, et je me blottis contre lui.
- Ça m'avait manqué, je lui avoue. J'aimerais rester dans tes bras pour toujours.
Il me fait un bisou sur le front, avant d'attraper ma tête pour m'en faire d'autres sur tout le visage, jusqu'à finir par mes lèvres.
Je les entrouvre, laissant nos langues se retrouver, tout en me déplaçant pour me retrouver assis sur lui à califourchon.
Il pousse un petit gémissement d'excitation, tout en posant ses mains sur mes hanches.
- On ne devait pas regarder un film ?, souffle-t-il.
- On peut s'arrêter là, si tu veux...
- Non non, s'empresse-t-il de rajouter, le film attendra.
Je souris contre ses lèvres, avant de lui retirer son haut.
🍋
Mes mains se baladent sur son torse, et je m'amuse à titiller ses tétons. Je sais que c'est une zone très érogène, chez lui.
Il me pousse, pour que je me retrouve couché sur le dos, et me déshabille. Une fois que je suis en caleçon, il se lève pour retirer aussi son pantalon, et sort le tube de lubrifiant de ma table de nuit.
- Putain, marmonne-t-il.
- Quoi ?
Il ne me répond pas, et le repose, avant de revenir sur le lit pour se remettre à m'embrasser.
- Il est vide, me dit-il enfin, je ne pourrais pas te la mettre.
- C'est pas grave, on peut faire autre chose.
On se sourit, et il se penche pour embrasser mon nez.
- Tu m'as manqué, tu sais.
- Toi aussi.
Il s'allonge au dessus de moi, en appui sur ses coudes, et se frotte lentement contre moi tout en me regardant droit dans les yeux.
Je déglutis, et enroule mes bras autour de son cou pour le coller à moi, et pour l'embrasser de nouveau.
- Vas plus vite, je souffle.
Il s'exécute, et accélère le rythme de ses coups de bassins. Je pousse de petits gémissements de plaisir, tout comme lui, et on finit par jouir tout les deux dans nos caleçons.
- Heureusement que j'avais pris un caleçon de rechange, pouffe mon petit ami.
Je rigole, et le serre fort contre moi.
- Je t'aime, Nokoé.
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